MONTELUKAST SODIQUE

MONTELUKAST SODIQUE

Introduction dans BIAM : 18/5/1998
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    acide 2-[1[[[(R)-1-[3-[(E)-2-(7-chloroquinoléin-2-yl)éthényl]phényl]-3-[2-(1-hydroxy-1-méthyléthyl)phényl]propyl]sulfanyl]méthyl]cyclopropyl]acétique

    Ensemble des dénominations


    CAS : 151767-02-1
    DCIMr : MONTELUKAST SODIQUE

    bordereau : 3106

    code expérimentation : MK-476

    dcim : montélukast sodique

    sel ou dérivé : ZAFIRLUKAST

    Molécule(s) de base : MONTELUKAST

    1. ANTAGONISTE DES RECEPTEURS AUX LEUCOTRIENES (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Antagoniste compétitif et sélectif des leucotriènes D4 et E4. S’oppose à la bronchoconstriction induite par différents stimuli.
      Réduit l’infiltration cellulaire au niveau des voies aériennes.

    1. BRONCHODILATATEUR (principal)

    1. ASTHME (principale)
      Essai randomisé versus placebo positif chez 681 malades :
      – Arch Intern Med 1998;158:1213-1220.
      Essai randomisé dans l’asthme chronique: efficacité supérieure au placebo, mais légèrement inférieure à la béclométhasone inhalée :
      – Ann Intern med 1999;130:487.
      Plus efficace que le salmétérol contre la bronchoconstriction d’effort :
      – J Allergy Clin Immunol 1999;104:547-553.
      Dans l’asthme chronique l’association loratadine-montélukast est plus efficace que le montélukast seul. Essai randomisé :
      – Arch Intern Med 2000;160:2481-2488.
    2. ASTHME A DYSPNEE CONTINUE (principale)
      Formes modérées insuffisamment contrôlées par les traitements locaux (corticoïdes ou bêta-mimétiques).
    3. ASTHME D’EFFORT(PREVENTION) (principale)
      Essai randomisé versus placebo : le montélukast protège significativement contre l’asthme d’effort :
      – N Engl J Med 1998;339:147-152.
      Essai randomisé comparant montélukast per os versus salmétérol inhalé. L’efficacité du montélukast persisterait plusieurs semaines à la différence du salmétérol :
      – Ann Intern Med 2000;132:97-104.
    4. ASTHME DE L’ENFANT (principale)
      Efficacité démontrée dans l’asthme chez l’enfant de 6 à 14 ans à la dose de 5 mg/jour (étude multicentrique sur 336 enfants) , utilisable en tablettes à mâcher de 5 mg, augmente en moyenne de 8% le peak flow :
      – JAMA 1998;279:1181-1186.
      Revue de cette indication :
      – Drugs 2000;59(suppl 1):1-45.
    5. MIGRAINE(TRAITEMENT DE FOND) (à confirmer)
      Etude ouverte de 17 patients pendant 3 mois. Réduction de la fréquence des crises sévères mais non des autres :
      – Headache 2000;40:158-163.

    1. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    2. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    3. OEDEME (CERTAIN )
      50 cas rapportés à la pharmacovigilance de Grande Bretagne:
      – FDC Reports, Pink Sheets, Prescription Pharmaceuticals and Biotechnology 1998;60:17.
    4. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN )
      15 cas rapportés à la pharmacovigilance de Grande Bretagne:
      – FDC Reports, Pink Sheets, Prescription Pharmaceuticals and Biotechnology 1998;60:17.
    5. REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN )
      10 cas rapportés à la pharmacovigilance de Grande Bretagne: (oedeme de Quincke ou urticaire)
      – FDC Reports, Pink Sheets, Prescription Pharmaceuticals and Biotechnology 1998;60:17.
    6. PNEUMONIE A EOSINOPHILES (A CONFIRMER )
      1 cas après 4 mois de traitement :
      – Thorax 1999;54:558-560.
    7. DOULEUR THORACIQUE (CERTAIN )
      7 cas rapportés à la pharmacovigilance de Grande Bretagne:
      – FDC Reports, Pink Sheets, Prescription Pharmaceuticals and Biotechnology 1998;60:17.
    8. TREMBLEMENT (CERTAIN )
      5 cas rapportés à la pharmacovigilance de Grande Bretagne:
      – FDC Reports, Pink Sheets, Prescription Pharmaceuticals and Biotechnology 1998;60:17.
    9. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN )
      5 cas rapportés à la pharmacovigilance de Grande Bretagne:
      – FDC Reports, Pink Sheets, Prescription Pharmaceuticals and Biotechnology 1998;60:17.
    10. VERTIGE (CERTAIN )
      4 cas rapportés à la pharmacovigilance de Grande Bretagne:
      – FDC Reports, Pink Sheets, Prescription Pharmaceuticals and Biotechnology 1998;60:17.
    11. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN )
      3 cas rapportés à la pharmacovigilance de Grande Bretagne:
      – FDC Reports, Pink Sheets, Prescription Pharmaceuticals and Biotechnology 1998;60:17.
    12. GLOMERULONEPHRITE (A CONFIRMER )
      Un cas associé à une éosinophilie après 4 mois de traitement :
      – Nephrol Dial Transplant 2000;15:1054-1055.
    13. SYNDROME DE CHURG ET STRAUSS (A CONFIRMER )
      Un cas décrit chez un patient de 72 ans n’ayant pas utilisé de corticoïdes durant les 3 mois précédents :
      – Thorax 2000;55:805-806.
      Ne serait pas la cause directe du syndrome qui serait plutôt sous-jacent et démasqué par l’arrêt du traitement :
      – Chest 2000;117:708-713
    14. ERYTHEME NOUEUX (A CONFIRMER )
      Un cas chez un homme ayant présenté la même réaction un an auparavant à la suite d’une prise de zileuton (médicament de l’asthme chronique) :
      – Mayo Clin Proc 2000;75:643-645.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
    2. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Etude chez le rat, le lapin.

    1. NON

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles par voie orale :
    – Adulte : dix milligrammes par jour de préférence le soir au coucher.
    – Enfants de 6 à 14 ans : cinq milligrammes de préférence le soir au coucher.
    Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les sujets âgés, les
    sujets présentant une insuffisance rénale ou une insuffisance hépatique légère à modérée.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    99
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 2 –
    DEMI VIE
    5
    heure(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    Absorption
    Pic plasmatique 3 heures après une prise orale.
    Biodisponibilité voisine de 60%, peu influencée par la prise d’aliments.

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques : 99%.

    Demi-Vie
    La demi-vie d’élimination est en moyenne de 5 heures.

    Métabolisme
    Fortement métabolisé.

    Elimination
    Voie fécale : principale voie d’élimination.

    Bibliographie

    – Br J Clin Pharmacol 1995;40:277-280.
    – Biopharm Drug Dispos 1997;18:769-777.
    – JAMA 1998;279:1181-1186.
    – Drugs 1998;56:251-257.
    – Ann Pharmacother 1999;33:1299-1314.(Revue générale)
    – Drugs 2000;59:891-928.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Données en date de janvier 2000.

    • SINGULAIR (SUISSE)

    Retour à la page d’accueil

Similar Posts