OLANZAPINE

OLANZAPINE

Introduction dans BIAM : 29/11/1996
Dernière mise à jour : 5/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    2-méthyl-4-(4-méthylpipérazin-1-yl)-10H-thiéno[2,3-b][1,5]benzodiazépine

    Ensemble des dénominations


    CAS : 132539-06-1
    DCIR : OLANZAPINE

    USAN : OLANZAPINE

    bordereau : 3065

    code expérimentation : LY-170053

    dci : olanzapine

    rINN : OLANZAPINE

    sel ou dérivé : CLOZAPINE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 28/10/1997

    1. NEUROLEPTIQUE (principale certaine)
    2. NEUROLEPTIQUE ATYPIQUE (principale certaine)
    3. SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 1A2 (principale certaine)
    4. SUBSTRAT DU CYP1A2 (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Neuroleptique atypique, voisin de la clozapine, n’entraînant que peu d’effets extrapyramidaux ou d’hyperprolactinémie.
      Possède une affinité pour les récepteurs dopaminergiques D1 et D2, sérotoninergiques 5HT2 et muscariniques.
      La contribution de ces différentes affinités au profil atypique reste à préciser.
      Exerce une activité favorable à la fois sur les symptômes positifs et sur les symptômes négatifs de la schizophrénie.
      Le profil particulier des neuroleptiques atypiques pourrait être lié à une augmentation de la formation de neurotensine sélectivement au niveau limbique et à leur absence d’effet au niveau striatal, ce qui les distinguerait des neuroleptiques typiques dont l’action s’exerce au niveau des 2 structures:
      – Proc Natl Acad Sci USA 1998;95:11462-11464.

    1. ANTIPSYCHOTIQUE (principal)

    1. SCHIZOPHRENIE (principale)
      Efficace dans les cas réfractaires aux autres antipsychotiques :
      – J Clin Psychiatry 1997;58:479-483.
      Dans une étude randomisée de 83 malades à leur premier épisode de schizophrénie, serait plus efficace que l’halopéridol :
      – Am J Psychiatry 1999;156:79-87.
      Plus efficace que l’halopéridol :
      – J Clin Psychiatry 1999;60,Suppl 19:38-45.
      L’association au sulpiride serait efficace chez des malades résistants au traitement classique :
      – J Clin Psychopharmacol 2000;20:500-503.
      Aussi efficace que la clozapine. Etude randomisée de 180 malades:
      – Biol Psychiatry 2001;49::52-63
    2. MALADIE DE PARKINSON (controversé)
      Traitement des troubles psychotiques iatrogènes.
      Les neuroleptiques atypiques constitueraient un traitement de choix chez les malades atteints de psychose induite par les antiparkinsoniens. Ils n’auraient que peu de conséquence sur la fonction motrice. Leur posologie doit être débutée par de très faibles doses et augmentée très progressivement :
      – Neurology 1999;52,Suppl3:S10-S13.
      Dans les hallucinations des parkinsoniens traités par des agonistes dopaminegiques, l’olanzapine ne serait pas utilisable car elle aggraverait les symptômes parkinsoniens, contrairement à la clozapine qui les amélioreraient :
      – Neurology 2000;55:789-794 et 795-799.
    3. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (à confirmer)
      Agitation chez des patients âgés et déments :
      – CNS Drugs 1999;12:135-150.
    4. ACCES MANIAQUE (à confirmer)
      Aussi efficace que le lithium :
      – Int Clin Psychopharmacol 1999;14:339-343.
    5. TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF (à confirmer)
      Dans les formes résistantes au traitement habituel :
      – J Clin Psychiatry 1999;60:524-527.
    6. SYNDROME DE GILLES DE LA TOURETTE (à confirmer)
      Réduction de la sévérité des tics chez 3 patients réfractaires aux autres traitements :
      – J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 2000;39:140.
    7. TROUBLE BIPOLAIRE (à confirmer)
      Agirait en particulier sur les phases maniaques :
      – CNS Drugs 2000;13:433-441.

    1. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN RARE)
    2. SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
    3. CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
    4. POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      En moyenne de 11 kg au cours d’une étude chez 6 hommes et 9 femmes pendant 2 à 10 mois :
      – Ann Clin Psychiatry1998;10:39.
      Serait associée à une augmentation des concentrations de leptine plasmatique :
      – Am J Psychiatry 1999;156:312-314.
      Un cas de prise de poids de 38 kg en 14 mois chez un adolescent en l’absence de modification du comprtement alimentaire :
      – Am J Psychiatry 1999;156:1835-1836.
      En moyenne de 5 kg après 12 semaines de traitement, associée à une élévation des triglycérides :
      – J Clin Psychiatry 1999;60:767-770.
      Prise de poids moyenne de 4 kg à 10 semaines de traitement :
      – Am J Psychiatry 1999;156:1686-1696.
      Un cas (12 kg en 12 semaines), réversible à l’arrêt et positf lors d’une tentative ultérieure (6 kg en 4 semaines) et contrôlé par la prise associée de nizatidine :
      – Biol Psychiatry 2000;48:167-168.
    5. DIABETE (CERTAIN )
      Diabete de type 2 : 2 cas chez des patients obèses :
      – Biol Psych 1998;44:778-783.
      Un cas de coma acidocétosique avec glycémie à 12 g/l après 6 semaines de traitement à 30 mg/jour :
      – Am J Psychiatry 1999;156:1471.
      Un cas de diabète de type II douze jours après la mise en route d’un traitement par l’olanzapine, nécessitant le recours à l’insuline :
      – Ann Pharmacother 2000;34:865-867.
      Deux cas de diabète insulino-dépendant, réversibles à l’arrêt :
      – Diabetic Med 2000;17:484-486.
    6. COMA HYPEROSMOLAIRE (A CONFIRMER )
      Un cas avec hyperglycémie, sans acidocétose:
      – Ann Pharmacother 2001;35:300-302
    7. HYPERTRIGLYCERIDEMIE (A CONFIRMER )
      Neuf cas associés à un gain de poids. Nécessite un suivi du bilan lipidique :
      – Am J Psychiatry 1999;156:1471-1472.
      Associée à une prise de poids, après 12 semaines de traitement :
      – J Clin Psychiatry 1999;60:767-770.
    8. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    9. AKATHISIE (CERTAIN RARE)
      Un cas traité avec succès par le propranolol :
      – Am J Psychiatry 1997;154:1316.
    10. TREMBLEMENT (A CONFIRMER )
      Un cas associé à des TOC après une semaine de traitement, réversible à l’arrêt, positif lors d’une tentative de réintroductin:
      – Can J Psyh 1998;43:645.
    11. DYSKINESIE TARDIVE (A CONFIRMER )
      Un cas après 5 ans de traitement en monothérapie :
      – J Clin Psychiatry 1999:60:870.
    12. IMPATIENCES (A CONFIRMER )
      Un cas réversible à l’arrêt :
      – J Clin Psychopharmacol 1999;19:478-479.
    13. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE
    14. MALADIE DE PARKINSON(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      2 cas chez des patients âgés:
      – Neurology 1998;50:1183-1184.
    15. ETAT DE MAL EPILEPTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un adulte sous antécédents d’épilepsie, d’issue fatale :
      – Ann Pharmacother 1999;33:787-789.
    16. CRISE CONVULSIVE (A CONFIRMER )
      Un cas chez une femme ayant des antécédents d’épilepsie généralisée :
      – Ann Pharmacother 1999;33:554-556.
    17. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    18. PANCREATITE AIGUE
      Un cas :
      – Ann Pharmacother 2000;34:1128-1131.
    19. SYNDROME DE SEVRAGE (A CONFIRMER )
      Un cas se manifestant par des angoisses:
      – J Clin Psych 1998;59:86-87.
    20. TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      Un cas débutant après une semaine de traitement :
      – Am J Psychiatry 1998;155:855.
      Un cas associé à des tremblements après une semaine de traitement, réversible à l’arrêt, positif lors d’une tentative de réintroductin:
      – Can J Psyh 1998;43:645.
      2 cas après 14 jours et 3 mois de traitement:
      – Am J Psych 1999;156:799-800.
    21. ACCES MANIAQUE (A CONFIRMER )
      2 cas réversibles à l’arrêt:
      – J Clin Psych 1998;59:318-319.
      Un cas chez une femme maniaco-dépressive :
      – Can J Psychiatry 1999;44:607-608.
    22. ACCES HYPOMANIAQUE (A CONFIRMER )
      Un cas chez une femme après 2 jours de traitement pour une psychose récurrente :
      – Int Clin Psychopharmacol 1999;14:377-378.
    23. PRIAPISME (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Psychopharmacology 1998;18:351-353.
      Un cas chez un patient ayant présenté la même réaction à 2 reprises lors d’un traitement par la clozapine 2 ans auparavant :
      – Am J Psychiatry 2000;157:659.
    24. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
      Un cas après 17 jours de traitement, réversible à l’arrêt:
      – Br J Psych 1998;173:352.
    25. LEUCOPENIE (CERTAIN )
      Deux cas débutant après 4 et 6 mois de traitement, réversible rapidement à l’arrêt :
      – Mov Disord 1999;14:872-873.
    26. NEUTROPENIE (A CONFIRMER )
      2 cas rapportés au Canada:
      – Can Adverse Drug Reaction Newsletter 1998; Juillet.
      Un nouveau cas décrit avec rechute lors de la réintroduction :
      – Lancet 1999;354:567.
    27. AGRANULOCYTOSE (CERTAIN )
      Un cas décrit :
      – Lancet 1999;354:566-577.
    28. SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (CERTAIN RARE)
      Premier cas rapporté :
      – Ann Pharmacother 1998;32:1158-1159.
      Un cas après 4 jours de traitement chez un patient qui avait présenté ce syndrome à la suite de la prise d’antipsychotiques non atypiques :
      – Arch Gen Psychiatry 1999;56:101-102.
      Un cas après 2 jours de traitement chez un patient âgé :
      – Aust N Z J Psychiatry 1998;32:884-886.
      Un cas après 6 jours de traitement. Issue fatale en 4 jours :
      – J Clin Psychopharmacol 1999;19:477-478.
      Un cas chez un patient ayant des antécédents de SMN :
      – Am J Psychiatry 1999;156:1836.
    29. SIALORRHEE (A CONFIRMER )
      Un cas, dès le début du traitement:
      – Am J Psych 1998;155:993-994.
    30. ERUPTION PUSTULEUSE (A CONFIRMER )
      Un cas après 2 semaines de traitement :
      – J Am Acad Dermatol 1999;41:851-853.
    31. INCONTINENCE URINAIRE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un patient traité pour des troubles bipolaires depuis 4 jours. L’incontinenece a été traité avec succès par la prise d’éphédrine (25 mg/jour) :
      – J Clin Psychiatry 2000;61:601-602.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
      L’absence de malformations dans un nombre limité de grossesses menées sous olanzapine (34 observations) suggère que le produit présente un rapport bénéfice-risque favorable. Une confirmation reste toutefois nécessaire :
      – J Clin Psychopharmacol 2000;20:399-403.

    1. NON

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale :
    – Adulte : cinq à dix milligrammes par jour en une prise unique.

    Pharmaco-Cinétique

    Absorption
    Résorbée par le tractus gastro-intestinal.
    Biodisponibilité par voie orale non modifiée par la prise d’aliments.
    Pic plasmatique 6 heures environ après une prise orale.

    Demi-Vie
    Demi-vie plasmatique d’environ 30 heures.

    Métabolisme
    Fortement métabolisée par le foie.
    Formation de métabolites inactifs.

    Bibliographie

    – Psychopharmacology 1996;124:87-94.
    – Psychopharmacology 1996;124:159-167.
    – Neuropsychopharmacology 1996;14:87-96.
    – Neuropsychopharmacology 1996;14:111-123.
    – Med Letter (France) 1997;19:13-14.
    – Drugs 1997;53:281-298.
    – Am J Health-Syst Pharm
    1998;55:1003-1016 (44 références).
    – CNS Drugs 1999;11:467-483.
    – CNS Drugs 1999;13:47-76.
    – CNS Drugs 2000;13:167-171.
    – CNS Drugs 2000;13:409-420.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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