ERYTHROMYCINE GLUCOHEPTONATE

ERYTHROMYCINE GLUCOHEPTONATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/3/2000
Etat : préliminaire

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (DIMETHYLAMINO-4 HYDROXY-3 METHYL-6 TETRAHYDROPYRANNYLOXY-2)-6 ETHYL-14 TRIHYDROXY-7,12,13(HYDROXY-5 METHOXY-4 DIMETHYL-4,6 TETRAHYDROPYRANNYLOXY-2)-4 HEXAMETHYL-3,5,7,9,11,13 OXA-1TETRADECANEDIONE-2,10 GLUCOHEPTONATE

    Ensemble des dénominations

    sel ou dérivé : ERYTHROMYCINE BASE

    sel ou dérivé : ERYTHROMYCINE ESTOLATE

    sel ou dérivé : ERYTHROMYCINE ETHYLSUCCINATE

    sel ou dérivé : ERYTHROMYCINE LACTOBIONATE

    sel ou dérivé : ERYTHROMYCINE PROPIONATE

    sel ou dérivé : ERYTHROMYCINE STEARATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : ERYTHROMYCINE

    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
      Antibiotique de la classe des macrolides;
      Spectre antibactérien:
      * Espèces habituellement sensibles (CMI inférieure à 0,12 mg/l) :
      Streptocoques, staphylocoques sensibles à la méticilline, Rhodococcus equi, Branhamella catarrhalis, Bordetella pertussis, Helicobacter pylori, Campylobacter jejuni, Corynebacterium diphteriae, Moraxella, Mycoplasma pneumoniae, Coxiella, Chlamydia, Treponema pallidum, Borrelia burgdorferi, leptospires, Propionibacterium acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus,Legionella.
      * Espèces modérement sensibles :
      Haemophilus influenzae et parainfluenzae, Neisseria gonorrhoeae, Vibrio, Ureaplasma urealyticum.
      * Espèces inconstamment sensibles :
      Streptococcus pneumoniae, entérocoques, Campylobacter coli , Peptostreptococcus, Clostridium perfringens.
      * Espèces résistantes (CMI supérieure à 4 mg/l) :
      Staphylocoques résistants à la méticilline , entérobactéries, Pseudomonas, Acinetobacter, Mycoplasma hominis, Nocardia, Fusobacterium, Bacteroides fragilis.
      En France, 30 à 40% des pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.
    3. ANTIINFLAMMATOIRE (secondaire certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      –Inhibition de la synthèse protéique par fixation sur la fraction 50S du ribosome bactérien.
      – Action bactériostatique.
      – Bactériopause.
      – Résistance extra-chromosomique transférable par plasmide R chez les streptocoques D et les staphylocoques.
      Chez les staphylocoques, 2 caractères de résistance ont été trouvés: l’un, inductible, ne concerne que l’érythromycine, l’autre, constitutif, concerne tous les macrolides et les antibiotiques apparentés: lincosanides et synergistines.
      – Résistance croisée partielle avec la spiramycine, les lincosanides et les synergistines.
    2. secondaire
      Possèderait une activité anti inflammatoire:
      – J Am Acad Dermatol 1982;7:504.
      Possèderait une activité antiinflammatoire:
      – J Am Acad Dermatol 1982;7:504.
      Action stimulante sur la motricité gastrique, probablement dûe à un effet antagoniste sur le recepteur à la motiline de l’antre.
      Augmente ou diminue les fonctions du système immun non spécifiques (phagocytes, complément).
      Augmente la fonction des B et T lymphocytes.
      Diminue la production des PGE2:
      – Drugs 1993;45:319-328.

    1. ANTIBIOTIQUE
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN

    1. SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
      Référence :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
    2. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
      Référence :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
      Un cas régressif à l’arrêt (sel d’érythromycine) :
      – Ann Pharmacother 1999;33:1369.
      Un cas régressif à l’arrêt (sel d’érythromycine non précisé) :
      – Ann Pharmacother 1999;33:1369.
    3. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas, sel d’érythromycine non précisé :
      – Nephron 1994;67:244.
    4. HEPATITE MIXTE (A CONFIRMER )
      Un cas, chez un sujet ayant également présenté une hépatite après avoir reçu l’association amoxixilline-acide clavulanique (sel d’érythromycine non précisé) :
      – J Hepatol 1994;21:911-912.
      Un cas décrit avec accès pseudoangiocholitique, plusieurs autres cas rapportés (sel d’érythromycine non précisé) :
      – Presse Med 1995;24:1663.
    5. ARYTHMIE VENTRICULAIRE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Certaines études suggèrent une prédominance féminine des troubles du rythme cardiaques après erythromycine intraveineuse:
      – JAMA 1998;280:1774-1776.

    1. ALLONGEMENT DE L’ESPACE QT
      Utiliser avec la plus grande prudence en cas d’allongement de QT ou lors de l’association avec des produits connus comme allongeant QT :
      – Curr Probl Pharmacovig 1996;22:1.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale:
    – chez l’adulte:
    Un à trois grammes par jour, en plusieurs prises, immédiatement avant les repas.
    Dose maximale: quatre grammes par jour en 4 prises.
    – chez l’enfant, le nourrisson et le nouveau-né:
    Trente à cinquante
    milligrammes par kilo et par jour, en plusieurs prises, immédiatement avant les repas.
    Dose maximale: cent milligrammes par kilo et par jour, en 4 prises.

    Prévention de l’endocardite bactérienne lors de soins dentaires:
    – chez l’adulte:
    Un gramme une
    heure et demi à deux heures avant les soins, puis cinq cents milligrammes toutes les 6 heures pendant 2 jours.
    – chez l’enfant:
    Vingt milligrammes par kilo une heure et demi à deux heures avant les sins dentaires, puis dix milligrammes par kilo toutes
    les 6 heures pendant 2 jours.

    Dose usuelle en prophylaxie du RAA:
    Variable, environ vingt milligrammes par kilo et par jour.

    Dose usuelle par voie rectale:
    Dix milligrammes par kilo et par jour.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr


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