ABCIXIMAB

ABCIXIMAB

Introduction dans BIAM : 14/11/1995
Dernière mise à jour : 18/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    immunoglobuline G1,anti-(intégrine alfaIIbû3 humaine)fragment Fab(chaîne g1 de l’anticorps monoclonal chimérique homme-souris c7E3 clone p7E3V(H)hC(gamma1)disulfure avec la chaîne(k) de l’anticorps monoclo. chimérique homme-souris c7E3 clone p7E3V(k)hC(k)

    Ensemble des dénominations

    BAN : ABCIXIMAB

    CAS : 143653-53-6

    DCIR : ABCIXIMAB

    USAN : ABCIXIMAB

    bordereau : 3036

    code expérimentation : Fab c7E3

    dci : abciximab

    liste DCIp : 70

    liste DCIr : 34

    rINN : ABCIXIMAB

    Classes Chimiques


    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 14/02/2001

    1. ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (principale certaine)
      – Circulation 2000;101:2690-2695.
    2. ANTITHROMBOTIQUE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Anticorps monoclonal murin humanisé qui inhibe l’agrégation plaquettaire en bloquant les récepteurs GPIIb/IIIa à la surface de la membrane plaquettaire.

    1. ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (principal)
    2. ANTITHROMBOTIQUE (principal)

    1. ANGIOPLASTIE CORONAIRE(ADJUVANT) (principale)
      Angioplastie coronarienne transluminale percutanée.
      Malades à haut risque de thrombose coronarienne aiguë, en complément de l’aspirine et de l’héparine.
      Efficacité confirmée par une étude randomisée chez plus de 2000 patients ayant subi une angioplastie coronaire avec ou sans pose de stent :
      – Lancet 1998;352:81.
      – Lancet 1998;352:87-92.
      Réduction du risque d’infarctus (en association avec l’héparine) :
      – Circulation 1998;97:1912-1920.
      3 études totalisant 525 malades ; réduction de la fréquence des thromboses aigües ou des resténoses après pose d’un stent:
      – Therapie 1998;53:341-347.
      Etude randomisée de 438 malades. Résultats positifs (sur les risques de mort, récidive ou nécessité de revascularisation d’urgence) au bout d’un mois mais non de 6 mois:
      – Circulation 1998;98:734-741.
      Utilisation dans les sténoses coronaires (éditorial):
      – Lancet 1998;352:81-82.
      Etude de 1332 malades dont 63 avaient une obstruction post angioplastie coronaire; amélioration importante après angioplastie itérative associée à l’abciximab:
      – Am Heart J 1999;137:234-240.
      L’élévation du taux sérique de troponine T (marqueur de la formation de thrombine), permettrait de sélectionner, parmi les malades atteints d’angor instable, ceux chez qui l’abciximab serait particulièrement efficace en association à l’angioplastie:
      – N Engl J Med 1999;340:1623-1629.
      Réduction de la mortalité au 30 ème jour malgré des hémorragies plus fréquentes (essai Gusto III. 392 malades dont 83 traités par abciximab) :
      – Am J Cardiol 1999;84;779-784.
      Son association à l’héparine diminue le nombre des accidents cardiaques dans les 30 jours suivant la pose d’un stent mais ne diminue pas le risque de resténose à 6 mois :
      – J Am Coll Cardiol 2000;35:915-921.
      Comparé à l’altéplase, améliore les résultats de la pose d’un stent . Essai randomisé chez 140 malades :
      – N Engl J Med 2000;343:385-391.
    2. ANGOR INSTABLE (principale)
      En attente d’une angioplastie coronaire
    3. INFARCTUS DU MYOCARDE(PHASE AIGUE) (controversé)
      En association avec de faibles doses de rétéplase, améliore la reperfusion dans les 90 premières minutes :
      – Circulation 2000;101:2788-2794.
      Pas d’efficacité constatée. Etude Gusto IV-ACS chez 7800 patients :
      – Inpharma 2000:1257;13-14.
      Permet l’utilisation de doses réduites de rétéplase avec une bonne reperfusion:
      – Eur Heart J 2000;21:1944-1953 et 1913-1916 (éditoriall)
    4. ANGIOPLASTIE CAROTIDIENNE(ADJUVANT) (à confirmer)
      Angioplastie carotidienne ou vertebrobasilaire. Bonne tolérance au cours d’une étude préliminaire de 19 interventions:
      – Neurosurgery 2000;46:1316-1325

    1. HEMORRAGIE (CERTAIN FREQUENT)
      Le plus souvent au site d’accès artériel.
    2. HEMORRAGIE CEREBRALE (CERTAIN )
      Un cas fatal chez un patient atteint d’infarctus cérébral et traité par ailleurs par aspirine et ticlopidine :
      – Stroke 2000;31:2518-2519.
    3. HEMOPTYSIE (A CONFIRMER )
      6 cas décrits par hémorragie alvéolaire:
      – N Engl J Med 1998;339:1861-1863.
    4. THROMBOPENIE (CERTAIN RARE)
      Un cas dans les heures suivant l’utilisation au cours d’une angioplastie :
      – Lancet 1998 ;352:1311-1312.
      Un cas immédiatement après l’injection :
      – Am J Cardiol 1999;84:519-524.
      Il s’agirait en fait d’une pseudothrombopénie due à la présence d’EDTA dans les tubes de prélèvement et qui ne s’observerait pas sur du sang citraté :
      – Circulation 1999;100:1460.
      Fréquence de 0,5% :
      – Arterioscler Thromb Vasc Biol 1999;19:2835-2840.
      Un cas avec plaquettes <20000/mm3 :
      – Ann Pharmacother 2000;34:924-930.
      Augmenterait d’un facteur 2 le risque de thrombopénie chez les sujets traités par l’héparine :
      – Am Heart J 2000;140:206-211.
    5. HEMATOME AU POINT D’INJECTION (CERTAIN FREQUENT)
    6. REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    7. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
    8. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    9. BRADYCARDIE (CERTAIN TRES RARE)
    10. FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    2. INSUFFISANCE RENALE

    1. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    2. HEMORRAGIE ACTIVE
    3. HYPERTENSION ARTERIELLE SEVERE
      Non contrôlée.
    4. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL(ANTECEDENT)
    5. TRAUMATISME CRANIEN
      Traumatisme cranien récent.
    6. TROUBLES DE LA COAGULATION
    7. INTERVENTION CHIRURGICALE RECENTE
      En particulire neurochirurgie.
    8. GROSSESSE
      Information manquante.
    9. ALLAITEMENT
      Infiormation manquante.
    10. VASCULARITE
    11. TUMEUR INTRACRANIENNE

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle en bolus intraveineux : deux cent cinquante microgrammes par kilogramme de poids corporel dix minutes avant l’angioplastie puis perfusion continue à la dose de dix microgrammes par minute pendant douze heures.

    Bibliographie

    – Drugs 1994;48:583-598.
    – N Engl J Med 1994;330:956-961.
    – Circulation 1994;90:1757-1764.
    – Circulation 1994;89:596-603.
    – Circulation 1995;91:1354-1362.
    – Circulation 1995;91:1427-1431.
    – Circulation 1995;91:2882-2890.
    – Lettre du Pharmacol
    1998;12:206-221.
    – Drugs 1998;56:629-665.
    – Arterioscler Thromb Vasc Biol 1999;19:2835-2840.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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