CARVEDILOL

CARVEDILOL

Introduction dans BIAM : 9/10/1997
Dernière mise à jour : 12/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    D,L-1-(carbazolyl-4-oxy)-3-[2-(2-méthoxyphénoxy)-éthylamino]-propan-2-ol

    Ensemble des dénominations

    BAN : CARVEDILOL

    CAS : 72956-09-3

    DCF : CARVEDILOL

    DCIR : CARVEDILOL

    USAN : CARVEDILOL

    bordereau : 3087

    code expérimentation : BM-14190

    code expérimentation : DQ-2466

    dci : carvédilol

    rINN : CARVEDILOL

    1. BETABLOQUANT (principale certaine)
    2. ALPHA-BLOQUANT (principale certaine)
    3. VASODILATATEUR (principale certaine)
    4. ANTAGONISTE ALPHA 1 ADRENERGIQUE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Antagoniste compétitif, non sélectif des récepteurs bêta-adrénergiques dépourvu d’activité sympathomimétique intrinsèque.
      Antagoniste compétitif, sélectif des récepteurs alpha 1-adrénergiques. Cette activité s’observe à des concentrations supérieures aux concentrations bêta-bloquantes.
      Ces activités permettent de réduire l’hyperactivation sympathique de l’insuffisance cardiaque chronique.
      Possède à des concentrations élevées une activité anti-oxydante qui pourrait prévenir l’oxydation des LDL.
      Après une semaine d’administration chez l’homme, entraîne une baisse de la production de radicaux libres de 44% par les polynucléaires et de près de 35% par les mononucléaires :
      – Circulation 2000;101:122-124.
      Possède une activité antioxydante qui serait liée à une séquestration des ions ferriques :
      – Biochem Pharmacol 2000;59:1069-1076.
      Possèderait une activité piégeuse de monoxyde d’azote :
      – Br J Pharmacol 2000;129:1530-1535.
      Préserverait la membrane mitochondriale de la peroxydation lipidique. Le métabolite hydroxylé, dont l’activité anti-oxydante est supérieure à celle du carvedilol, pourrait contribuer à cet effet :
      – Biochem Pharmacol 2001;61:155-164.
      Possède une activité antiarythmisante liée au blocage de courant potassique :
      – Cardiovasc Res 2001;49:361-370.

    1. SYMPATHOLYTIQUE (principal)

    1. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE (principale)
      Réduirait la mortalité et les hospitalisations en cas de cardiopathie ischémique (essai randomisé positif) :
      – Lancet 1997;349:375-380.
      Revue générale de cette indication :
      – Ann Pharmacother 1998;32:376-381.
      Améliorerait la survie des insuffisants cardiaques des classes II et III :
      – Drugs 1999;58:203-210.
      Autre référence :
      – Circulation 2000;101:558-569.
    2. HYPERTENSION PORTALE (à confirmer)
      Etude randomisée hémodynamique chez 35 malades comparant carvédilol, propranolol et placebo. Le carvédilol a un effet de diminution de la pression portale supérieur à celui du propranolol :
      – Hepatology 1999;30:79-83.

    1. VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
    2. BRADYCARDIE (CERTAIN FREQUENT)
    3. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
    4. RETENTION HYDROSODEE (CERTAIN RARE)
    5. GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DIABETE

      Habituellement modérée.

    6. DIABETE NON INSULINODEPENDANT (CERTAIN )
      Une étude prospective menée sur 12550 patients traités par divers bêtabloquants pour une HTA a mis en évidence une augmentation de 28% du risque d’apparition d’un diabète de type 2. Ce risque ne serait pas augmenté par les diurétiques thiazidiques, les IEC ou les inhibiteurs calciques :
      – N Engl J Med 2000;342:905-912.
    7. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Habituellement réversible.
    8. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN RARE)
    9. OEDEME (CERTAIN RARE)
    10. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE (CERTAIN RARE)
    11. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
    12. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
    13. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    14. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    15. TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN TRES RARE)
    16. RASH (A CONFIRMER )
      Un cas de rash cutané débutnt 7 heures après une première prise, réversible en 72 heures:
      – Can J Cardiol 1998;14:1277-1279.
    17. MYOCLONIE (A CONFIRMER )
      Un cas après 3 jours de traitement chez un patient âgé :
      – Mov Disord1999 ; 14 : 703.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Etude chez le rat, le lapin.
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    2. PHEOCHROMOCYTOME
      Information manquante.
    3. ANGOR DE PRINZMETAL
      Risque de douleurs thoraciques.
    4. PSORIASIS
    5. THYREOTOXICOSE
      Risque d’atténuation des symptômes.
    6. SPORTIFS
      Substance soumise à certaines restrictions :
      – Journal Officiel du 7 Mars 2000.
      Lorsque le règlement d’une fédération internationale de sport le prévoit, des tests sont effectués pour les bêta-bloquants.

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    4. BRADYCARDIE SEVERE
    5. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
    6. ASTHME
    7. SYNDROME DE RAYNAUD
    8. INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
    9. HYPOTENSION ARTERIELLE SEVERE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Compte-tenu du risque de décompensation, le traitement doit être instauré et surveillé en milieu cardiologique.
    Dose uselle par voie orale :
    – Adulte : débuter par une dose test de 3,125 milligrammes en milieu hospitalier sous surveillance stricte
    pendant au moins 4 heures.
    La posologie est très progressivement instaurée en débutant par 3,125 milligrammes 2 fois par jour (si la dose test a été bien supportée). Puis augmenter par pallier d’au moins 2 semaines à 6,25 milligrammes 2 fois par jour
    puis 12,5 milligrammes 2 fois par jour, vingt-cinq milligrammes 2 fois par jour jusqu’à l’obtention de la dose efficace (définie par la dose maximale tolérée).
    Chaque augmentation de posologie doit se faire sous surveillance en consulation spécialisée
    pendant au moins 2 heures.
    La dose maximale recommandée est de vingt-cinq milligrammes 2 fois par jour chez les patients de moins de 85 kilogrammes et de cinquante milligrammes 2 fois par jour chez les patients pesant plus de 85 kilogrammes.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    98
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 2 –
    DEMI VIE
    6
    à 10
    heure(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Pic plasmatique 45 à 90 min après une prise orale.
    Biodisponibilité réduite à 25% par un important effet de premier passage hépatique.
    La biodisponibilité est accrue chez les patients âgés ainsi qu’en cas d’insuffisance hépatique ou d’insuffisance rénale
    sévère.
    La prise d’aliments retarde le pic plasmatique sans modifier l’aire sous la courbe.

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques : 98%.

    Demi-Vie
    Après administration orale d’une dose unique, la demi-vie d’élimination est de 6 à 10 heures.

    Métabolisme
    Très largement métabolisé au niveau hépatique par le cytochrome P450.
    Formation de nombreux métabolites qui ne conservent qu’une très faible activité alpha et bêta-bloquante

    Elimination
    *Voie fécale : 60% de la dose ingérée sont éliminés dans les fèces en 7 jours.
    *Voie rénale : 16% de la dose sont éliminés dans les urines en 7 jours.
    *Non dialysable.

    Bibliographie

    – Drugs 1993;45:232-258.
    – Drugs of Today 1995;31,Suppl F:1-23.
    – J Am Coll Cardiol 1995;25:1225-1231.
    – Circulation 1996;94:2793-2799.
    – Circulation 1996;94:2800-2806.
    – Circulation 1996;94:2807-2817.
    – N Engl J Med 1996;334:1349-1355.
    – Lancet
    1997;349:375-380.
    – Drugs 1997;54:161-185.
    – N Engl J Med 1998;339:1759-1765.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr


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