MESALAZINE

MESALAZINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 18/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    acide hydroxy-2-amino-5-benzoïque

    Ensemble des dénominations

    BAN : MESALAZINE

    CAS : 89-57-6

    DCF : MESALAZINE

    DCIR : MESALAZINE

    USAN : MESALAMINE

    autre dénomination : FISALAMINE

    autre dénomination : 5-AMINOSALICYLIQUE ACIDE

    autre dénomination : 5-ASA

    bordereau : 2784

    dci : mésalazine

    rINN : MESALAZINE

    sel ou dérivé : OLSALAZINE SODIQUE

    Classes Chimiques


    Regime : liste II

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
    2. ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Reste à préciser.
      Ne semble pas lié à l’inhibition de la synthèse des prostaglandines mais à celle des leucotriènes.
      L’activité pourrait provenir de l’inhibition de la 5-lipoxygénase responsable de la synthèse du leucotriène B4 et de la 5-hete et/ou de la capture des radicaux libres.
      Elle pourrait être à l’origine de l’inhibition de la migration des leucocytes polynucléaires :
      – Pharmacol Toxicol 1988;62:223-226.
      L’activité antioxydante pourrait contribuer à son efficacité thérapeutique :
      – Biochem Pharmacol 1991;41:1001-1006.
      Serait dépourvue d’activité anti-aggrégante plaquettaire et d’activité fibrinolytique :
      – Eur J Clin Pharmacol 1987;33:419-422.
      Une inhibition de la production d’interleukine 2 pourrait participer à l’activité anti-inflammatoire :
      – J Pharmacol Exp Ther 1995;272:399-406.
      Editorial concernant le mécanisme d’action dans la maladie de Crohn:
      – Am J Gastroenterol 2000;95:3343-3345

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principal)

    1. MALADIE DE CROHN (principale)
      Atteinte iléale ou iléo-colique, en poussée.
      Prévention des rechutes :
      – Gastroenterology 1992;103:694-696 et 363-368.
      – Am J Gastroenterol 1994;89:692-698.
      Traitement d’entretien (essai randomisé positif) :
      – Gastroenterology 1993;104:435-439.
      – Gastroenterology 1993;104:1293-1301.
      Traitement au long cours :
      – Am J Gastroenterol 1993;88:1343-1351.
      Réduirait l’incidence des récidives endoscopiques après résection chirurgicale (Essai randomisé positif) :
      – Gastroenterology 1994:108:345-349.
      Préviendrait les récidives après résection chirurgicale (essai randomisé positif) :
      – Gastroenterology 1995;109:404-413.
      Maintient de la rémission induite par les corticoïdes, essai randomisé positif :
      – Gastroenterology 1996;110:688-693.
      En prévention des récidives précoces après résection chirurgicale (essai randomisé +/-) :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1996;8:229-233.
      Réduirait l’incidence des récidives (essai randomisé) :
      – Gastroenterology 1997;112:1069-1077.
      Meta-analyse des essais randomisés en traitement d’entretien ; résultats en faveur de l’efficacité du traitement :
      – Gastroenterology 1997;113:1465-1473.
      Revue de cette indication (forme orale à libération prolongée) :
      – Drugs 1999;57:383-408.
      Essai randomisé versus 6 méthylprednisolone dans des formes modérées : l’efficacité paraît identique :
      – Gastroenterology 1999;116:521-526.
      Prévention des récidives post-opératoires (éditorial) :
      – Gastroenterology 2000;118:436-438.
    2. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE (principale)
      RCH en poussée :
      – BMJ 1989;298:82-84.
      Prévention des rechutes :
      – Ann Intern Med 1991;115:350-355.
      Essai randomisé, vs placebo, positif :
      – Gastroenterol Clin Biol 1992;16:782-786.
      Méta-analyse :
      – Ann Intern Med 1993;118:540-549.
      Essai randomisé :
      – Am J Gastroenterol 1993;88:1188-1197.
      Prévention des rechutes : serait aussi efficace que la salazopyrine (méta-analyse) :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1993;5:505-510.
      Les suppositoires de mésalazine seraient aussi efficaces que la mousse d’hydrocortisone (essai randomisé positif) :
      – Scand J Gastroenterol 1995;30:164-170.
      Administrée en lavement, serait aussi efficace que l’hydrocortisone, dans les formes distales et modérées (essai randomisé positif) :
      – Am J Gastroenterol 1995;90:736-739.
      Une dose quotidienne de 3 grammes serait plus efficace qu’une dose de 1,5 grammes pour maintenir la rémission :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1995;7:1025-1030.
      Serait efficace pour maintenir la rémission (essai randomisé positif versu placébo) :
      – Ann Intern Med 1996;124:204.
      Les lavements de mésalazine seraient plus efficaces que la mousse de prednisolone dans les formes distales (essai randomisé positif) :
      – Gut 1996;38:229-233.
      La mésalazine en lavement serait aussi efficace et aurait moins d’effets secondaires que la salazopyrine per os dans les formes distales (essai randomisé positif) :
      – Am J Gastroenterol 1996;91:1338-1342.
      Le traitement au long cours réduirait le risque de cancer colorectal :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1996;8:1179-1183.
      Méta-analyse des essais randomisés dans les formes distales :
      – Gut 1997;40:775-781.
      L’association des voies orale et rectale serait plus efficace que la voie orale seule pour le maintien en rémission (essai randomisé) :
      – Am J Gastroenterol 1997;92:1143-1147.
      L’association des voies orales et rectales serait plus efficace que chaque voie prise séparément en cas de poussée: essai randomisé positif:
      – Am J Gastroenterol 1997;92:1867-1871.
      Essai randomisé versus placebo. L’administration de suppositoires de mésalazine (un gramme 3 fois/semaine) réduit la récidive en cas de rectite isolée :
      – Gut 1998;42:195-199.
      Essai randomisé positif en traitement d’entretien chez 111 maldes:
      – Am J Gastroenterol 1998;93:799-803.
      Revue de cette indication (forme orale à libération prolongée):
      – Drugs 1999;57:383-408.
      L’association voie orale-lavements augmente considérablement la concentration de mésalazine dans la paroi rectale :
      – Aliment Pharmacol Ther 1999:13:1413-1417.
      Dans un essai randomisé chez des malades atteints de rectite, l’efficacité et la tolérance des suppositoires à libération prolongée (1 fois/jour) et des suppositoires traditionnels (2 fois/jour) sont comparables :
      – Am J Gastroenterol 2000;95:166-170.
      Efficace et bien tolérée en traitement d’entretien. Essai randomisé vs placebo :
      – Am J Gastroenterol 2000;95:1749-1754.
      Revue générale :
      – Am J Gastroenterol 2000;95:1628-1636.
    3. RECTITE RADIQUE (à confirmer)
      L’effet du produit dans cette indication reste controversé :
      – Dig Dis Sci 1989;25:758-760.

    1. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    2. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    3. DIARRHEE (A CONFIRMER )
      UN cas chez un patient atteint d’entérocolite chronique:
      – N Engl J Med 1998;338:923-925.
      Un cas de diarrhée profuse après 15 jours de traitement:
      – N Engl J Med 1998;338:923-925.
    4. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    5. HALLUCINATION (CERTAIN TRES RARE)
      Sensation d’irréalité.
    6. ALOPECIE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas :
      – Ital J Gastroenterol 1991;23:257.
    7. AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    8. PROTEINURIE (A CONFIRMER )
      Etude chez 223 malades suggérant l’existence d’une augmentation du risque de protéinurie tubulaire :
      – Gut 1997;40:761-766.
    9. PANCREATITE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      – Gastroenterol Clin Biol 1989;13:432.
      Un cas, avec réintroduction positive :
      – Ann Intern Med 1989;110:491-492.
      Deux cas, après 3 mois et 2 ans de traitement; positif lors de la réintroduction:
      – Am J Gastroenterol 1997;92:2302-2303.
      Les pancréatites aiguës observées ont été d’évolution bénigne à l’arrêt de la mesalazine, mais nécessitent l’arrêt définitif du traitement:
      – Laboratoire Solvay, Mars 1999.
      Un cas décrit, 16 cas cités:
      – Therapie 1999;54:41-48.
    10. TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      – Gastroenterology 1992;103:1925-1927.
    11. HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas après 4 mois de traitement :
      – J Hepatol 1997;26:425-428.
    12. HEPATITE CHRONIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit , régressif à l’arrêt du traitement :
      – Gut 1999; 44 : 886-888.
    13. HEPATITE GRANULOMATEUSE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit :
      – Am J Gastroenterol 1999;94:1973-1974.
    14. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      Un cas décrit d’aggravation :
      – Gut 1995;37:838-839.
    15. LEUCOPENIE (A CONFIRMER )
      Un cas après administration de sulfasalazine, puis de mésalazine :
      – Therapie 1991;46:341.
    16. NEUTROPENIE (A CONFIRMER )
      Un cas détécté après 2 mois de traitement et corrigé par l’administration de G-CSF:
      – Am J Gastroenterol 2000;95:3321-3322
    17. APLASIE MEDULLAIRE (A CONFIRMER )
      Un cas fatal :
      – Lancet 1991;337:1297-1298.
      Un cas apparu après cinq mois de traitement et d’issue fatale un mois plus tard :
      – Lancet 1994;343:542.
      Un cas :
      – Lancet 1994;343:981-982.
      Pancytopénie: un cas:
      – J gastroenterol 1998;33:571-574.
    18. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
      Un cas réversible à l’arrêt du traitement, positif lors d’une réintroduction :
      – Am J Gastroenterol 1999;94:2304-2306.
      Un cas :
      – Gastroenterol Clin Biol 1999;23:410-411.
      – Presse Med 2000;29:1510-1511.
    19. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas avec manifestations cutanées et pulmonaires :
      – BMJ 1991;302:970.
      Un cas après 3 semaines de traitement chez un sujet ayant présenté antérieurement une réaction d’hypersensibilité à la sulfasalazine :
      – BMJ 1994;308:113.
      Deux cas de rash cutané apparus après 48 heures de traitement :
      – Am J Gastroenterol 1996;91:620-621.
      Les réactions d’hypersensibilité sont polymorphes, et peuvent comporter: fièvre, céphalées, arthralgies, myalgies, prurit cutané, hyperéosinophilie:
      – Laboratoire Solvay; Mars 1999.
    20. PHOTOSENSIBILISATION (A CONFIRMER )
      Un cas d’éruption bulleuse sue le dos des mains après plusieurs semaines d’utilisation :
      – Am J Gastroenterol 1999;94:3386.
    21. ALVEOLITE PULMONAIRE (A CONFIRMER )
      Alvéolite pulmonaire. Un cas associé à une dyspnée fébrile :
      – Lancet 1991;338:1273.
    22. PNEUMONIE INTERSTITIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas, avec dyspnée, lentement réversible à l’arrêt du traitement :
      – Chest 1992;101:1469-1471.
      Un cas décrit, réversible après arrêt du traitement :
      – Arch Intern Med 1997;157:462.
      S’expriment initialement par une toux fébrile; méme importantes, les lésions radiologiques disparaissent le plus souvent spontanément quelques semaines après l’arrêt du traitement; évolution exceptionnelle vers une fibrose pulmonaire:
      -Circulaire du laboratoire Solvay, Mars 1999.
    23. SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté :
      – BMJ 1992;305:159.
      Un cas après un an de traitement:
      – Joint, Bone, Spine Diseases 1997;64:586-588.
    24. INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Deux cas décrits, par néphropathie interstitielle :
      – Gut 1994;35:1493-1496.
      Plusieurs dizaines de cas rapportés dont 2 aboutissant à l’insuffisance rénale terminale :
      – Prescrire 2000;20:200-201.
    25. PERICARDITE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas, récidivant :
      – Therapie 1994;49:359-361.
      En général réversibles après arrêt du traitement, mais l’incertitude sur le mécanisme (toxicité directe ou hypersensibilité ) contre-indique formellement toute réintroduction:
      – Laboratoire Solvay; Mars 1999.
    26. MYOCARDITE (CERTAIN TRES RARE)
      En général réversibles après arrêt du traitement, mais l’incertitude sur le mécanisme (toxicité directe ou hypersensibilité ) contre-indique formellement toute réintroduction:
      – Laboratoire Solvay; Mars 1999.
    27. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE CHRONIQUE (CERTAIN )
      Deux cas non réversibles en deux mois, cinq autres cas de toxicité rénale on déjà été rapportés :
      – Gut 1994;35:1493-1496.
      Quatre cas, après des traitements de 3 mois à 3 ans :
      – Nephrol Dial Transplant 1996;11:614-621.
      Une coïncidence ne peut être exclue, les maladies coliques chroniques pouvant être associées à une néphrite interstitielle en l’absence de traitement médicamenteux :
      – Actualités Néphrologiques ;1997: 167-185.
      Survenue à 2 reprises chez un patient :
      – Nephrology Dialysis Transplantation 1997;12:2031.
      Un cas de nephrite interstitielle aiguë après un an de traitement:
      – Clin Nephrol 1998;49:265-267.
      3 cas décrits :
      – Gastroenterol Clin Biol 1998;22:724-726 ET 737-739.
      L’hypovolémie constitue un facteur de risque de survenue de ces néphropathies; la réversibilité semble dépendre de la durée du traitement; un calcul de la clairance de la créatinine et une recherche de protéinurie doivent être effectuées 2 fois par an en cas de traitement de longue durée:
      – Modification des caractéristiques du produit, laboratoire Solvay, Mars 1999.
      Une augmentation de la créatinine s’observe chez 1% des sujets. Nécessite une surveillance mensuelle durant les 3 premiers mois puis tous les 3 mois pendant 9 mois, et tous les 6 mois ensuite :
      – Aliment Pharmacol Ther 2000;14:1-6.
    28. SYNDROME NEPHROTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit chez un patient traité depuis 7 ans :
      – J Clin Gastroenterol 1997;24:37-39.
      Un cas réversible en 4 semaines après arrêt du traitement:
      – Nephron 1998;79:236.
    29. LICHEN PLAN (A CONFIRMER )
      Deux cas rapportés :
      – Pharmacotherapy 1994;14:561-571.
    30. VASCULARITE (A CONFIRMER )
      Un cas d’angéite granulomateuse allergique après 17 mois de traitement :
      – Lancet 1997;350:1105.
    31. BRADYCARDIE SINUSALE (A CONFIRMER )
      Un cas à l’origine d’une hypotension sévère:
      – Am J Gastroenterol 1998;93:470-471.

    1. FOETOPATHIE CHEZ L’HOMME
      Un cas décrit d’insuffisance rénale , un cas d’insuffisance surrenale (v rubrique correspondantes),mais imputabilité controversée:
      Absence d’anomalie chez 18 enfants de mères traitées au cours de la grossesse :
      – Gastroenterology 1993;105:1057-1060.
      Etude chez 16 femmes traitées par voie rectale pour rectocolite hémorragique; 19 grossesses: aucune anomalie foetale ou périnatale:
      – Am J Gastroenterol 1997;92:2201-2202.
      N’augmenterait pas le risque de malformations; le traitement devrait être poursuivi au cours de la grossesse selon une étude sur 165 femmes exposées à la mesalazine pendant la grossesse, dont 146 au premier trimestre, comparées à des témoins appariées non exposées; pas d’effet tératogène:
      – Gastroenterol 1998;114:23-28.
      Editorial: augmenterait les accouchements prématurés et diminuerait le poids de naissance:
      – Gut 1998;43:316.
    2. INSUFFISANCE SURRENALE AIGUE NEONATALE
      Chez un nouveau-né de mère traitée du troisième au cinquième mois de grossesse pour une poussée de maladie de Crohn :
      – Lancet 1994;344:620-621.
    3. INSUFFISANCE RENALE DE L’ENFANT
      Un cas décrit d’insuffisance rénale avec reins microkystiques , après exposition in utero:
      – Lancet 1994;344:620-621.

    1. NON

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. ALLERGIE
      Hypersensibilité connue à la salazopyrine , bien que l’absence de sulfamide dans la mesalazine supprime probablement les réactions allergiques survenues avec la salazopyrine.
    4. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Nephrotoxique chez l’animal.
    2. HYPOVOLEMIE
      L’hypovolémie constitue un facteur de risque de survenue de néphropathies au cours d’un traitement prolongé: à corriger avant instauration du traitement, surveiller ce facteur en cours de traitement:
      – Circulaire du laboratoire Solvay , Mars 1999.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    – 2 – RECTALE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles :
    – Voie orale : mille cinq cents milligrammes par jour.
    – Voie rectale, suppositoire ou lavement : un à deux grammes par jour.
    En cas de prévision de traitement prolongé par voie orale, surveillance de la clairance de la créatinine et
    recherche de protéinurie avant traitement, puis au moins 2 fois par an.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    0.70
    à 2.40
    heure(s)

    – 2 –
    REPARTITION
    43
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    Absorption
    Partiellement résorbée par le tractus gastro-intestinal lors de l’administration par voie orale ou rectale.
    La biodisponibilité par voie orale est réduite de 40% par la prise simultanée d’aliments; l’élimination fécale de salicylate est alors doublée et
    l’activité sur l’intestin pourrait être accrue tout en réduisant les effets systémiques indésirables.
    – Clin Pharmacol Ther 1990;48:26-33.
    Environ 35% de la dose sont absorbés dans l’intestin grêle et 25% dans le colon.
    – Annexe 1 du dossier d’AMM Juin
    1990.
    Absorption systémique même en cas de colite inactive. La résorption systémique de l’olsalazine paraît plus faible que celle de la mésalazine (essai randomisé) :
    – Eur J Gastroenterol Hepatol 1996;8:1083-1088.

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques : 43%.

    Demi-Vie
    La demi-vie d’élimination est comprise entre 0,7 et 2,4 heures lors de l’administration par voie orale.

    Métabolisme
    Subit une N-acétylation au niveau hépatique et au niveau de la paroi du colon.

    Elimination
    *Voie rénale : Principale voie d’élimination sous forme de dérivé acétylé.
    *Voie fécale : 35% de la dose administrée par voie orale sont éliminés dans les fécès, dont 50% sous forme inchangée et 50% sous forme acétylée.

    Bibliographie

    – Drugs 1989;38:500-523.
    – DICP Ann Pharmacother 1991;25:140-145. (Revue générale)
    – Drug Saf 1993;8:99-127. (Revue des interactions avec les AINS)
    – Br J Clin Pharmacol 1992;34:189-198. (Revue générale)
    – Gastroenterol Clin Biol 1997;21:377-386. (Effets
    secondaires)
    – Drugs 1999;57:383-408.
    – Drugs 2000;59:929-956. (Forme à libération prolongée)

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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