VALPROIQUE ACIDE
VALPROIQUE ACIDE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
acide 2-propylpentanoïqueEnsemble des dénominations
BAN : VALPROIC ACID
CAS : 99-66-1
DCF : ACIDE VALPROIQUE
DCIR : ACIDE VALPROIQUE
USAN : VALPROIC ACID
autre dénomination : ACIDE DI-N-PROPYL ACETIQUE
autre dénomination : ACIDE VALPROIQUE
code expérimentation : ABBOTT-44089
dci : acide valproïque
rINN : VALPROIC ACID
sel ou dérivé : VALPROATE SODIQUEMolécule(s) de base : ACIDE VALPROIQUE
- ANTICONVULSIVANT (principale certaine)
- HEPATOPROTECTEUR (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Augmentation du taux de GABA cérébral par inhibition de la GABA alpha cétoglutarate transaminase.
L’aéctivité antiépileptique serait la conséquence d’une potentialisation des effets inhibiteurs du GABA et/ou du blocage des canaux sodiques voltage-dépendants.
Provoquerait une réduction des taux cérébraux d’aspartate:
– Pharmacol Rev 1990;42:224-286.
- ANTIEPILEPTIQUE (principal)
- ANTICOMITIAL(GRAND MAL) (principal)
- ANTICOMITIAL(PETIT MAL) (principal)
- EPILEPSIE (principale)
Epilepsies petit mal, grand mal, myoclonique, partielle - EPILEPSIE(PETIT MAL) (principale)
MEDICATION DE PREMIERE INTENTION DANS LES FORMES ASSOCIANT ABSENCE ET CRISES TONICOCLONIQUES - EPILEPSIE(GRAND MAL) (principale)
- EPILEPSIE MYOCLONIQUE (principale)
- EPILEPSIE PARTIELLE (principale)
- CRISE CONVULSIVE (à confirmer)
Le valproate ne présentetrait pas d’intérêten prophylaxie des crises convulsives chez les patients porteurs de tumeurs cérébrales :
– Neurology 1996;46:985-991. - ETAT DE MAL EPILEPTIQUE (à confirmer)
Utilisation par voie IV chez 2 patients atteints de myoclonies :
– Neurology 2000;54:1201. - CONVULSION POST-TRAUMATIQUE(PREVENTION) (information négative)
Absence d’activité :
– Neurology 2000;54:895-902. - DYSKINESIE TARDIVE (secondaire)
DRUG AND THERAPEUTICS BULLETIN 1978,16(14) - MYOCLONIE POST-ANOXIQUE (à confirmer)
– N Engl J Med 1978;299: 313. - CONVULSION FEBRILE DE L’ENFANT(PREVENTION) (à confirmer)
VINGT A TRENTE MILLIGRAMMES PAR KILO ET PAR JOUR .
BRIT.MED.J.80,280:353 - SYNDROME DE SEVRAGE DE L’ALCOOL (à confirmer)
AUST N Z J PSYCH 1980, 14: 213 - MIGRAINE(TRAITEMENT DE FOND) (à confirmer)
Indication reconnue aux USA.
Traitement préventif des migraines sévères :
– Acta Neurol Scand 1988;78:346-348.
Diminue la fréquence et la sévérité des crise :
– Acta Neurol Scand 2000;102:354-358. - MIGRAINE(TRAITEMENT DE LA CRISE) (à confirmer)
Par voie IV. Peut remplacer la DHE lorsque celle-ci est contrindiquée ou mal tolérée :
– Headache 2000;40:720-723. - ACCES MANIAQUE (à confirmer)
Serait actif dans les cas de manie réfractaire au lithium :
– Arch Intern Med 1991;48:62-68. - TROUBLE BIPOLAIRE (à confirmer)
Constituerait une alternative au lithum et à la carbamazépine en cas d’échec ou d’intolérance :
– Drugs 1996;51:367-382.
En cas d’échec du lithium ou de la carbamazépine, agirait en particulier en traitement aigu des épisodes manniaques; une surveillance hématologique et hépatique toutes les 2 à 4 semaines durant les 6 premiers mois puis tous les 3 à 6 mois s’impose :
– CNS Drugs 1996;6:130-147.
Dans la psychose maniacodépressive de l’enfant, constituerait le traitement de deuxième intention derrière le lithium :
– CNS Drugs 1999;12:437-450.
- TROUBLE DE LA COAGULATION (CERTAIN )
Pourraient être la conséquence d’une réduction du facteur de Willebrand :
– Lancet 1990;335:1350-1351. - THROMBOPENIE (CERTAIN )
– Epilepsia 1993;34:1098-1101.
Un cas à l’origine d’une hémorragie pulmonaire fatale chez une femme jeune traitée par de fortes doses:
– Chest 2000;117:613 - ANEMIE MACROCYTAIRE (CERTAIN )
– Epilepsia 1993;34:1098-1101. - ANEMIE (CERTAIN )
– Epilepsia 1993;34:1098-1101. - APLASIE MEDULLAIRE (A CONFIRMER )
Un cas chez un patient âgé. Réversible à l’ arrêt :
– J Am Geriatr Soc 2000:48:349-350. - AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- PANCREATITE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas décrit :
– Gastroenterol Clin Biol 1994;18:910-911.
Huit cas rapportés à la pharmacovigilance australienne depuis 1972 :
– Aust Adv Drug React Bull 1995;14:15. - SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
Référence :
– N Engl J Med 1995;333:1600-1607. - SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
Référence :
– N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
Un cas décrit; 10 autres cas auraient déjà été rapportés :
– J Clin Psychopharmacol 1998;18:420.
Etude multicentrique cas-témoins rapportant plusieurs dizaines de cas et montrant l’augmentation du risque relatif de syndrome de Stevens-Johnson à court terme :
– Lancet 1999;353:2190-2194. - REACTION D’HYPERSENSIBILITE (A CONFIRMER )
Un cas décrit, un autre cité :
– Presse Med 2000;29:648-650. - COMA HYPERAMMONIEMIQUE (A CONFIRMER )
Un cas sans atteinte hépatique. La prise conjointe de phénobarbital pourrait constituer un facteur favorisant :
– Ann Pharmacother 1993;27:582-583.
Un cas d’hyperamoniémie fatale chez un sujet présentant un déficit congénital en ornithine transcarbamylase:
– Lancet 1999;353:1408. - ENCEPHALOPATHIE (A CONFIRMER )
Un cas d’encéphalopathie hyperammoniémique chez une adolescente ayant une déficience en ornithine transcarbamylase (3 autres cas auraient déjà été décrits) :
– J Neurol Neurosurg Psychiatry 1998;64:680-682. - RETARD PSYCHOMOTEUR (A CONFIRMER )
Deux cas, chez des enfants de 8 et 10 ans, avec des signes d’atrophie cérébrale à l’IRM, réversible à l’arrêt du traitement :
– Ann Neurol 1995;38:687-691. - SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
Un cas :
– Epilepsia 1994;35:162-163.
Un cas de lupus systèmique décrit, 3 autres cas ont déjà été rapportés :
– Epilepsia 1996;37:587-588. - OSTEOPOROSE (A CONFIRMER )
Un cas, chez un enfant traité depuis 6 ans, un autre cas a déjà été rapporté
– J Pediatr 1996;128:441.
Une déminéralisation osseuse a été mise en évidence dans une étude sur 19 enfants âgés de 6 à 12 ans; nécessiterait une supplémentation en vitamine D lors de traitements supérieurs à 6 mois:
– Clin Ped 1999;38:93-98. - SYNDROME PARKINSONIEN (CERTAIN )
Chez 24 patients traités au long terme (moyenne 51 mois), syndrome parkinsonien associé à un déficit cognitif. Amélioration du syndrome parkinsonien et du déficit cognitif en 3 à 12 mois après l’arrêt du traitement :
– Neurology 1996;47:626-635.
Cinq cas dont trois associés à une démence :
– Therapie 2000;55:629-634. - OEDEME CEREBRAL (A CONFIRMER )
Un cas fatal après 36 heures de traitement en l’absence de surdosage plasmatique, chez un patient présentant par ailleurs un déficit en carnitine:
– Int J Clin Pharmacol Ther 1997;35:353-356. - OEDEME DES MEMBRES INFERIEURS (A CONFIRMER )
Un cas d’oedème bilatéral chez une jeune femme présentant également une dysménorrhée :
– Ann Pharmacother 1999;33:1370-1371. - PERICARDITE AIGUE (A CONFIRMER )
Un cas associé à un épanchement pleural bilatéral :
– Presse Med 2001;30:62-63. - TROUBLE COGNITIF (CERTAIN )
Chez 24 patients traités au long terme (moyenne 51 mois), syndrome parkinsonien associé à un déficit cognitif. Amélioration du syndrome parkinsonien et du déficit cognitif en 3 à 12 mois après l’arrêt du traitement :
– Neurology 1996;47:626-635. - POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Pourrait être due à un hypométabolisme. Un régime et une augmentation de l’activité physique seraient recommandés :
– J Epilepsy 1996;2:234-231. - STERILITE MASCULINE (A CONFIRMER )
Un cas , réversible à l’arrêt:
– Epilepsia 1999;40:520-521. - HYPERANDROGENIE (CERTAIN )
Apparaitrait chez 2/3 des femmes.
Serait favorisé par un traitement instauré avant l’âge de 20 ans; est associé avec une prise de poids, des kystes ovariens et des troubles de la menstruation:
– Ann Neurol 1999;45:444-450.
- SPINA BIFIDA
Le risque serait de 1 à 2% aux Etats-Unis :
– Drug Therap Bull 1990;28:59-60.
Un étude épidémiologique ferait apparaître une corrélation positive :
– Lancet 1991;338:196-197.
Le risque de survenue de spina bifida serait proportionnel aux concentrations sériques de valproate non métabolisé :
– Eur J Clin Pharmacol 1992;43:381-388. - TOXICITE NEONATALE
Le risque de malformations majeures à la suite d’exposition in utero serait multiplié par 5 lors d’utilisation en monothérapie. Le risque serait multiplié par 6,8 en cas de doses supérieures à 1000 mg/j (comparaison à des enfants de mères non épileptiques) :
– Epilepsia 1997;38:981-990. - TOXICITE FOETALE
Absence de fermeture du tube neural; étude du mécanisme:
– Eur J Pharmacol 1998;354:289-299.
3 cas d’hypoplasie pulmonaire à la suite d’exposition in utero, fatals dans les heures suivant la naissance:
– APMIS 1998;106:300-304.
- ANESTHESIE GENERALE
- SIDA
L’acide valproïque pourrait stimuler la réplication du VIH :
– Neurology 2000;54:1404-1407.
- GROSSESSE
Nécessiterait une surveillance accrue pendant le travail en raison de l’augmentation de la fraction libre d’acide valproïque :
– Ther Drug Monit 1990;12:40-46.
Contre-indiqué en raison des effets possibles sur la descendance :
– Drug Saf 1991;6:70-81. - ALLAITEMENT
Un cas de purpura thrombopénique associé à une anémie et à une réticulose chez un enfant allaité par une mère traitée (sel non précisé) :
– J Pediatr 1997;130:1001-1003.
A proscrire en période d’allaitement ou nécessitant de différer celui-ci.
Serait cependant moins dangereux que les autres antiépileptiques:
– N Engl J Med 2000;343:118-126 - PORPHYRIE
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénale
– 2 –
ELIMINATION
voie fécale
– 3 –
REPARTITION
laitAbsorption
Par voie orale, elle peut être très rapide, mais la présence d’aliments peu retarder son absorption:
– Nouv Presse Med 1979;8:2202.
La biodisponibilité par voie rectale semble bonne, n’est pas soumise au rythme circadien comme la voie orale:
– J Clin
Pharmacol 1989;29:1048-1052.
Répartition
L’acide valproïque est fortement lié aux protéines: de 87 à 95%.
Chez la femme enceinte, la fraction libre de l’acide valproïque augmente pendant le travail:
– Ther Drug Monit 1990;12:40-46.
Lait: rapport lait/plasma égal à 0,03.:
– J Pharm Exptl Ther
1981;219,3:768.
Les taux chez l’enfant sont d’environ 10 à 15% des taux plasmatiques de la mère:
– Clin Pharmacokin 1982;7:508.
– Ther Drug Monit 1984;6:272-276.
Métabolisme
Les biotransformations de l’acide valproïque sont importantes, puisque seulement 1 à 4% du produit sont éliminés sous forme inchangée dans les urines; il subit une glucuronoconjugaison,.Elimination
Rein:
3 % de la dose ingérée sont éliminés sous forme inchangée, 21% sous forme de métabolites.
Fécès:
Très faible élimination fécale.
Bibliographie
– Clin Pharmacokinet 1988;15:367-389. (Pharmacocinétique)
– Pharmacol Rev 1990;42:224-286.
– Drugs 1994;47:332-372. (270 réf.)
– Drug Saf 1996;15:378-393.
– Neurology 2000;55,suppl 3:S5-S10. (Revue générale des antiépileptiques)
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- DEPAKENE R (JAPON)
- DEPAKOTE (USA)
- DEPAKOTE (USA)
- DEPAKOTE (USA)
- DEPAKOTE SPRINKLE (USA)