NEVIRAPINE

NEVIRAPINE

Introduction dans BIAM : 17/12/1997
Dernière mise à jour : 25/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    11-cyclopropyl-4-méthyl-5,11-dihydro-6H-dipyrido[3,2-b:2′,3′-e][1,4]diazépin-6-one

    Ensemble des dénominations


    CAS : 129618-40-2
    DCIR : NEVIRAPINE

    USAN : NEVIRAPINE

    bordereau : 3086

    code expérimentation : BI-RG-587

    dci : névirapine

    rINN : NEVIRAPINE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 21/12/2000

    1. ANTIVIRAL (principale certaine)
    2. ANTIRETROVIRAL (principale certaine)
    3. INHIBITEUR DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE (principale certaine)
    4. INHIBITEUR NON NUCLEOSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Inhibiteur non nucléosidique se liant directement et de manière non compétitive à la transcriptase inverse du VIH-1 et bloquant sa réplication. Sans effet sur la transcriptase inverse du VIH-2 et les ADN polymérases humaines.

    1. ANTIVIRAL (principal)
      Infection à VIH.

    1. INFECTION A VIH (principale)
      Améliorerait les paramètres immunologiques et virologiques en association avec la zidovudine et la didanosine :
      – Ann Intern Med 1996;124:1019-1030.
      Dans un essai randomisé de la trithérapie zidovudine+didanosine+névirapine, réduction plus importante de la charge virale et du risque de résistance :
      – JAMA 1998;279:930-937.
    2. SIDA (principale)
    3. INFECTION A VIH DU NOUVEAU-NE(PREVENTION) (à confirmer)
      L’administration d’une dose unique pendant le travail protégerait l’enfant de l’infection par le VIH-1 pendant 7 jours mais les taux plasmatiques de nevirapine du nouveau-né diminuent très rapidement ensuite :
      – Lancet 2000;355:2134-2135.

    1. RASH (CERTAIN FREQUENT)
      Un rash cutané serait observé chez environ 40% des sujets traités :
      – Lancet 1998;351,567.
      35% des sujets traités :
      – Lancet 1998;351:1133.
      Un cas de réaction d’hypersensibilité se manifestant par un rash cutané et une réaction systémique généralisée :
      – Clin Infect Dis 1998;27:1321-1322.
    2. FIEVRE (CERTAIN RARE)
    3. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    4. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    5. GAMMA GT(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    6. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN RARE)
      Un cas décrit, serait observé chez environ 1% des sujets traités :
      – Lancet 1998;351, 567.
      Le syndrome de Stevens-Johnson toucherait 0,32% des sujets traités :
      – Lancet 1998;351:1133.
      De novembre 1997 à novembre 1999, l’incidence des syndromes de Stevens-Johnson et de Lyell est estimée à environ 0,2% chez les patients traités par la névirapine (Pharmacovigilance Française).
      L’atteinte cutanée est surtout fréquente dans les deux premiers mois de traitement:
      – information de l’AFSSPS (avril 2000)
    7. SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
      Un cas traité avec succès par immunoglobulines IV (48 g en 2 jours) :
      – Australas J Dermatol 1999;40:153-157.
      De novembre 1997 à novembre 1999, l’incidence des syndromes de Stevens-Johnson et de Lyell est estimée à environ 0,2% chez les patients traités par la névirapine (Pharmacovigilance Française).
      L’atteinte cutanée est surtout fréquente dans les deux premiers mois de traitement:
      – information de l’AFSSPS (avril 2000)
    8. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN )
      Un cas de réaction d’hypersensibilité se manifestant par un rash cutané et une réaction systémique généralisée :
      – Clin Infect Dis 1998;27:1321-1322.
      Un cas :
      – Therapie 2000;55:320-322.
      Trois cas décrits de DRESS syndrom (drug rash with eosinophilia and systemic symptoms) :
      – Presse Med 2000;29:1041-1042.
    9. TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN )
      Atteintes hépatites graves souvent de type cytolytique. Un cas survenu après 5 mois de traitement :
      – Int J STD AIDS 2000;11:336-337.
      Surtout fréquente dans les deux premiers mois de traitement:
      – information de l’AFSSPS (avril 2000)
    10. HEPATITE MIXTE (A CONFIRMER )
      Un cas sévère après 2 semaines de traitement. Réversible à l’arrêt :
      – Clin Infect Dis 1999;29:455-456.
    11. HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
      – Clin Infect Dis 1999;29:455-456.
    12. HEPATITE FULMINANTE (A CONFIRMER )
      Un cas au cours d’une trithérapie prophylactique chez une infirmière après piqûre au cours d’un prélèvement sanguin effectué chez un sidéen infecté d’autre part par le virus C:
      – JAMA 2000;284:2723

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Etude chez le rat, le lapin.
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      L’induction des iso-enzymes CYP3A par la névirapine peut entraîner une diminution des concentrations plasmatiques d’autres médicaments simultanément administrés et métabolisés de façon intensive par ce système. Peut nécessiter une modification de la posologie de ces médicaments.

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Passe dans le lait.
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    4. ENFANT
      Information manquante.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale :
    – Adulte : deux cents milligrammes par jour pendant les 2 premières semaines puis quatre cents milligrammes par jour. Cette instauration progressive réduirait la fréquence des éruptions cutanées.
    Si des troubles cutanés
    surviennent durant la période initiale, la posolgie ne doit pas être augmentée tant que les manifestations sont présentes.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    60
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 2 –
    REPARTITION
    lait

    – 3 –
    DEMI VIE
    30
    heure(s)

    – 4 –
    ELIMINATION
    80
    %
    voie rénale

    – 5 –
    ELIMINATION
    10
    %
    voie fécale

    Absorption
    Pic plasmatique (voisin de 2 microg/ml) 4 heures après une prise orale unique de 200 mg.
    Biodisponibilité par voie orale voisine de 93%. Non modifiée par la prise d’aliments, de didanosine ou d’antiacides.
    A l’état d’équilibre, les concentrations au
    nadir sont voisines de 4,5 microg/ml pour une posologie de 400 mg/j.

    Répartition
    La liaison aux protéines plasmatiques est voisine de 60%.
    Traverse la barrière placentaire.
    Passe dans le lait.
    Rapport LCR/plasma voisin de 0,45.

    Demi-Vie
    La demi-vie d’élimation est en moyenne de 30 heures.

    Métabolisme
    Subit une biotransformation intense par le système oxydatif du cytochrome P450, principalement CYP3A, conduisant à la formation de nombreux dérivés hydroxylés.
    Le métabolisme est auto-inductible conduisant à une augmentation de 1,5 à 2 fois de la
    clairance entre la première prise et 2 à 4 semaines de traitement.

    Elimination
    *Voie rénale : 80% de la dose sont éliminés dans les urines, presque exclusivement sous forme de métabolites.
    *Voie fécale : 10% de la dose sont éliminés dans les fèces.

    Bibliographie

    – Clin Immunother 1996;6:307-317.
    – Brochure scientifique produit VIRAMUNE 1997, BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE.
    – Clin Ther 1998;20:2-25.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr


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