BETAMETHASONE

BETAMETHASONE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 3/4/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    9 alpha-fluoro-11 bêta,17 alpha,21-trihydroxy-16 bêta-méthylprégna-1,4-diène-3,20-dione

    Ensemble des dénominations

    BAN : BETAMETHASONE

    CAS : 378-44-9

    DCF : BETAMETHASONE

    DCIR : BETAMETHASONE

    USAN : BETAMETHASONE

    autre dénomination : BETA-DEXAMETHASONE

    autre dénomination : FLUBENISOLONE

    autre dénomination : 9 ALPHA-FLUORO-16 BETA-METHYLPREDNISOLONE

    bordereau : 12

    code expérimentation : NSC-39470

    code expérimentation : Sch-4831

    rINN : BETAMETHASONE

    sel ou dérivé : CLOBETASOL PROPIONATE

    sel ou dérivé : BETAMETHASONE DIPROPIONATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : BETAMETHASONE

    Regime : liste I

    1. GLUCOCORTICOIDE (principale certaine)
      30 fois plus actif que le cortisol.
    2. ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
      25 fois plus actif que le cortisol.
    3. ANTIINFLAMMATOIRE STEROIDIEN (principale certaine)
      25 fois plus actif que le cortisol.
    4. IMMUNOSUPPRESSEUR (principale certaine)
    5. ANTIALLERGIQUE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Anti-inflammatoire mixte agissant dans l’inflammation primaire et secondaire au stade aigu de l’inflammation: stabilise la membrane lysosomiale pendant la phase catabolique protéolytique et augmente le tonus capillaire pendant la phase réactionnelle vasculaire exsudative.
      Agit au stade du granulome pendant la phase anabolique proliférative: inhibition de la prolifération des fibroblastes, de la synthèse des mucopolysaccharides, de la formation du collagène.
    2. secondaire
      Le méthyl-16, fluor-9 entrainent une augmentation de l’activité anti-inflammatoire et une diminution de l’activité minéralocorticoïde.
      le fluor-9 donne une affinité dermotrope.

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
    2. ANTIALLERGIQUE (principal)
    3. IMMUNOSUPPRESSEUR (principal)
    4. ANTIPRURIGINEUX (principal)
    5. ANTIMITOTIQUE (principal)
      ADJUVANT

    1. RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU (principale)
    2. POLYARTHRITE RHUMATOIDE (principale)
    3. LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINE (principale)
    4. PERIARTERITE NOUEUSE (principale)
    5. DERMATOMYOSITE (principale)
    6. MALADIE DE HORTON (principale)
    7. ASTHME (principale)
      – Drugs 1974;8:241-245.
    8. ETAT DE MAL ASTHMATIQUE (principale)
    9. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE (principale)
    10. CHOC SEPTIQUE (principale)
    11. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE (principale)
    12. HEPATITE AUTO-IMMUNE (principale)
    13. OEDEME CEREBRAL (principale)
      Revue générale des essais randomisés concernant l’efficacité des corticoïdes dans cette indication: efficacité incertaine:
      – BMJ 1997;314:1855-1859.
    14. PARALYSIE FACIALE PERIPHERIQUE (principale)
    15. NEPHROSE LIPOIDIQUE (principale)
    16. SYNDROME NEPHROTIQUE (principale)
      – Drugs 1974;8:438-447.
    17. LEUCEMIE (principale)
    18. SYNDROME LYMPHOPROLIFERATIF (principale)
    19. CANCER METASTASE (principale)
      Syndromes douloureux et inflammatoires.
    20. GREFFE D’ORGANES (principale)
    21. CHOC ANAPHYLACTIQUE (principale)
    22. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (principale)
    23. ANEMIE HEMOLYTIQUE (principale)
    24. PURPURA THROMBOPENIQUE IDIOPATHIQUE (principale)
    25. THYROIDITE SUBAIGUE (principale)
      Dans les formes sévères
    26. EXOPHTALMIE MALIGNE (principale)
    27. UVEITE (principale)
    28. IRITIS (principale)
    29. PEMPHIGUS (principale)

    1. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    2. ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    3. ULCERE GASTRIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE

      L’arrêt du traitement ne sera décidé qu’en tenant compte de la pathologie de fond.

    4. ULCERE DUODENAL (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE

      L’arrêt du traitement ne sera décidé qu’en tenant compte de la pathologie de fond.

    5. HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    6. ULCERATION DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Avec risque de perforation digestive.
      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    7. PANCREATITE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.
      La corticothérapie prolongée induit une hypersecrétion protéïque pancréatique qui est peut-être à l’origine de ces lésions :
      – Gastroenterol Clin Biol 1978;2:139.

    8. HYPERTRIGLYCERIDEMIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    9. CALCIURIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    10. HYPERCOAGULABILITE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    11. INSUFFISANCE SURRENALE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT

      Avec atrophie surrénalienne.

    12. GOITRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    13. RETARD DE CROISSANCE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    14. GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    15. DIABETE STEROIDIEN (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    16. ATROPHIE CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    17. OSTEOPOROSE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    18. FRACTURE PATHOLOGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    19. OSTEONECROSE ASEPTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    20. RESISTANCE AUX INFECTIONS(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Effet lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    21. MYOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    22. AMENORRHEE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Effet lié aux propriétés glucocoticoïdes.

    23. CATABOLISME AZOTE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    24. SYNDROME CUSHINGOIDE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Un cas, après utilisation sous forme de gouttes nasales pendant un an (sel de béthaméthasone non précisé) :
      – Postgrad Med J 1995;71:231-232.
      2 cas après utilisation de gouttes nasales à 0,1% pendant 19 et 27 mois chez des enfants:
      – BMJ 1998;317;739-740.
      Un cas après administration rectale pour une rectocolite hémorragique chez un patient âgé (ce serait le premier cas par cette voie):
      – Ther Drug Monitor 1998;20:387-389.

    25. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
      FORTE DOSE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    26. TROUBLE PSYCHIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
      FORTE DOSE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    27. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
      FORTE DOSE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    28. GLAUCOME(AGGRAVATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS PREDISPOSES
      TRAITEMENT PROLONGE
      FORTE DOSE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    29. ULCERATION CORNEENNE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    30. ATROPHIE CORNEENNE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    31. CATARACTE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    32. PTOSIS (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    33. MYDRIASE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    34. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN )
      Un cas, avec oedème de quincke et infarctus du myocarde immédiatement après injection intramusculaire (sel de bêtaméthasone non précisé) :
      – Ann Emerg Med 1996;27:674-675.

    1. RISQUE TERATOGENE DISCUTE
      Les résultats des enquêtes épidémiologiques qui font ressortir une légère augmentation de la fréquence des malformations doivent être interprétés avec réserve cas il s’agit de grossesse pathologiques.
      Dans la pratique, les corticoïdes peuvent être administrés à la femme enceinte lorsqu’il existe une indication précise.
    2. TOXICITE PERINATALE
    3. INSUFFISANCE SURRENALE AIGUE NEONATALE
      Chez le nouveau-né dont la mère a pris des corticoïdes à hautes doses au voisinage du terme.

    1. RISQUE MODERE
      ACCOUTUMANCE REALISANT UNE VERITABLE TOXICOMANIE AUX CORTICOIDES POSSIBLE.DANS CE CAS,LA DIMINUTION DE LA POSOLOGIE ENTRAINE IMMEDIATEMENT LA DISPARITION DE LA SENSATION DE BIEN- ETRE

    1. SPORTIFS
      Substance soumise à certaines restrictions :
      – Journal Officiel du 7 Mars 2000.
      L’administration des corticostéroïdes par voie orale, par voie rectale et par injection systémique est interdite.
      L’administration par inhalation et par voies anale, auriculaire, dermatologique, nasale et ophtalmologique n’est pas interdite.
      Les injections locales et intra-articulaires de corticostéroïdes ne sont pas interdites mais, lorsque le règlement d’une autorité responsable le prévoit, une notification peut s’avérer nécessaire.
    2. SUJET AGE
    3. GROSSESSE
    4. ENFANT
    5. GLAUCOME
      En raison de l’augmentation de la pression intra-oculaire.
      Terrain : sujets génétiquement prédisposés.
      Surveillance ophtalmologique régulière en cas de traitement prolongé, surtout chez les sujets âgés:
      – Lancet 1997;350:979-982.
    6. MALADIE INFECTIEUSE
    7. EPILEPSIE
    8. HYPERLIPIDEMIE
    9. ATHEROME
    10. INSUFFISANCE RENALE
    11. HYPERTENSION ARTERIELLE
    12. ULCERE GASTRIQUE(ANTECEDENT)
    13. ULCERE DUODENAL(ANTECEDENT)

    1. ULCERE GASTRODUODENAL
      Contre-indication relative ou absolue selon l’état pathologique du sujet.
    2. ULCERE GASTRIQUE EVOLUTIF
    3. ULCERE DUODENAL EVOLUTIF
    4. DIABETE
      Contre-indication relative ou absolue selon l’état pathologique du sujet.
    5. ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
      Contre-indication relative ou absolue selon l’état pathologique du sujet.
    6. INFECTION VIRALE
      Contre-indication relative ou absolue selon l’état pathologique du sujet.
    7. TUBERCULOSE
      Contre-indication relative ou absolue selon l’état pathologique du sujet.
    8. KERATITE HERPETIQUE
    9. ENFANT
      – Austr J Pharm 1974;55:136.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
    – dans les affections chroniques:
    Un demi à un milligramme par jour, augmenter progressivement jusqu’à la posologie la plus faible assurant l’effet thérapeutique.
    – dans les affections aiguës:
    deux à trois
    milligrammes par 24 heures.
    – dans l’hyperplasie congénitale des surrénnales:
    Un demi à un milligramme et demi par jour.

    la posologie est à adapter à chaque cas.
    Avant d’instaurer le traitement, vérifier l’état digestif, l’état neuropsychique, la
    tension artérielle, l’absence d’infection tuberculeuse, le poids, la glycémie, l’ionogramme sanguin, faire une radio vertébrale.
    La surveillance d’un traitement prolongé porte sur le poids, la pression artérielle tous les 15 jours, puis tous les 2 mois,
    la kaliémie, la créatininémie, la glycémie chaque mois au début, puis tous les 3 mois; radiographie pulmonaire et du rachis tous les 6 mois.
    Le malade est prévenu qu’il doit signaler toute anomalie.
    L’arrêt du traitement doit être extrèmement progressif
    en cas de traitement prolongé.

    Administration alternée recommandée en cas de traitement prolongé: la dose de 48 heures est donnée en 1 seule fois, tous les 2 jours: l’activité est comparable (sauf pour les effets immunosuppresseurs), et l’importance et
    la fréquence des effets secondaires sont diminuées.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    5
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    – 5 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Résorption intestinale.

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques, principalement avec l’albumine, et avec la transcorbine.
    Passe dans le lait.

    Demi-Vie
    5 h.

    Métabolisme
    Hépatique:
    Réduction sur les doubles liaisons du cycle A.
    Réduction des groupes carbonyles en 3 et 20, donnant des composés inactifs.

    Elimination
    Voie rénale:
    Elimination des métabolites sulfoconjugués et glycuroconjugués hydrosolubles.
    Voie biliaire.
    Pour une faible partie.
    Voie fécale:

    Bibliographie

    – Ann rev pharmacol toxicol 1977;17:511-527.
    – Drugs 1975;10:426-436.
    – Rev Prat 1975;25:1073-1208.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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