INTERFERON BETA 1A

INTERFERON BETA 1A

Introduction dans BIAM : 6/1/1998
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    glycoprotéine recombinante de 166 acides aminés de séquence et d’état de glycosylation identique à l’interféron bêta humain naturel

    Ensemble des dénominations


    CAS : 145258-61-3
    USAN : INTERFERON BETA-1A

    autre dénomination : IFN-û 1A

    bordereau : 3109

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : INTERFERON BETA

    1. IMMUNOMODULATEUR (principale certaine)
    2. ANTIVIRAL (secondaire certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Le mécanisme de l’action dans la sclérose en plaques reste à préciser.
      Une augmentation de la synthèse et de la secrétion de TGF bêta (Transforming Growth Factor) pourrait contribuer à l’activité antiinflammatoire dans le traitement de la sclérose en plaques:
      – J Neuroimmunol 1998;91:73-81.
      Une réduction de l’infiltration du SNC par les leucocytes et une augmentation de l’expression de l’IL 10 pourraient contribuer à l’activité bénéfique au cours de la sclérose en plaques:
      – J Neuroimmunol 1999;93:8-14.
      L’activité dans la sclérose en plaques pourrait être dûe à une réduction de la production de TNF alpha et d’interferon gamma:
      – Neurology 1999;52:1729-1730 ET 1764-1770.
      L’inhibition sélective de l’expression de la NO synthétase inductible par les astrocytes pourrait contribuer à son activité anti-inflammatoire et cytoprotectrice au cours de la sclérose en plaques:
      – Ann Neurol 1998;43:384-387.
      Après 6 mois d’utilisation dans la sclérose en plaques, entraîne une baisse de la production d’interféron gamma et de TNF alfa sans augmentation des cytokines antiinflammatoires (IL4 et IL10) :
      – J Neuroimmunol 2000;103:202-210.

    1. IMMUNOMODULATEUR (principal)

    1. SCLEROSE EN PLAQUES (principale)
      L’indication figure dans l’AMM européenne.
      Etude multicentrique d’une posologie de 30 microgrammes 1 fois par semaine par voie IM sur 301 patients.
      Ralentissement de l’augmentation de volume des lésions, évaluées en IRM T2 :
      – Ann Neurol 1998;43:79-87.
      La posologie de 22 microgrammes 3 fois par semaine serait préférable :
      – Neurology 1999; 53:679-686.
      Etude randomisée sur 300 patients pendant 2 ans. Ralentissement de l’évolution :
      – Neurology 1997;49:358-363.
      Etude chez 560 patients: diminution de la fréquence des rechutes et augmentation de la durée des rémissions :
      – Lancet 1998;352:1486-1487 (éditorial) et1491-1497 et1498-1504.
      Permet une réduction du nombre de leucocytes dans le LCR qui pourrait être corrélée avec une amélioration clinique (étude sur 262 patients) :
      – J Neuroimmunol 1999;93:8-14.
      Activité à 44 microg 3 fois par semaine :
      – J Neurol Neurosurg Psychiatry 1999;67:451-456.
      Etude randomisée de 383 patients suivis pendant 3 ans. L’interféron bêta 1A utilisé dès la survenue du premier symptôme diminue la probabilité d’installation d’une SEP plus complète :
      – N Engl J Med 2000;343:898-904.
      Revue :
      – J Neuroimmunol 2000;107:167-173.
      Améliore le déficit cognitif et la mémoire. Etude randomisée de 166 patients traités pendant 2 ans:
      – Ann Neurol 2000;48:885-892
    2. SCLEROSE LATERALE AMYOTROPHIQUE (information négative)
      Résultats négatifs dans une étude sur 61 sujets atteints de formes légères à modérées, traités 6 mois à forte dose :
      – Neurology 2000;54:469-474.
    3. SYNDROME DE GUILLAIN-BARRE (à confirmer)
      En association aux immunoglobulines IV :
      – Biodrugs 2000;14:1-11.
    4. POLYARTHRITE RHUMATOIDE (à confirmer)
      Un traitement de 3 mois s’est montré efficace chez 10 patients:
      – Rheumatology 1999;38:362-369.
    5. POLYRADICULONEVRITE CHRONIQUE (à confirmer)
      A été actif chez 4 patients, en association avec les immunoglobulines :
      – Neurology 1999;53:1361-1363.
    6. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS C (à confirmer)
      Etude pilote chez 38 malades :
      – J Viral Hepat 1999:6:315-319.
      Essai randomisé chez des malades ne répondant pas à l’association ribavirine-interféron alfa : pas de différence significative en terme d’efficacité :
      – Scand J Gastroenterol 1999;34:928-933.
      Essai randomisé vs placebo chez 61 malades ayant une cirrhose secondaire à une hépatite B. Pas d’amélioration clinique, biochimique ni virologique :
      – Hepatogastroenterol 1999;46:3216-3222.
      Dans l’hépatite chronique à virus C, une administration biquotidienne serait supérieure à l’administration unique:
      – Hepatol Res 2000;18:310-319
      Réponse prolongée obtenue dans 19% des cas. Etude pilote chez 21 malades:
      – Liver 2000;20:437-441

    1. SYNDROME PSEUDOGRIPPAL (CERTAIN FREQUENT)
      Atteindrait jusqu’à 75% des patients. Débute 3 à 6h après l’injection et s’améliore dans les 24h. Pourrait être réduit par l’utilisation de demi -doses durant les 4 à 6 premières semaines et en pratiquant l’injection au coucher. L’administration de corticoïdes ou d’AINS réduit également les symptômes :
      – Neurology 1999;53:1622-1627.
    2. FIEVRE (CERTAIN FREQUENT)
    3. FRISSON (CERTAIN FREQUENT)
    4. ASTHENIE (CERTAIN FREQUENT)
    5. CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
    6. DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
    7. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
    8. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    9. ANOREXIE (CERTAIN RARE)
    10. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    11. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN RARE)
      Un cas décrit de polyarthrite aiguë :
      – Arthritis Rheum 1999;42:569-573.
    12. INSOMNIE (CERTAIN RARE)
    13. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    14. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
    15. NECROSE CUTANEE (CERTAIN )
      Au point d’injection. Plus fréquente chez la femme :
      – Neurology 1999;53:1622-1627.
    16. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
    17. PALPITATION (CERTAIN TRES RARE)
    18. ARYTHMIE (CERTAIN TRES RARE)
    19. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
    20. DEPRESSION (CONTROVERSE TRES RARE)
      Résultas contradictoires :
      – Neurology 1999;53:1622-1627.
    21. RISQUE SUICIDAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    22. LEUCOPENIE (CERTAIN RARE)
      Rarement grave et très généralement réversible. Nécessite une surveillance mensuelle durant les 3 premiers mois :
      – Neurology 1999;53:1622-1627.
    23. LYMPHOPENIE (A CONFIRMER )
      Rarement grave et très généralement réversible. Nécessite une surveillance mensuelle durant les 3 premiers mois :
      – Neurology 1999;53:1622-1627.
    24. NEUTROPENIE (A CONFIRMER )
      Rarement grave et très généralement réversible. Nécessite une surveillance mensuelle durant les 3 premiers mois :
      – Neurology 1999;53:1622-1627.
    25. THROMBOPENIE (CERTAIN RARE)
    26. ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
    27. CALCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    28. ANTICORPS ANTI-INTERFERON (CERTAIN TRES RARE)
    29. SYNDROME DE RAYNAUD (A CONFIRMER )
      Un cas sévère après un an de traitement chez une femme atteinte de SEP ; imputabilité probable :
      – Lancet 1998;352:878-879.
    30. SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas à localisation cutanée subaiguë chez un patient traité pour une sclérose en plaques:
      – Lancet 1998;352:1825-1826.
    31. MYASTHENIE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      Un cas (type d’interferon bêta non précisé) :
      – J Neurol Sci 1999;165:182-183.
    32. SCLEROSE EN PLAQUES(AGGRAVATION) (CERTAIN )
      L’aggravation de la spasticité et des paresthésies de même que la diminution de l’acuité visuelle s’observent surtout durant les12 premières semaine et peuvent être traitéès par un AINS associé ou non au baclofène ou bien par une réduction temporaire de la posologie :
      – Neurology 1999;53:1622-1627.
    33. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      Rarement grave et très généralement réversible. Nécessite une surveillance mensuelle durant les 3 premiers mois :
      – Neurology 1999;53:1622-1627.
    34. TROUBLE MENSTRUEL (A CONFIRMER )
      Atteindrait 28% des femmes préménopausiques selon un essai non confirmé :
      – Neurology 1999;53:1622-1627.
    35. DIABETE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit après 7 semaines de traitement, régressant à l’arrêt :
      – Intern Med 2000:39:146-149.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
    2. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    3. AVORTEMENT
      Risque accru chez l’animal.

    1. NON

    1. SYNDROME DEPRESSIF(ANTECEDENTS)
    2. DIABETE
      Risque d’accentuation.
    3. NEUTROPENIE
      Risque d’accentuation.
    4. THROMBOPENIE
      Risque d’accentuation.
    5. CONVULSIONS(ANTECEDENTS)
    6. ENFANT
      Information manquante.
    7. IMMUNODEPRESSION
    8. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    9. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    4. SYNDROME DEPRESSIF
      Risque de suicide.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie intramusculaire dans la sclérose en plaques évoluant par poussées : trente microgrammes une fois par semaine sous couverture d’antipyrétique.

    Dans l’hépatite chronique à virus C, une administration biquotidienne serait supérieure à
    l’administration unique:
    – Hepatol Res 2000;18:310-319

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    10
    heure(s)

    Demi-Vie
    La demi-vie est en moyenne de 10 heures.

    Bibliographie

    – Ann Neurol 1996;39:285-294.
    – Monographie produit AVONEX 1997, Laboratoire BIOGEN France (CREATION).
    – Neurology 1999;53:1622-1627 (EFFETS SECONDAIRES)

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts