ROPIVACAINE CHLORHYDRATE
ROPIVACAINE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 26/5/1998
Dernière mise à jour : 5/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
chlorhydrate de S(-)-1-propyl-2′-6′-pipécoloxylidideEnsemble des dénominations
DCIMr : CHLORHYDRATE DE ROPIVACAINE
autre dénomination : CHLORHYDRATE DE ROPIVACAINE
bordereau : 3097
dcim : chlorhydrate de ropivacaïne
sel ou dérivé : BUPIVACAINE
sel ou dérivé : MEPIVACAINEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : ROPIVACAINE
- ANESTHESIQUE LOCAL (principale certaine)
- ANESTHESIQUE DE CONDUCTION (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Anesthésique local de type amide, constitué d’un énantiomère lévogyre pur, agissant par blocage des canaux sodiques membranaires, de longue durée d’action et de faible toxicité sur le SNC et l’appareil cardiovasculaire.
Puissance voisine de la bupivacaine. Possèderait une meilleure différenciation sensitivo-motrice.
Exerce une activité vasoconstrictrice.
Possède une activité antiagrégante plaquettaire aux concentrations atteintes après injection épidurale :
– Anaesthesia 2001;56:15-18.
- ANESTHESIQUE LOCAL (principal)
- ANESTHESIQUE DE CONDUCTION (principal)
- ANALGESIQUE (principal)
- ANESTHESIE LOCALE (principale)
- ANESTHESIE PERIDURALE (principale)
- DOULEUR POSTOPERATOIRE (principale)
- HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- CRISE CONVULSIVE (A CONFIRMER )
Un cas au cours d’une anesthésie par bloc du plexus brachial :
– Anesth Analg 1997;85:1128-1129.
Convulsions généralisées: un cas lors d’une injection veineuse accidentelle au cours d’une épidurale:
– Br J Anaesth 1998;80:843-844.
Un cas après injection épidurale pour une césarienne:
– Ann Pharmacother 2001;35:311-313
- INSUFFISANCE RENALE
Acidose et hypoprotidémie peuvent augmenter le risque de toxicité. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- SPORTIFS
Substance soumise à certaines restrictions :
– Journal Officiel du 7 Mars 2000.
- HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
Et aux anesthésiques locaux à liaison amide. - HYPOVOLEMIE
Risque d’hypotension artérielle brutale. - GROSSESSE
Information manquante. - ALLAITEMENT
Information manquante.
Voies d’administration
– 1 – EPIDURALE
– 2 – PERINEURALE
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle en injection locale chez l’adulte :
– Anesthésie chirurgicale : sept milligrammes et demi à deux cents miligrammes sous forme d’une solution à 7,5%.
– Traitement de la douleur aiguë : deux milligrammes à deux cents milligrammes sous forme
d’une solution à 2%.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
95
%
lien protéines plasmatiques
– 2 –
DEMI VIE
1.80
heure(s)
– 3 –
ELIMINATION
86
%
voie rénaleRépartition
Fixation aux protéines plasmatiques : 95%.
Demi-Vie
La demi-vie terminale est en moyenne de 1,8 heures.
Métabolisme
Entièrement métabolisée au niveau du foie par hydroxylation aromatique formant la 3-hydroxy-ropivacaïne et la 2-hydroxy-méthyl-ropivacaïne.
Elimination
*Voie rénale : 86% de la dose sont éliminés dans les urines.
Bibliographie
– Anesth Analg 1989;69:563-569.
– Br J Anaesth 1996;76:300-307.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr