CEFUROXIME AXETIL

CEFUROXIME AXETIL

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/4/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Ensemble des dénominations

    sel ou dérivé : CEFUROXIME SODIQUE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : CEFUROXIME

    1. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    2. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      Spectre antibactérien déterminé par la commission d’AMM:

      * Espèces habituellement sensibles:
      Staphylocoques méticilline-sensibles; strptocoques, Streptococcus pneumoniae peni-S; Branhamella catarrhalis, Neisseria gonorrheae, pasteurella, Propionebacterium acnes; Haemophilus influenzae bêta lactamase + ou -, Haemophilus para-influenzae; corynebacteries sauf J, K, D2.

      * Espèces modérément sensibles:
      Salmonella, shigella, Citrobacter diversus, Proteus mirabilis, Clostridium perfringens, peptostreptococcus.

      * Espèces résistantes:
      Staphylocoques méticilline résistants, entérocoques, Listeria monocytogenes; enterobacter, serratia, Citrobacter freundii, providencia, Morganella morganii, Proteus vulgaris, pseudomonas sp., acinetobacter, autres bacilles Gram – non fermentants, bacteroïdes, Clostridium difficile.

      * Espèces inconstamment sensibles:
      Klebsiella, Escherichia coli, fusobacterium, prevotella, Streptococcus pneumoniae peni-I ou -R.

      En France, au moins 10 à 30% des pneumocoques sont résistants à la pénicilline; cette diminution d’activité intéresse toutes les bêta lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité, et dans les otites aigües moyennes où l’incidence des souches de sensibilité réduite peut dépasser 20%.

    3. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Céphalosporine de 2ème génération présentant une activité contre de nombreuses bactéries Gram moins , ainsi qu’une résistance accrue vis-à-vis des bêta lactamases.
      Inhibition de la synthèse des mucopeptides de la paroi bactérienne par inactivation des carboxypeptidases et des transpeptidases.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)

    1. INFECTION ORL (principale)
    2. ANGINE (principale)
    3. SINUSITE (principale)
      Sinusite maxillaire :
      – Am J Med 1992;93:271-276.
    4. OTITE (principale)
    5. OTITE AIGUE (principale)
    6. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (principale)
    7. BRONCHITE AIGUE (principale)
    8. BRONCHITE CHRONIQUE (principale)
    9. PNEUMONIE BACTERIENNE (principale)
    10. INFECTION URINAIRE (principale)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CHEZ L’ENFANT

      Etude randomisée sur 50 enfants, un traitement de deux jours est aussi efficace qu’un traitement de 10 jours à la même dose :
      – Am J Nephrol 1994;14:169-172.

    1. TROUBLE DIGESTIF (CERTAIN )
      Diarrhée, nausées, vomissements.
    2. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (CERTAIN TRES RARE)
      Effets indésirable commun à toutes les céphalosporines à large spectre: en cas de diarrhée importante ou prolongée, stopper le traitement.
    3. ERUPTION MACULOPAPULEUSE (CERTAIN TRES RARE)
    4. URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    5. PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
    6. FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
      Trois cas de fièvre non liée à l’infection (sel de céfuroxime non précisé) :
      – Ann Pharmacother 1993;27:881-882.
    7. REACTION ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    8. CHOC ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas après une première prise par voie orale :
      – J Allergy Clin Immunol 1998;101:564-565.
    9. SYNDROME DE LYELL (CERTAIN TRES RARE)
    10. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN TRES RARE)
    11. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
    12. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
    13. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    14. NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    15. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Elévation transitoire et réversible des ASAT, ALAT ainsi que de la LDH.
    16. TOXICITE RENALE (A CONFIRMER )
      Par analogie avec les antibiotiques du même groupe, surtout en cas d’association avec les aminosides et les diurétiques puissants.
      Un cas d’insuffisance rénale chronique avec anurie liée à une nécrose corticale rénale bilatérale dûe à une réaction d’hypersensibilité:
      – Clin Nephrol 1998;49:268-270.
    17. ENCEPHALOPATHIE (CERTAIN )
      5 cas réversibles à l’arrêt dont 4 chezdes patients surdosés ou insuffisants rénaux (sel non précisé):
      – Neurology 1998;50:1873-1875.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
      Risque non évalué: mesurer le rapport bénéfice/risque avant prescription durant le premier trimestre.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Adapter la posologie à la créatininémie.
    2. GROSSESSE
      Risque mal évalué: a n’utiliser au cours du premier trimestre qu’en l’absence d’alternative.

    1. ALLERGIE AUX BETALACTAMINES

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale:
    – chez l’adulte :
    Cinq cent milligrammes à un gramme par jour en 2 prises.

    – chez l’enfant au dessus de 5 ans:
    Vingt à trente milligrammes par kilo et par jour, sans dépasser cinq cent milligrammes par jour, en 2 prises.


    chez l’insuffisant rénal:
    Adapter la posologie en fonction de la créatininémie, en moyenne diminuer la dose de moitié, en une seule prise par jour.
    Ajouter une dose supplémentaire en fin de dialyse chez les dialysés chroniques.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    1.20
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    REPARTITION
    30
    à 35
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 4 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Absorbé au niveau du tractus gastro-intestinal; la prise simultanée d’aliments augmente la biodisponibilité.
    Le pic plasmatique est atteint 2 à 3 heures après prise orale, de 4 à 6 mg/l après prise de 250 mg .

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques: 30 à 35%.
    Bonne diffusion vers les muqueuses sinusiennes, bronchiques et amygdaliennes.
    Passe dans le lait.

    Demi-Vie
    1,2 heure.
    Allongée dans les insuffisances rénales graves: 3 à 28 heures pour une clairance de la créatinine entre 50 et 10 ml/mn.

    Métabolisme
    Non métabolisée.

    Elimination
    Voie rénale:
    85 à 100% de la dose est éliminé sous forme inchangée dans les urines en 12 heures.

    Bibliographie

    – Lettre du Pharmacologue 1993;7,8:203-204. *

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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