TOLTERODINE L-TARTRATE
TOLTERODINE L-TARTRATE
Introduction dans BIAM : 13/5/1998
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
tartrate de (+)-(R)-2[alfa-[2-(diisopropylamino)éthyl]benzyl]-p-crésolMolécule(s) de base : TOLTERODINE
Mécanismes d’action
- principal
Antagoniste compétitif des récepteurs muscariniques, qui serait plus puissant au niveau du muscle lisse vésical qu’au niveau des glandes salivaires.
Un métabolite, le DD01, participe à l’activité.
- INCONTINENCE URINAIRE (principale)
Par hyperactivité vésicale: aussi efficace et mieux tolérée que l’oxybutinine:
– Br J Urol 1998;81:801-810.
Revue générale dans cette indication. Ne serait utile que chez les patients ne supportant pas l’oxybutynine :
– Ann Pharmacother 1999;33:1072-1082.
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
- SECHERESSE DE L’OEIL (CERTAIN FREQUENT)
- CONSTIPATION (CERTAIN FREQUENT)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN FREQUENT)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- SECHERESSE DE LA PEAU (CERTAIN FREQUENT)
- CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
- SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
- ANXIETE (CERTAIN RARE)
- PARESTHESIE (CERTAIN RARE)
- TROUBLE DE L’ACCOMMODATION (CERTAIN RARE)
- DOULEUR THORACIQUE (CERTAIN RARE)
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
- RETENTION D’URINE (CERTAIN TRES RARE)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
- ENTEROCOLITE
Entérocolite inflammatoire. - ADENOME PROSTATIQUE
- GROSSESSE
Tératogène et foetotoxique chez l’animal. - ALLAITEMENT
en l’absence d’informations contrôlées. - HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- GLAUCOME A ANGLE FERME
- MYASTHENIE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale :
– Adulte : quatre milligrammes par jour en 2 prises.
La posologie sera réduite de moitié en cas d’insuffisance hépatique sévère.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
à 3
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Pic plasmatique voisin de 2,5 microgrammes par litre, 2 heures et demi après une prise orale de 2 mg.
Biodisponibilité très variable suivant les sujets.Rapidement transformé en un métabolite actif, le DD01.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques voisine de 96% pour la tolterodine et de 60% pour le DD01.
Demi-Vie
3 heures
Allongée en cas d’insuffisance hépatique; néceessite de réduire la posologie.
Chez les sujets déficients en CYP 2 D6, la demi-vie est voisine de 10 heures. Ne nécessiterait pas de réduire la posologie car la fraction libre active de la
tolterodine est très inférieure à celle du DD01.
Métabolisme
Métabolisée au niveau hépatique par oxydation et alkylation sous l’action respectivement des CYP 2 D6 et 3 A4.Le CYP 2 D6 conduit à la formation de DD01 actif.Il existe des métaboliseurs lents déficients en CYP 2 D6 (7% des sujets caucasiens).
Elimination
Voie rénale.
77% de la dose administrée sont éliminés par les urines, principalement sous forme métabolisée.
Bibliographie
– Drugs 1998;55:813-822.
– Medical Letter Ed française 1998;20.
– Urology 1997;50:6A.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
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