TROGLITAZONE

TROGLITAZONE

Introduction dans BIAM : 30/11/1998
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    5-[[4-[(3,4-dihydro-6-hydroxy-2,5,7,8-tétraméthyl-2H-1-benzopyran-2-yl)méthoxy]phényl]méthyl]-2,4-thiazolidinedione

    Ensemble des dénominations


    CAS : 97322-87-7
    DCIR : TROGLITAZONE

    bordereau : 3114

    code expérimentation : CI-991

    code expérimentation : CS-045

    code expérimentation : GR92132

    rINN : TROGLITAZONE

    Classes Chimiques


    1. HYPOGLYCEMIANT (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      En augmentant la sensibilité à l’insuline , réduit la glycémie et l’insulinémie chez le diabétique de type 2.
      Pourrait prévenir ou ralentir la perte des cellules bêta par lipoapoptose :
      – Proc Natl Acad Sci USA 1999;96:11513-11518.
      Sa fixation sur les récepteurs PPAR-gamma des macrophages pourrait, en inhibant leur activation, être à l’origine d’une propriété antiathéromarteuse:
      – Arterioscler Thromb Vasc Biol 2001;21:295-296

    1. ANTIDIABETIQUE (principal)

    1. DIABETE NON INSULINODEPENDANT (principale)
      Essai randomisé versus placebo :
      – Ann Intern Med 1998;128:176-185.
      Editorial :
      – N Engl J Med 1998;338:908-909.
      Essai randomisé : la troglitazone et la metformine aurait un effet équivalent pour améliorer le contrôle glycémique :
      – N Engl J Med 1998;338:867-872.
      Essai randomisé : l’association de troglitazone à l’insuline améliorerait le contrôle glycémique :
      – N Engl J Med 1998;338:861-866.
      Revue de cette indication:
      – Drugs 1999;57:409-438.
      Améliorerait l’efficacité des sulfonylurées:
      – Diabetic Med 1999;16:147-153.
    2. LIPODYSTROPHIE (à confirmer)
      Essai ouvert chez 20 sujets atteints de diabète lipoatrophique. La troglitazone améliore le contrôle métabolique et augmente la masse graisseuse. Il existe cependant un risque notable d’hépatotoxicité :
      – Ann Intern Med 2000;133:263-274.

    1. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    2. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    3. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    4. DIARRHEE (CERTAIN )
    5. INFECTION (CERTAIN RARE)
    6. OEDEME (CERTAIN TRES RARE)
    7. OEDEME PULMONAIRE (A CONFIRMER )
      Un cas après 4 mois de traitement chez un patient âgé insuffisant rénal :
      – Ann Pharmacother 2001;35:123-124.
    8. TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      L’hépatotoxicité a entrainé un retrait du marché au Royaume Uni en 1997, quelques semaines après la sortie du produit, et une mise en garde très longue sur la notice du produit aux USA.
      Une toxicité hépatique serait à l’origine selon les sources de 26 à 14 morts aux USA. Une demande de retrait du marché US est en cours :
      – Scrip 1998;2357:22.
      150 cas d’hépatite ont été rapportés à la FDA dont 6 cas fatals :
      – N Engl J Med 1998;338:916-917.
      – Reactions 1998;695:2.
      Un cas après 20 semaines de traitement, d’issue fatale :
      – Ann Intern Med 1999;130:163-164.
      Un cas fatal après 7 mois de tritement :
      – Am J Gastroenterol 2000;95:557-558.
      Demande de retrait aux USA pour toxicité hépatique :
      – Media Release 21 Mar 2000.
      Autres références :
      – Dig Dis Sci 2000;45:210-214.
      – Diabetic Med 2000;17:414-415.
      Un cas décrit :
      – Dig Dis Sci 2000;45:1039-1042.
    9. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE (CERTAIN )
      – Am J Gastroenterol 2000;95:557-558.
    10. HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN )
      150 cas recensés aux Etats-Unis par la FDA :
      – Prescrire 1998;18:115.
    11. HEPATITE FULMINANTE (CERTAIN )
      Trois décès et une transplantation hépatique :
      – Prescrire 1998;18:115.
      Un cas après 4 mois de traitement :
      – Diabetes Care 1999;21:2140-2143.
      Trois cas décrits :
      – Dig Dis Sci 2000:45:549-553.
      Un cas décrit d’hépatite ‘subfulminante’, d’évolution fatale :
      – Hum Pathol 2000;31:250-253.
      Un cas décrit d’hépatite ‘subfulminante’ :
      – Ann Intern Med 2000;132:677.
      Un cas décrit d’évolution fatale :
      – J Diabetes Complications 2000;14:175-177.
    12. HEPATITE MIXTE (CERTAIN )
      Apparaîtrait chez 1,9% des patients (2 cas décrits) :
      – Am J Gastroenterol 2000;95:272-276.
      Deux cas sévères lentement réversibles à l’arrêt du traitement:
      – Dig Dis Sci 2000:45:210-214
      Un cas traité avec succès par la prednisone:
      – Ann Inten Med 2000;133:751
      Un cas ayant débuté après 4 mois de traitement:
      – Dig Dis Sci 2000;45:1039-1042
    13. ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
    14. VERTIGE (A CONFIRMER )
    15. ASTHENIE (A CONFIRMER )
    16. RHINITE (A CONFIRMER )
    17. PHARYNGITE (A CONFIRMER )
    18. CEPHALEE (A CONFIRMER )
    19. POLYARTHRITE (CERTAIN )
      Un cas d’aggravation d’une polyarthrite rhumatoïde :
      – Arch Intern Med 2000;160:118-119.
    20. RHABDOMYOLYSE (A CONFIRMER )
      Un cas aigu:
      – Diabetes Care 2000;23:421-422

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      Le produit a une toxicité hépatique potentielle, rare mais sévère (retrait du marché pour cette cause en UK.

    1. GROSSESSE
      En l’absence d’information.
    2. ALLAITEMENT
      En l’absence d’information.
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale :
    Adulte : deux à quatre cents milligrammes en une prise par jour.
    Dose maximale : six cents milligrammes par jour.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    à 9
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    Absorption
    Pic plasmatique 2 à 3 heures après une prise orale .
    La biodisponibilité est fortement accrue par la prise d’aliments.

    Répartition
    Fortement lié aux protéines plasmatiques.

    Demi-Vie
    9 heures.

    Métabolisme
    Formation d’un sulfométabolite.

    Elimination
    Voie fécale:
    Voie principale d’élimination;

    Bibliographie

    – Drugs 1997;54:89-101.
    – Ann Pharmacother 1998;32:337-348.
    – Am J Health-Syst Pharm 1998;55:905-925.
    – Drugs 1999;57:409-438.
    – Ann Intern Med 2000;134:61-71 (Revue des effets non hypoglycémiants)

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr


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