VENLAFAXINE CHLORHYDRATE

VENLAFAXINE CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 12/5/1997
Dernière mise à jour : 20/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    chlorhydrate de (RS)-1-[2-(diméthylamino)-1-(4-méthoxyphényl)éthyl]cyclohexanol

    Ensemble des dénominations


    CAS : 99300-78-4
    DCIMr : CHLORHYDRATE DE VENLAFAXINE

    USAN : VENLAFAXINE HYDROCHLORIDE

    autre dénomination : CHLORHYDRATE DE VENLAFAXINE

    autre dénomination : VENLAFEXINE CHLORHYDRATE

    bordereau : 3066

    code expérimentation : WY-45030

    rINNM : VENLAFAXINE HYDROCHLORIDE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : VENLAFAXINE

    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 07/12/94

    1. PSYCHOANALEPTIQUE (principale certaine)
    2. ANTIDEPRESSEUR (principale certaine)
    3. SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2D6 (principale certaine)
    4. SUBSTRAT DU CYP 2D6 (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline.
      Serait dépourvue d’affinité pour les récepteurs muscariniques, les récepteurs alpha1-adrénergiques et les récepteurs histaminergiques H1.

    1. ANTIDEPRESSEUR (principal)

    1. DEPRESSION (principale)
      Efficacité comparable à celle de la fluoxétine:
      – Clin Ther 1998;20:467-476.
      Serait plus efficace que les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine :
      – Inpharma 1999;1206:11-12.
      Efficace dans les formes sévères (amélioration dans 88% des 159 cas traités) et bien tolérée :
      – J Clin Psychopharmacol 1999;19:401-406.
      Dans une étude randomisée de 147 patients, s’est montrée plus efficace que la sertraline :
      – J Clin Psychiatry 2000:61:95-100.
    2. ANXIETE (principale)
      Anxiété d’ une durée minimale de 6 mois (anxiété généralisée).
      Amélioration significative dans une étude randomisée de 238 anxieux non déprimés :
      – JAMA 2000;283:3082-3088.
    3. BOUFFEE DE CHALEUR (à confirmer)
      Efficace malgré quelques effets secondaires aux fortes doses. Essai randomisé de diverses doses contre placebo chez des femmes ne pouvant ou ne voulant pas prendre des estrogènes :
      – Lancet 2000;356:2059-2063 et 2025-2026 (éditorial).
    4. NEUROPATHIE DIABETIQUE(DOULEUR) (à confirmer)
      Efficace chez 8 patients résistant aux traitements conventionnels:
      – Diabetes Care 2000;23:699

    1. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
      Fait partie des effets secondaires rapportés dans 190 rapports à l’ADRAC:
      – Aust Adv Drug React Bull 1998;17:2.
    2. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
      Fait partie des effets secondaires rapportés dans 190 rapports à l’ADRAC:
      – Aust Adv Drug React Bull 1998;17:2.
    3. SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
    4. CAUCHEMAR (A CONFIRMER )
      Un cas chez une femme traitée pour une dépression. Un autre cas a déjà été rapporté :
      – J Clin Psychiatry 2000;61:600.
    5. CEPHALEE (CERTAIN )
      Fait partie des effets secondaires rapportés dans 190 rapports à l’ADRAC:
      – Aust Adv Drug React Bull 1998;17:2.
    6. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
    7. VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
    8. CONSTIPATION (CERTAIN FREQUENT)
    9. ANXIETE (CERTAIN FREQUENT)
      Fait partie des effets secondaires rapportés dans 190 rapports à l’ADRAC:
      – Aust Adv Drug React Bull 1998;17:2.
    10. HYPERSUDATION (CERTAIN FREQUENT)
      Fait partie des effets secondaires rapportés dans 190 rapports à l’ADRAC:
      – Aust Adv Drug React Bull 1998;17:2.
    11. ASTHENIE (CERTAIN FREQUENT)
      Fait partie des effets secondaires rapportés dans 190 rapports à l’ADRAC:
      – Aust Adv Drug React Bull 1998;17:2.
    12. ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
    13. TREMBLEMENT (CERTAIN RARE)
      Fait partie des effets secondaires rapportés dans 190 rapports à l’ADRAC:
      – Aust Adv Drug React Bull 1998;17:2.
    14. FLOU VISUEL (CERTAIN RARE)
    15. IMPUISSANCE (CERTAIN RARE)
    16. TROUBLE DE L’EJACULATION (CERTAIN FREQUENT)
    17. PRIAPISME (A CONFIRMER )
      Un cas chez un adolescent. Réversible à l’arrêt :
      – J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 2000;39:16.
    18. TENSION MAMMAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas décrit. L’incidence selon le fabricant serait de 0,1 à 1% et toucherait l’homme et la femme :
      – J Clin Psychiatry 1996;57:423.
    19. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
    20. ACCES MANIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
    21. SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN )
      Un cas à la suite d’un arrêt brutal après 4 semaines de traitement sans résultat :
      – Can J Psychiatry 1996;41:487.
      Trois cas décrits à la suite d’arrêt brutal. Nécessité d’un arrêt progressif en 1 à 4 semaines :
      – Am J Psychiatry 1996;153:1652.
    22. ECCHYMOSE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Can J Psychiatry 1997;42:91.
    23. NATREMIE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
      Un cas chez un patient âgé :
      – J Clin Psychopharmacol 1997;17:223-225.
      Un cas chez un patient âgé:
      – Ann Pharmacother 1998;32:49-51.
      Fait partie des effets secondaires rapportés dans 190 rapports à l’ADRAC:
      – Aust Adv Drug React Bull 1998;17:2.
    24. SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH (A CONFIRMER )
      Un cas chez un patient âgé :
      – Ann Pharmacother 1998;32:49-51.
    25. ACCES HYPOMANIAQUE (A CONFIRMER )
      Deux cas décrits (5 cas de manie auraient déjà été rapportés à la pharmacovigilance de Grande Bretagne) :
      – J Clin Psychopharmacol 1997;17:323.
    26. HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN )
      Fait partie des effets secondaires rapportés dans 190 rapports à l’ADRAC:
      – Aust Adv Drug React Bull 1998;17:2.
    27. BRADYCARDIE (A CONFIRMER )
      Un cas sévère, allant jusqu’à l’arrêt cardiaque à la suite d’un électrochoc:
      – Br J Psych 1998;173:441.
    28. BRUXISME (A CONFIRMER )
      Un cas après quelques jours de traitement, associé à de l’insomnie, de l’anxiété et des tremblements. Traité avec sucès par la gabapentine :
      – JAMA 1999;130:1467-1469.
    29. PNEUMONIE A EOSINOPHILES (A CONFIRMER )
      Un cas après 3 semaines de traitement :
      – Eur Respir J 2000;15:205-208.
    30. HEPATITE (A CONFIRMER )
      – Ann Intern Med 2000;132:417.
    31. SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (A CONFIRMER )
      Discussion :
      – Lancet 2000;355:2164-2165.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Réduire la posologie.
    2. CIRRHOSE
      Réduire la posologie.
    3. CONVULSIONS(ANTECEDENTS)
    4. ELECTROCHOC
      Un cas signalé de bradycardie sévère, allant jusqu’à l’arrêt cardiaque chez un patient sous venlafaxine ayant subi un électrochoc.
      – Br J Psych 1998;173:441.

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    4. ENFANT
      Information manquante.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale :
    – Adulte : débuter par soixante-quinze milligrammes par jour en 2 ou 3 prises au cours des repas. La dose est ensuite progressivement augmentée par incrément de soixante-quinze milligrammes par jour selon la réponse jusqu’à
    un maximum de trois cent soixante-quinze milligrammes par jour.
    Les augmentations de posologie seront faites à un intervalle au minimum de 4 jours.
    La posologie sera réduite en cas d’insuffisance rénale ou hépatique.
    En cas d’interruption de traitement,
    celle-ci se fera très progressivement en 2 semaines.
    Un délai minimum de 7 jours sera respecté entre l’interruption de venlafaxine et l’instauration d’un traitement par IMAO.

    Autre schéma thérapeutique:
    Débuter par soixante quinze milligrammes/jour en
    une prise et si besoin augmenter par palliers de trente sept milligrammes cinq ou de soixante qunze milligrammes à intervalles d’au moins 4 jours jusqu’à un maximum de deux cent vingt milligrammes/jour:
    – CNS Drugs 2000;14:483-503

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    30
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 2 –
    DEMI VIE
    5
    heure(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    87
    %
    voie rénale

    Absorption
    Plus de 90% de la dose sont résorbés par le tractus gastro-intestinal.
    Non modifiée par la prise d’aliments.
    Existence d’un effet de premier passage hépatique marqué.

    Répartition
    La fixation aux protéines plasmatiques de la venlafaxine et de son métabolite actif est voisine de 30%.

    Demi-Vie
    La demi-vie d’élimination est en moyenne de 5 heures.
    La demi-vie du métabolite actif, ODV, est d’environ 11 heures.
    L’élimination de la venlafaxine et de son métabolite est retardée en cas d’insuffisance hépatique ou rénale, une adaptation de la
    posologie est alors nécessaire.

    Métabolisme
    Fortement métabolisée au niveau hépatique, principalement en O-déméthylvenlafaxine (ODV) actif.

    Elimination
    *Voie rénale : 87% de la dose sont éliminés dans les urines, principalement sous forme métabolisée.

    Bibliographie

    – Biochem Pharmacol 1986;35:4493-4497.
    – Drugs 1995;45:1-15.
    – Drugs 1995;49:280-294.
    – CNS Drugs 2000;14:483-503

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr


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