NORFLOXACINE

NORFLOXACINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    acide 1-éthyl-6-fluoro-1,4-dihydro-4-oxo-7-(pipérazin-1-yl)quinoline-3-carboxylique

    Ensemble des dénominations

    BAN : NORFLOXACIN

    CAS : 70458-96-7

    DCF : NORFLOXACINE

    DCIR : NORFLOXACINE

    USAN : NORFLOXACIN

    bordereau : 2719

    code expérimentation : MK-366

    code expérimentation : AM-715

    dci : norfloxacine

    rINN : NORFLOXACIN

    sel ou dérivé : CINOXACINE

    sel ou dérivé : OFLOXACINE

    sel ou dérivé : OXOLINIQUE ACIDE

    sel ou dérivé : PEFLOXACINE MESILATE

    sel ou dérivé : PIPEMIDIQUE ACIDE

    sel ou dérivé : PIROMIDIQUE ACIDE

    sel ou dérivé : ROSOXACINE

    sel ou dérivé : NALIDIXIQUE ACIDE

    sel ou dérivé : FLUMEQUINE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN
      Le spectre antibactérien déterminé par la commission d’AMM est le suivant:

      * Espèces habituellement sensibles:
      Escherichia coli, Proteus mirabilis, proteus (indole positif), providencia, Morganella morganii (Proteus morganii), klebsiella, enterobacter, serratia, citrobacter, Edwardsiella tarda, hafnia, Pseudomonas aeruginosa, Pseudomonas fluorescens, alcaligenes, Staphylococcus dont aureus et saprophyticus, shigella, Salmonella typhi, salmonella, campylobacter, Yersinia enterolitica, Vibrio cholerae, Vibrion parahaemolyticus, Neisseria gonorrhoeae producteurs ou non de pénicillinase, Haemophilus influenzae.

      * Espèces habituellement résistantes:
      germes anaérobies tels que: actinomyces, fusobacterium, bacteroïdes, clostridium autres que Clostridium perfringens, acinetobacter, chlamydia, Ureaplasma urealyticum, Pseudomonas cepacia, streptocoques, entérocoques.
      Les staphylocoques aureus résistants à la meticilline sont généralement résistants à l’ensemble des fluoroquinolones.

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Quinolone à activité bactéricide;
      Agit par inhibition de la sous-unité A de l’ADN-gyrase bactérienne.
      Le blocage de récepteurs Gaba-ergiques pourrait être à l’origine d’effets secondaires, en particulier centraux.
      – Eur J Pharmacol 1991;201:35-39.

    1. ANTIBIOTIQUE

    1. INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
    2. INFECTION URINAIRE (principale)
      A germes sensibles.
    3. PROSTATITE (principale)
    4. CYSTITE (principale)
      10 jours de traitement permettraient d’obtenir un taux élevé de guérison clinique et d’éradication (étude portant sur 89 patientes) :
      – Sem Hôp Paris 1992; 68,24:700-704.
    5. GONOCOCCIE (secondaire)
      En cas de résistance à la pénicilline. La norfloxacine permet un taitement minute. Elle serait aussi active que la streptomycine :
      – N Engl J Med 1984;311:137.
      – Am J Med 1987;82,SupplB:35-39.
    6. INFECTION A BACILLES GRAM NEGATIF(PREVENTION) (secondaire)
      Prévention des infections à Gram négatif chez les leucémiques granulopéniques :
      – Ann Intern Med 1987;06:1-6 et 144-146.
    7. PERITONITE BACTERIENNE (à confirmer)
      Prévention des récidives de la péritonite spontanée du cirrhotique. Essai randomisé positif :
      – Hepatology 1990;12:716-724.
      Prévention de la péritonite bactérienne spontanée chez les malades atteints de cirrhose ascitique (essai randomisé positif) :
      – Hepatology 1997;25:532-536.
      Prévention de la péritonite bactérienne spontanée chez les malades atteints de cirrhose ascitique (étude médicoéconomique, le traitement serait efficace et économiquement justifié) :
      – J Hepatol 1997;27:295-298.
      Péritonite bactérienne spontanée (prévention); essai randomisé: diminution significative de l’incidence des infections à bacilles Gram négatif:
      – J Hepatol 1998;29:430-436.
    8. DIARRHEE (à confirmer)
      Diarrhée aiguë. Indication controversée, en raison de l’élimination retardée de certaines espèces bactériennes :
      – Ann Intern Med 1992;117:202-208.
    9. OBSTRUCTION DES PROTHESES BILIAIRES (à confirmer)
      L’acide ursodésoxycholique associé à la norfloxacine réduirait l’obstruction des prothèses biliaires. Essai randomisé positif :
      – Lancet 1994;344:581-582.

    1. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    2. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    3. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    4. ATTEINTE OSTEOLIGAMENTAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Atteinte du tendon d’Achille, pouvant aller jusqu’à la rupture :
      – Prescrire 1992;12:543.
      Un cas de ténosynovite du pouce (type maladie de Quervain) chez une femme après huit jours de traitement :
      – Br J Rheumatol 1995;34:583-584.
    5. TENDINITE (CERTAIN )
      Atteinte du tendon d’Achille, pouvant aller jusqu’à la rupture :
      – Prescrire 1992;12:543.
      Un cas de tendinite du tendon d’Achille :
      – J Rheumatol 1996;23:516-520.
      Autres références :
      – Therapie 1996;51:419-420.
      – Reaction 1996;615:2.
    6. RUPTURE DE TENDON (CERTAIN RARE)
      Presque toujours du tendon d’Achille :
      – Therapie 1996;51:419-420.
      Référence :
      – Reaction 1996;615:2.
    7. MYASTHENIE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      Aggravation d’une myasthénie. Un cas :
      – DICP Ann Pharmacother 1990;24:207-208.
    8. HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – J Hepatol 1990;11:277-278.
    9. HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit:
      – Am J Gastroenterol 1998;93:2309-2311.
      Un cas chez un cirrhotique :
      – Am J Gastroenterol 1999:94:2324-2325.
    10. HEPATITE GRANULOMATEUSE (A CONFIRMER )
      Am J Gastroenterol 2000;95:3662-3664
    11. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit :
      – Gastroenterol Clin Biol 1995;19:545-546.
    12. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Presse Med 1987;39:1978-1979.
    13. LEUCOPENIE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Ann Intern Med 1987;107:788-789.
    14. ARTHRITE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – J Rheumatol 1989;16:560-561.
    15. SYNDROME NEPHROTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas, débutant 24 heures après l’instauration du traitement et avec épreuve de réintroduction positive :
      – Lancet 1995;345:732-733.
      un cas après 3 jours de traitement :
      – Nephron 1996;74:446.
    16. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (A CONFIRMER )
      Deuxième cas décrit :
      – Scand J Urol Nephrol 1997;31:481-485.
    17. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (A CONFIRMER )
      Deuxième cas décrit :
      – Scand J Urol Nephrol 1997;31:481-485.
    18. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (A CONFIRMER )
      Serait possible avec les fluoroquinolones :
      – Lancet 1992;340:127.
    19. ERUPTION CUTANEE (A CONFIRMER )
      Un cas d’éruption fixe chez un patient âgé :
      – Allergy 1997;52:477-478.
    20. DERMATITE DE CONTACT (A CONFIRMER )
      Un cas après 3 jours de traitement chez un patient âgé:
      – Contact Dermatitis 1998;39:83.
    21. RISQUE SUICIDAIRE (INFORMATION NEGATIVE )
      N’augmenterait pas le risque suicidaire:
      – Br J Clin Pharmacol 1998;45:77-81.
    22. DEPOT CORNEEN (A CONFIRMER )
      Un cas à la suite d’une utilisation en collyre :
      – Am J Ophtalmol 1998;125:258-260.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. MYASTHENIE
      Risque d’aggravation :
      – DICP Ann Pharmacother 1990;240:207-208.
    2. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    3. ENFANT
      Altérations des cartilages articulaires chez l’animal immature :
      – Am J Med 1987;82,Suppl6B:22-34.

    1. GROSSESSE
    2. ALLAITEMENT

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
    Huit cents milligrammes par jour en 2 prises.

    En cas de douleur, d’inflammation ou de tendinite, interrompre le traitement :
    – Reaction 1996;615:2.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    3
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    30 à 40 % de la dose administrée sont résorbés par le tractus gastro-intestina.
    La résorption est peu influencée par la prise simultanée de nourriture.
    Pic plasmatique 1 à 2 heures après la prise.

    Répartition
    Très peu liée aux protéines plasmatiques.
    Forte concentration biliaire

    Demi-Vie
    3 heures.
    Allongée en cas d’insuffisance rénale.
    – Int J Clin Pharmacol Ther Tox 1985;23:491-496.

    Métabolisme
    Formation de nombreux métabolites.

    Elimination
    Voie rénale:
    30% de la dose administrée sont éliminés par les urines.
    Obtention de concentrations urinaires bactériologiquement actives.

    Bibliographie

    – J Antimicrob Chemother 1983;11:589.
    – J Antimicrob Chemother 1984;13 Suppl B (SYMPOSIUM)*.
    – J Antimicrob Chemother 1985;15:505-508.
    – Drugs 1985;30:482-513(REVUE)*.
    – Presse Med 1985;14:2291-2294.
    – Drug Intell Clin Pharm 1986;20:261-266*.
    – Drug
    Safety 1991;6:8-27 (REVUE ESETA)*.
    – Am J Med 1987;82, Suppl 6B:1-92 (NUMERO SPECIAL).
    – Ann Intern Med 1988;108:238-251 (REVUE).
    – Pharmacotherapy 1988;8:301-314 (REVUE GENERALE).
    – N Engl J Med 1991;324:384-394 (REVUE GENERALE SUR FLUOROQUINOLONES).

    Drugs 1996;52,Suppl2:numéro spécial. (Bons et mauvais usages des quinolones)*
    – Presse Med 1997;26:577-582.
    – V

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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