ISEPAMICINE SULFATE

ISEPAMICINE SULFATE
Introduction dans BIAM : 6/12/1995
Dernière mise à jour : 6/4/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
1-N-[(S)-3-amino-2-hydroxypropionyl] gentamicine BEnsemble des dénominations
CAS : 67814-76-0
DCIM : SULFATE D’ISEPAMICINE
autre dénomination : HAPA-B
autre dénomination : SULFATE D’ISEPAMICINE
bordereau : 3017
code expérimentation : Sch-21420
rINNM : ISEPAMICIN SULPHATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : ISEPAMICINE
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
Spectre antibactérien déterminé par la commission d’AMM:
* Espèces habituellement sensibles :
staphylocoques méticilline-sensibles, Listeria monocytogenes, Hemophilus influenzae, Branhamella catarrhalis, Campylobacter, Pasteurella, Escherichia coli, Shigella, Salmonella, Citrobacter freundii, Citrobacter diversus, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, Morganella morganii, Klebsiella oxytoca, Providencia stuartii, Yersinia, Enterobacter cloacae, Enterobacter aerogenes, Providencia rettgeri, Serratia marcescens.* Espèces résistantes :
streptocoques, entérocoques, Pseudomonas cepacia, Xanthomonas maltophilia, Flavobacterium sp., Alcaligenes denitrificans, bactéries anaérobies strictes, Chlamydia, Mycoplasma, rickettsies, Nocardia, staphylocoques méticilline-résistants, Acinetobacter baumannii.* Espèces inconstamment sensibles :
Pseudomonas aeruginosa. - ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Analogue semi-synthétique de la gentamicine B dont il conserve l’activité mais qui ne serait pas inactivé par certaines des enzymes responsables de la résistance aux aminosides.
- ANTIBIOTIQUE (principal)
- ANTIBACTERIEN (principal)
- INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
* Espèces habituellement sensibles :
– staphylocoques méticilline-sensibles,
– Listeria monocytogenes,
– Hemophilus influenzae,
– Branhamella catarrhalis,
– Campylobacter,
– Pasteurella,
– Escherichia coli,
– Shigella,
– Salmonella,
– Citrobacter freundii,
– Citrobacter diversus,
– Proteus mirabilis,
– Proteus vulgaris,
– Morganella morganii,
– Klebsiella oxytoca,
– Providencia stuartii,
– Yersinia,
– Enterobacter cloacae,
– Enterobacter aerogenes
– Providencia rettgeri,
– Serratia marcescens. - INFECTION URINAIRE (principale)
Haute. - INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A ENTEROBACTERIES (principale)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A PSEUDOMONAS AERUGINOSA (principale)
- FIEVRE (principale)
Fièvre chez les malades neutropéniques.
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- PHLEBITE (CERTAIN RARE)
- INSUFFISANCE RENALE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSE - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- ACOUPHENE (CERTAIN TRES RARE)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
- VERTIGE (A CONFIRMER )
- NAUSEE (A CONFIRMER )
- VOMISSEMENT (A CONFIRMER )
- DIARRHEE (A CONFIRMER )
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etude chez le rat, le lapin. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
- SUJET AGE
Risque accru de néphrotoxicité ou ototoxicité. - INSUFFISANCE RENALE
Ajuster la posologie. - ATTEINTE COCHLEO-VESTIBULAIRE PREEXISTANTE
- GROSSESSE
Information manquante.
Toxicité potentielle pour l’appareil cochléo-vestibulaire du foetus. - ALLAITEMENT
Information manquante. - HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- MYASTHENIE
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – INTRAVEINEUSE
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie intramusculaire ou perfusion intraveineuse de 30 minutes (ne pas utiliser d’IV directe) :
– Chez l’adulte : quinze milligrammes par kilogramme de poids corporel et par jour en deux injections.Posologie particulière :
– Chez
l’insuffisant rénal, il est indispensable d’ajuster la posologie en augmentant l’intervalle entre 2 injections en fonction de la clairance de la créatinine et nécessaire de surveiller les fonctions rénale, cochléaire et vestibulaire et de pratiquer des
dosages sériques de contrôle.Mode d’emploi :
– Ne pas administrer par voie intraveineuse directe.
– Ne pas dépasser une dose totale journalière de un gramme cinq cents.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
10
%
lien protéines plasmatiques
– 2 –
REPARTITION
lait
– 3 –
DEMI VIE
2.50
heure(s)
– 4 –
ELIMINATION
97
%
voie rénaleAbsorption
Non résorbée par le tube digestif.
Rapidement et complètement résorbée après administration IM.
Pic plasmatique voisin de 40 mg/l 1,3 heures après injection de 1 g par voie IM chez un adulte.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques inférieure à 10%.
Bonne pénétration dans le parenchyme pulmonaire.
Très faible passage dans le lait.
Très faible diffusion à travers la barrière placentaire.
Demi-Vie
La demi-vie d’élimination est en moyenne de 2,5 heures.
Elle est allongée en cas d’insuffisance rénale.
Métabolisme
Non métabolisée.
Elimination
*Voie rénale : 97% de la dose injectée sont éliminés dans les urines sous forme inchangée.
Bibliographie
– Dossier technique produit ISEPALLINE 1995, SCHERING-PLOUGH (CREATION).
– J Chemother 1995;7,Suppl2:87-93.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)