BETAMETHASONE ACETATE
BETAMETHASONE ACETATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
9 alpha-fluoro-11 bêta,17 alpha,21-trihydroxy-16 bêta-méthylprégna-1,4-diène-3,20-dione 21-acétateEnsemble des dénominations
BANM : BETAMETHASONE ACETATE
CAS : 987-24-6
DCIM : ACETATE DE BETAMETHASONE
autre dénomination : ACETATE DE BETAMETHASONE
bordereau : 13
rINNM : BETAMETHASONE ACETATE
sel ou dérivé : BETAMETHASONE DIPROPIONATE
sel ou dérivé : CLOBETASOL PROPIONATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : BETAMETHASONE
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE STEROIDIEN (principale certaine)
- IMMUNOSUPPRESSEUR (principale certaine)
- GLUCOCORTICOIDE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
L’hormone :
– diffuse à travers la membrane cellulaire.
– se lie à un récepteur cytosolique formant un complexe avec des protéines de chocs thermiques (HSP 90 et 70) et une immunophiline p59. Après dimérisation, le complexe stéroïde récepteur se lie à des séquences de DNA spécifiques (éléments de réponse aux corticoïdes ou GRE).
– module la transcription des gènes sensibles aux corticoïdes par une interaction avec des facteurs de transcription (protéines cytoplasmiques ou nucléaires).
– augmente la transcription et/ou la stabilité du RNAm codant pour des protéines responsables de l’action des glucocorticoïdes.
– réprime certains gènes au niveau transcriptionnel en interagissant avec les facteurs nucléaires nécessaires à l’activation de ces gènes.
– augmente la dégradation du RNAm ou inhibe la synthèse ou la sécrétion des protéines ou des cytokines.Les effets bilogiques de l’action anti-inflammatoire se traduisent par :
– inhibition de la perméabilité vasculaire qui permet le recrutement des globules blancs vers le site de l’inflammation.
– inhibition des évènements moléculaires liés à l’activation des globules blancs et à leur adhésion aux cellules endothéliales :
* expression du complexe majeur d’histocompatibilité type II,
* expression des molécules d’adhésion cellulaire (ELAM 1, ICAM 1),
* la sécrétion des protéines du complément C3 et le facteur B,
* l’activité de l’IL1,
* l’expression des cycloexogénases de type 2 (cox2) prévenant ainsi la production de prostaglandines,
* la production des métabolites de l’acide arachidonique pro-inflammatoire (inhibe l’activité de la phospholipase A2 en stimulant la synthèse de lipocortine ou annexine I).
– blocage de la sécrétion d’IL 1, IL 6, TNF alpha.
– diminution de la production et du largage des leucotriènes.
– dépression de l’activité tumoricide et bactéride des macrophages et leur différenciation.
– effet immunosuppresseur sur les lymphocytes T et inhibition de la sécrétion des cytokines par ces lymphocytes T.
– inhibition de la prolifération des lymphocytes B et des cytokines impliquées dans la synthèse des immunoglobulines(IL 1 à IL 6).
Références bibliographiques :
– Immunol Rev 1980;51:337-357.
– J Immunol 1980;124:2828-2833.
– Prog Biochem Pharmacol 1985;20:55-62.
– Am Rev Respir Dis 1990;141,Suppl:18-21.
– Med Sci 1990,10:1003-1006.
– Eur J Immunol 1990;20:2439-2443.
– Proc Natl Acad Sci USA 1992;89:3917-3921.
– J Neuroimmunol 1992;40:281-286.
– Science 1992;258:1598-1604.
– Ann Intern Med 1993;119:1198-1208. - secondaire
* activité granylate cyclase du récepteur qui altère le potentiel électrique des cellules.
* stimulation de la reproduction des cellules alvéolaires de type II augmentant la production de surfactant pulmonaire :
– J Clin Invest 1980;66:504-510.
– Radiat Res 1988;115:543-549.
– Radiat Res 1988;113:112-119.
*Méthyl 16, Fluor 9 entraînent une augmentation de l’activité antiinflammatoire et une diminution de l’activité minéralocorticoïde. Fluor 9 donne une affinité dermotrope.
Dérivé insoluble sous forme d’acétate : action prolongée.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- ANTIALLERGIQUE (principal)
- IMMUNOSUPPRESSEUR (principal)
- COLLAGENOSE (principale)
- ARTHROSE (principale)
En poussées. - TENDINITE (principale)
- BURSITE (principale)
- MALADIE DE DUPUYTREN (principale)
- ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
ULCERE GASTRO-DUODENAL ANCIEN
ULCERE GASTRO-DUODENAL RECENT
ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN ASSOCIE
FORTE DOSEAvec risque de perforation.
- HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN RARE)
- GASTRODUODENITE (CERTAIN FREQUENT)
- ABCES AU POINT D’INJECTION (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
INJECTION LOCALE - INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
TRAITEMENT CONTINU
TRAITEMENT PROLONGE
ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT - KALIEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
TRAITEMENT CONTINU
TRAITEMENT PROLONGE - RETENTION HYDROSODEE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
TRAITEMENT CONTINU
TRAITEMENT PROLONGE - ATROPHIE MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
TRAITEMENT CONTINU
TRAITEMENT PROLONGE - RETARD DE CROISSANCE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
TRAITEMENT CONTINU
TRAITEMENT PROLONGE - RESISTANCE AUX INFECTIONS(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
TRAITEMENT CONTINU
TRAITEMENT PROLONGEEffet lié aux propriétés glucocorticoïdes.
- ARTHRITE SEPTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Voie intra-articulaire - ARTHRITE MICROCRISTALLINE (CERTAIN RARE)
Voie intra-articulaire - HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
TRAITEMENT CONTINU
TRAITEMENT PROLONGE - GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
DIABETE SUCRE LATENT
POSOLOGIE ELEVEE
TRAITEMENT CONTINU
TRAITEMENT PROLONGE - SYNDROME CUSHINGOIDE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
TRAITEMENT CONTINU
TRAITEMENT PROLONGEUn cas, après utilisation sous forme de gouttes nasales pendant un an (sel de béthaméthasone non précisé) :
– Postgrad Med J 1995;71:231-232. - CATABOLISME AZOTE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
VOIE GENERALE - OSTEOPOROSE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
TRAITEMENT CONTINU
TRAITEMENT PROLONGE - OSTEONECROSE ASEPTIQUE (CERTAIN RARE)
- TROUBLE PSYCHIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
VOIE GENERALE - EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
VOIE GENERALE - PSYCHOSE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
VOIE GENERALE - HYPERTENSION INTRACRANIENNE (CERTAIN TRES RARE)
- CATARACTE (CERTAIN TRES RARE)
– Int Ophthalmol Clin 1993;33:135-139. - GOITRE (CERTAIN TRES RARE)
- FRAGILITE CAPILLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
TRAITEMENT CONTINU
TRAITEMENT PROLONGE - ATROPHIE CUTANEE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
INJECTION LOCALE - MYCOSE CUTANEE (A CONFIRMER )
Un cas de mycose cutanée (à Alternaria), après deux ans de traitement en lavement rectal (sel de bêtaméthasone non précisé) :
– Acta Derm Venereol 1995;75:328-329. - GLAUCOME CHRONIQUE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
VOIE LOCALE
TRAITEMENT PROLONGE– Int Ophthalmol Clin 1993;33:135-139.
En instillation oculaire et pommade ophtalmique.
Traitement prolongé d’un an environ.
Disparaît habituellement à l’arrêt du traitement. - CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN )
Un cas, avec oedème de quincke et infarctus du myocarde immédiatement après injection intramusculaire (sel de bêtaméthasone non précisé) :
– Ann Emerg Med 1996;27:674-675.
- SPORTIFS
Substance soumise à certaines restrictions :
– Journal Officiel du 7 Mars 2000.
L’administration des corticostéroïdes par voie orale, par voie rectale et par injection systémique est interdite.
L’administration par inhalation et par voies anale, auriculaire, dermatologique, nasale et ophtalmologique n’est pas interdite.
Les injections locales et intra-articulaires de corticostéroïdes ne sont pas interdites mais, lorsque le règlement d’une autorité responsable le prévoit, une notification peut s’avérer nécessaire. - ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
- TROUBLES PSYCHIQUES
- OSTEOPOROSE
- HYPERTENSION ARTERIELLE
- GROSSESSE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- ETAT INFECTIEUX
- ASEPSIE RIGOUREUSE
Condition(s) Favorisante(s) :
LOCALE - GLAUCOME
En raison de l’augmentation de la pression intra-oculaire.
Terrain : sujets génétiquement prédisposés.
Surveillance ophtalmologique régulière en cas de traitement prolongé, surtout chez les sujets âgés:
– Lancet 1997;350:979-982.
- ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
- CIRRHOSE
Cirrhose alcoolique avec ascite. - KERATITE HERPETIQUE
- HEPATITE VIRALE
- INFECTION LOCALE
Condition(s) Exclusive(s) :
LOCALE
Voies d’administration
– 1 – OCULAIRE
– 2 – ORALE
– 3 – APPLICATION CUTANEE
Posologie et mode d’administration
Commercialisé en association avec le phosphate pour donner le Célestène chronodose.
Surveillance du traitement : comme pour toute corticothérapie locale ou générale.
Par voie locale: asepsie rigoureuse..
Surveillance ophtalmologique régulière en cas de
traitement prolongé.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénale
– 2 –
ELIMINATION
voie biliaireRépartition
Lié à 90% aux protéines plasmatiques.
A faible concentration, liaison avec la transcortine.
A forte concentration, liaison avec l’albumine et augmentation de la forme libre.
Métabolisme
Hépatique: réduction sur les doubles liaisons du cycle A.
Réduction des groupes carbonylés en 3 et 20 donnant des composés inactifs.
Elimination
Voie rénale:
Métabolites sulfoconjugués et glucuroconjuguéd hydrosolubles.
Voie biliaire.
Pour une faible partie.
Bibliographie
– Presse Med Fr 1970;78,26:1205-1210 ET 31:1419-1423.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- CELESTONE (ITALIE)