SAQUINAVIR MESILATE

SAQUINAVIR MESILATE

Introduction dans BIAM : 29/11/1996
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (2S)-N1-[(1S,2R)-1-benzyl-3-[(3S,4aS,8aS)-3-[[(1,1-diméthyléthyl)amino]carbonyl]octahydro-isoquinoléin-2(1H)-yl]-2-hydroxypropyl]-2-[[ (quinoléin-2-yl)carbonyl]amino]butanediamide

    Ensemble des dénominations


    CAS : 149845-06-7
    DCIMr : MESILATE DE SAQUINAVIR

    USAN : SAQUINAVIR MESYLATE

    autre dénomination : MESILATE DE SAQUINAVIR

    autre dénomination : SAQUINAVIR METHANESULFONATE

    autre dénomination : SAQUINAVIR MONOMETHANESULFONATE

    bordereau : 3055

    code expérimentation : Ro-31-8959/003

    rINNM : SAQUINAVIR MESILATE

    sel ou dérivé : INDINAVIR

    sel ou dérivé : RITONAVIR

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : SAQUINAVIR

    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 28/10/1997

    1. ANTIVIRAL (principale certaine)
    2. ANTIRETROVIRAL (principale certaine)
    3. INHIBITEUR DE LA HIV-1 PROTEASE (principale certaine)
    4. ANTIPROTEASE (principale certaine)
    5. SUBSTRAT DU CYTOCHROME P 450 3A4 (principale certaine)
      Clin Pharm Ther 2000;67:201-214
    6. SUBSTRAT DU CYP 3A4 (principale certaine)
      Clin Pharm Ther 2000;67:201-214

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Bloque la réplication virale en inhibant de manière compétitive la protéase virale qui permet le clivage des précurseurs polyprotéiques viraux en protéines virales matures et infectieuses. Cette activité s’exerce sans affecter les protéases humaines.
      Possibilité d’émergence de souches résistantes de VIH.

    1. ANTIVIRAL (principal)
      Inhibiteur des protéases du VIH.

    1. INFECTION A VIH (principale)
      – N Engl J Med 1996,334:1011-1017.
      En association avec les antiviraux analogues des nucléosides.
    2. SIDA (principale)

    1. RASH (CERTAIN RARE)
    2. ERUPTION CUTANEE (A CONFIRMER )
      Deux cas d’éruption cutanée fixe après quelques jours de traitement :
      – Cutis 2000;66:29-32.
    3. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    4. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN RARE)
    5. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
    6. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    7. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    8. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    9. ULCERATION DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
    10. ASTHENIE (CERTAIN RARE)
    11. HEMORRAGIE (A CONFIRMER )
      Leur fréquence pourrait être accrue lors de l’utilisation d’antiprotéases chez les hémophiles :
      – Can Adv Drug React Newletter Jan 1997,7.
    12. GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
      Nécessite un contrôle de la glycémie avant l’instauration du traitement, puis tous les 3 mois durant la première année:
      – Pharmacotherapy 1999;19:114-117.
    13. DIABETE (A CONFIRMER )
      Lettre envoyée par la FDA aux praticiens (incidence<1%), le délai moyen d'apparition est de 76 jours :
      – Reactions 1997;656:3.
      Un cas:
      – Ann Intern Med 1997;127:948.
      Etude sur 67 patients traités par différents inhibiteurs de protéases montrant une réduction de la tolérance au glucose et une résistance à l’insuline :
      – AIDS 1998;12:F167-F173.
      Un cas chez un patient ayant des antécédents familiaux, réversible à l’arrêt, positif à la suite d’une réintroduction. Les auteurs préconisent une surveillance de la glycémie des patients traités par des inhibiteurs de protéases :
      – Can Med Assoc J 1999 ; 161 : 161-164.
      Un cas :
      – Eur J Clin Microbiol Infect Dis 1999;18:675-677.
    14. PHOTOSENSIBILISATION (A CONFIRMER )
      Un cas décrit de réaction de photosensibilisation (d’autres cas auraient déjà étaient rapportés) :
      – Genitourin Med 1997;73:323.
    15. LIPODYSTROPHIE (CERTAIN )
      5 cas rapportés à la pharmacovigilance australienne :
      – Aust Adv Drug React Bull 1998;17:6.
      Plus fréquente et plus sévère en cas de traitement associant 2 antiprotéases (atrophie graisseuse dans toutes les régions du corps sauf l’abdomen) :
      – AIDS 1998;12:F51-F58.
      Autres références:
      – Clin Infect Dis 1998;27:65-67 et 218-220.
      Atrophie graisseuse périphérique avec hypertrophie centrale, plus viscérale que sous-cutanée. Souvent associée à une hypertiglycéridémie et à une hyperinsulinémie:
      – Inpharma 1998;1149:20-21.
      Mise au point sur les lipodystrophies à la suite du 12th World AIDS Conference de Juin 98: la fréquence serait identique chez les hommes et chez les femmes: de 6 à 60% suivant les études; le mécanisme pourrait être dû à l’inhibition de 2 protéines impliquées dans le métabolisme lipidique (CRABP1 et LRP) qui présentent une homologie de séquence avec le site catalytique de la protéase de HIV1; les lipodystrophies sont associées à une élévation des triglycérides, une baisse du HDL cholestérol, une élévation des taux plasmatiques d’insuline:
      – Reaction 1998;713:3-4.
      Trouble de la répartition des graisses: plus abondante au niveau du tronc et moins abondante au niveau des membres et du visage; pas de conséquences métaboliques graves connues:
      – Prescrire 1998;18:766-767.
      L’apparition de lipodystrophies pourrait être , selon certains auteurs, dûe à l’infection par le VIH, et à l’allongement de la survie sous inhibiteurs de protéases:
      – BMJ 1999;318:122.
      – J Clin Endocrinol Metab 1999 ; 84 : 1925-1931.
      Traitement possible par la somatropine chez des sidéens traités par les inhibiteurs des protéases. Activité mise en évidence chez 10 patients, après un traitement de 12 semaines par 6 mg/jour :
      – AIDS 1999;13:2099-2103.
    16. REACTION PARANOIDE (A CONFIRMER )
      Un cas de délire paranoïde transitoire , 24 heures après l’instauration du traitement chez une patiente ayant des antécédents familiaux de dépression majeure; avec réintroduction positive:
      – Am J Health Syst Pharm 1998;55:2016-2017.
    17. PANCREATITE (A CONFIRMER )
      Un cas lors de l’utilisation associée au ritonavir, après 4 mois de traitement, pourrait être secondaire à l’hyperlipidémie; nécessité de surveiller l’amylasémie des patients sous inhibiteurs de protéases:
      – Lancet 1998;352:1782.
    18. HEPATITE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un patient n’ayant pas présenté d’hépatite lors de la prise antérieure d’indinavir:
      – Infection 1998;26:313.
    19. GYNECOMASTIE (A CONFIRMER )
      4 cas chez des hommes, dont 3 réversibles à l’arrêt:
      – Int J of STD and AIDS 1999;10:49-50.
    20. HYPERCHOLESTEROLEMIE (CERTAIN )
      – Infection 1999;27:77-81.
    21. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (A CONFIRMER )
      Les inhibiteurs de protéase pourraient augmenter le risque de thrombose veineuse profonde et d’embolie pulmonaire :
      – Am J Med 1999;107:624-626.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
    2. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE

    1. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    2. GROSSESSE
      Information manquante.
    3. ALLAITEMENT
      Information manquante.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte et l’enfant de plus de seize ans :
    En association avec les analogues nucléosidiques : six cents milligrammes 3 fois par jour au cours d’un repas ou dans les 2 heures qui suivent..

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    98
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 2 –
    DEMI VIE
    13
    heure(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    88
    %
    voie fécale

    – 4 –
    ELIMINATION
    1
    %
    voie rénale

    Absorption
    Pic plasmatique 3 à 4 heures après une prise orale au cours d’un repas.
    Biodisponibilité voisine de 4% lors d’une prise avec un repas, due à une résorption voisine de 30% et à un important effet de premier passage hépatique. La biodisponibilité est
    encore plus réduite lors d’une prise à jeun.
    La biodisponibilité est très augmentée par l’administration en capsules molles :
    – Drugs 2000;60:481-516.

    Répartition
    Le saquinavir diffuse largement dans les tissus.
    Forte liaisons aux protéines plasmatiques : 98%.

    Demi-Vie
    La demi-vie d’élimination plasmatique est en moyenne de 13 heures.

    Métabolisme
    Fortement métabolisé par le cytochrome P450 3A4 en métabolites inactifs.

    Elimination
    *Voie fécale : 88% de la dose administrée sont éliminés dans les fèces en 4 jours.
    *Voie rénale : 1% de la dose administrée est éliminé dans les urines en 4 jours.

    Bibliographie

    – Drugs 1996;52:93-112.
    – JAMA 1997;277:145-153.
    – Clin Pharmacokinet 1998;34:189-201.
    – Clin Ther 1998;20:2-25.
    – Drugs 1998;55:461-486.
    – N Engl J Med 1998;338:1281-1292.
    – Drugs 2000;60:481-516. (‘capsules molles’)

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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