PHENYLBUTAZONE ESTER TRIMETHYLGALLIQUE

PHENYLBUTAZONE ESTER TRIMETHYLGALLIQUE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/10/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    BUTYL-4 DIPHENYL-1,2 PYRAZOLIDINEDIONE-3,5 TRIMETHYLGALLATE

    Ensemble des dénominations

    autre dénomination : ESTER TRIMETHYLGALLIQUE DE PHENYLBUTAZONE

    autre dénomination : PHENYLBUTAZONE TRIMETHYLGALLATE

    bordereau : 1905

    sel ou dérivé : MOFEBUTAZONE

    sel ou dérivé : PHENYLBUTAZONE

    sel ou dérivé : PHENYLBUTAZONE SODIQUE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : PHENYLBUTAZONE

    Regime : liste I

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
    2. ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)
    3. INHIBITEUR DE LA SYNTHESE DES PROSTAGLANDINES (principale certaine)
    4. ANALGESIQUE (secondaire certaine)
    5. ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (secondaire certaine)
    6. ANTIPYRETIQUE (secondaire certaine)
    7. URICOSURIQUE (secondaire certaine)
    8. INDUCTEUR ENZYMATIQUE (secondaire certaine)
    9. ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (secondaire certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      *Inhibition de la cyclo-oxygénase, de la synthèse des prostaglandines et de la libération de bradykinine.
      *Action antiinflammatoire au stade aigu de l’inflammation (agit sur les phénomènes précoses) :
      – inhibe l’augmentation de la perméabilité capillaire,
      – diminue la migration des polynucléaires des monohistiomacrophages,
      – inhibe la sortie des enzymes lysosomiaux,
      – s’oppose à l’action des médiateurs chimiques,
      – inhibe de façon non spécifique la synthèse des prostaglandines.
      – Stimule la sécrétion d’ACTH.
      Aucune action sur les phénomènes tardifs de l’inflammation : en particulier, n’empêche pas la formation du tissu de granulation.
      *Action analgésique périphérique : type aspirine mais moins actif.
      *Action antipyrétique type aspirine qui serait due à l’inhibition des prostaglandines synthétases notamment PGE1.
    2. secondaire
      *Inducteur enzymatique des enzymes microsomiaux hépatiques qui assurent la biotransformation des médicaments.
      *Action uricosurique aux doses thérapeutiques par diminution de la réabsorption tubulaire proximale de l’acide urique, action liée en partie à l’un de ces métabolites : gammahydroxyphénylbutazone.
      *Hyperuricémiant à faible dose, la phénylbutazone provoque une rétention d’acide urique.
      *Rétention hydrosodée par action directe sur les tubules rénaux pouvant augmenter le volume plasmatique jusqu’à 50%.
      *Diminution de l’agrégabilité plaquettaire in vitro à un moindre degré que l’aspirine.
      *Diminution de la synthèse de T3, T4 par inhibition de la fixation de l’iode à la préalbumine (d’où augmentation de la clairance de l’iode) et par diminution de la captation de l’iode par la thyroïde.
      Inhibition de la fixation de T3, T4 aux protéines plasmatiques.

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
      AGIT ESSENTIELLEMENT SUR LA PHASE PRECOCE DE L’INFLAMMATION.
    2. ANTALGIQUE (accessoire)
      DE FAIBLE INTENSITE, SURTOUT EFFICACE SUR LES DOULEURS INFLAMMATOIRES
    3. ANTIPYRETIQUE (accessoire)
      DE FAIBLE INTENSITE
    4. URICOSURIQUE (accessoire)
      DE FAIBLE INTENSITE DU AU METABOLITE GAMMA-HYDROXYLE.

    1. RHUMATISME INFLAMMATOIRE (principale)
      Traitement symptomatique des poussées aiguës.
    2. SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE (principale)
    3. GOUTTE(TRAITEMENT DE LA CRISE) (principale)
      Traitement symptomatique de courte durée de la crise de goutte.
    4. RHUMATISME ABARTICULAIRE (principale)
      Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigües.

    1. FIEVRE (CERTAIN RARE)
      Par hypersensibilité.
    2. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN RARE)
      Au cours d’une réaction d’hypersensibilité, souvent associé à de la fièvre et des adénopathies.
    3. ADENOPATHIE (CERTAIN RARE)
      Dans le cadre d’une réaction d’hypersensibilité, souvent associé à de la fièvre et des arthralgies.
    4. MALADIE SERIQUE (CERTAIN RARE)
    5. OEDEME (CERTAIN FREQUENT)
      Lié à la rétention hydrosodée.
    6. POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Lié à la rétention hydrosodée.
    7. HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN FREQUENT)
      Lié à la rétention hydrosodée, elle doit être prévenue par un régime désodé.
    8. INSUFFISANCE CARDIAQUE(AGGRAVATION) (CERTAIN RARE)
      Liée à la rétention hydrosodée.
    9. OEDEME PULMONAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      INSUFFISANCE CARDIAQUE
      HYPERTENSION ARTERIELLE

      – Lancet 1969;2:1358.

    10. PERICARDITE (CERTAIN TRES RARE)
      Liée à la rétention hydrosodée.
      Références :
      – Br Med J 1965;2:795-797.
      – Scott Med J 1982;27:252-253.
    11. HEMATURIE (CERTAIN TRES RARE)
    12. PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
      Dans le cadre d’un syndrome néphrotique.
    13. UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    14. CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    15. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      DESHYDRATATION
      CIRRHOSE DECOMPENSEE
      SYNDROME NEPHROTIQUE
      TRAITEMENT DIURETIQUE
      INSUFFISANCE CARDIAQUE
      NEPHROPATHIE PREEXISTANTE
      LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE

      Soit oligoanurie en rapport avec l’effet inhibiteur sur la synthèse des prostaglandines qui empêche l’adaptation circulatoire rénale à l’hypoperfusion; elle est favorisée par les états d’hypoperfusion rénale et/ou d’hypovolémie.
      Soit signe d’une néphropathie interstitielle aiguë ou d’une nécrose médullaire.

    16. SYNDROME NEPHROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      – Br Med J 1981;282:950-951.
    17. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      – Br Med J 1978;1:1322.
    18. NECROSE PAPILLAIRE RENALE (CERTAIN TRES RARE)
      – Arch Surg 1971;103:420-421.
      – Therapie 1974;29:547.
    19. DERMATITE DE CONTACT (CERTAIN TRES RARE)
    20. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN FREQUENT)
      Par hypersensibilité, d’aspect variable : érythème papuleux diffus, érythème polymorphe, érythème pigmenté fixe, ces manifestations imposent l’arrêt du traitement.
    21. URTICAIRE (CERTAIN RARE)
    22. ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas, après application cutanée chez un sujet âgé (sel de phenybutazone non précisé) :
      – Contact Dermatitis 1995;33:213-214.
    23. ERUPTION BULLEUSE (CERTAIN TRES RARE)
      – Acta Derm Venereol 1977;57:83-86.
    24. ERYTHEME PIGMENTE FIXE (CERTAIN TRES RARE)
    25. ERYTHRODERMIE (CERTAIN TRES RARE)
    26. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN TRES RARE)
    27. SYNDROME DE LYELL (CERTAIN TRES RARE)
      – Br J Dermatol 1979;100:551-558.
    28. ERYTHEME NOUEUX (CERTAIN TRES RARE)
    29. VASCULARITE (CERTAIN TRES RARE)
      – Ann Intern Med 1972;77:977.
    30. SYNDROME LUPIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      – Can Med Assoc J 1956;75:980.
      – Ann Rheum Dis 1975;34:373-375.
      – Lancet 1977;1:1022-1023.
    31. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    32. CELLULES LE (CERTAIN TRES RARE)
    33. PURPURA (CERTAIN TRES RARE)
      Nécessite l’arrêt du traitement.
    34. AGUEUSIE (CERTAIN TRES RARE)
      – Ann Otol Rhinol Laryngol 1978;87:37-42.
    35. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
    36. ULCERATION DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
      Nécessite l’arrêt immédiat du traitement et le contrôle de la numération formule sanguine.
    37. GLANDES SALIVAIRES(TUMEFACTION) (CERTAIN RARE)
      Par hypersensibilité.
      Tuméfaction salivaire bilatérale, touchant les glandes parotides et sous-maxillaires, pouvant simuler les oreillons, nécessite l’arrêt du traitement.
    38. PAROTIDITE (CERTAIN RARE)
      Réaction d’hypersensibilité souvent associée à d’autres manifestations allergiques cutanées, hépatiques ou pulmonaires, elle nécessite l’arrêt immédiat du traitement.
    39. ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
    40. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
    41. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
    42. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      GASTRITE
      HERNIE HIATALE
      ANTECEDENTS ULCEREUX

      A type de brûlures ou de crampes.

    43. GASTRITE (CERTAIN TRES RARE)
      Nécessite l’arrêt du traitement.
      Régression lente à l’arrêt.
    44. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN FREQUENT)
    45. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
    46. COLITE (CERTAIN TRES RARE)
    47. STENOSE DU COLON (CERTAIN )
      Un cas décrit de diaphragme colique (sel de phénylbutazone non précisé), 11 cas rapportés avec d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens :
      – Am J Gastroenterol 1995;90:2035-2038.
    48. DOULEUR RECTALE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE RECTALE
    49. RECTITE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE RECTALE

      Rectite érosive ou ulcérée (sel de phenylbutazone non précisée) :
      – Gastroenterol Clin Biol 1996;20:446-452.

    50. ULCERATION OESOPHAGIENNE (CERTAIN TRES RARE)
      – Br Med J 1979;1:1672.
      – Gastroenterol Clin Biol 1983;7:868-876.
    51. ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      ANTECEDENTS ULCEREUX

      A type d’ulcère antral ou prépylorique pouvant se compliquer de perforation ou d’hémorragie.
      Il nécessite l’arrêt immédiat du traitement.
      Avec perforation :
      – Br J Surg 1977;64:247-249.

    52. HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      CIRRHOSE
      GASTRITE
      ANTECEDENTS ULCEREUX

      Le plus souvent saignement occulte, modéré. Parfois hémorragie massive à type de méléna ou d’hématémèse, mortelle dans certains cas, en particulier chez le sujet âgé.

    53. ULCERATION COLIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Avec risque de perforation.
    54. TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Rarement isolée, le plus souvent associée à d’autres manifestations d’hypersensibilité (fièvre, éruption cutanée). Impose l’arrêt immédiat du traitement.
      – Am J Dig Dis 1977;22:611-617.
      – Hepatology 1981;1:255-263.
      – Rev Prat 1984;34:245-248.
    55. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Isolée ou dans le cadre d’une hépatite.
    56. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Isolée ou dans le cadre d’une hépatite.
    57. BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
      Isolée ou dans le cadre d’une hépatite.
    58. ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
      Nécessite l’arrêt immédiat du traitement.
    59. HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
      Elle se manifeste par des signes histologiques de cholestase et une infiltration inflammatoire portale associée à une nécrose hépatocytaire et à des granulomes.
      – Digestion 1981;22:317-320.
    60. HEPATITE GRANULOMATEUSE (CERTAIN TRES RARE)
    61. HYPOTHYROIDIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Lié à une diminution de la captation de l’iode par la thyroïde.

    62. GOITRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Peut se compliquer d’un syndrôme de compression :
      – Ned Tijdschr Geneeskd 1972;116:369-373.
      – JAMA 1972;220:884.

    63. ANEMIE (CERTAIN RARE)
      Le plus souvent, anémie normochrome par hémodilution en raison de la rétention hydrosodée ou anémie hypochrome liée à un saignement occulte, plus rarement anémie d’origine centrale.
    64. ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    65. LEUCOPENIE (CERTAIN RARE)
      Mécanisme immunoallergique ou toxique direct.
    66. NEUTROPENIE (CERTAIN RARE)
      Mécanisme immunoallergique ou toxique direct.
    67. AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
      De survenue imprévisible, d’évolution souvent mortelle.
    68. APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Grave, d’évolution mortelle dans un tiers des cas :
      – BMJ 1977;1:1500-1505.
      – JAMA 1976;236:1049.

    69. ERYTHROBLASTOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      – Clin Haematol 1978;7:431.
    70. EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
    71. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Thrombopénie périphérique, avec présence d’anticorps antiplaquettes, ou centrale :
      – Br Med J 1973;1:545.
    72. TEMPS DE SAIGNEMENT(ALLONGEMENT) (CERTAIN TRES RARE)
    73. CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
    74. VERTIGE (CERTAIN )
    75. INSOMNIE (CERTAIN FREQUENT)
    76. FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
    77. DIPLOPIE (CERTAIN TRES RARE)
    78. ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
      – Br J Ophthalmol 1969;33:252.
    79. BRONCHOSPASME (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE

      – Br Med J 1975;1:67.

    80. PNEUMONIE (CERTAIN TRES RARE)
      Rééaction d’hypersensibilité à type d’alvéolite :
      – Br Med J 1975;2:500-501.
      – Br Med J 1996;2:1422.
    81. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN FREQUENT)
      Elles sont de type variable et se manifestent par des éruptions cutanées, une atteinte hépatique, pulmonaire, des anomalies hématologiques ou générales parfois sévères.
      Elles nécessitent l’arrêt immédiat du traitement.
    82. LEUCEMIE AIGUE (A CONFIRMER )
      Quelques cas, d’imputabilité probable, lors de traitement au long cours :
      – Br Med J 1964;2:569.
      – Med J Aust 1969;2:963.
    83. ANEMIE MEGALOBLASTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté :
      – BMJ 1959;2:475.

    1. MUTAGENE
      Altération chromosomique possible (Stevenson et coll 1971).
    2. TOXICITE FOETALE
      Au cours du troisième trimestre de grossesse, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel).

    1. NON

    1. ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
    2. GASTRITE(ANTECEDENT)
    3. HERNIE HIATALE
    4. ETHYLISME CHRONIQUE
    5. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    6. INSUFFISANCE RENALE
    7. SYNDROME NEPHROTIQUE
    8. INSUFFISANCE CARDIAQUE
    9. HYPERTENSION ARTERIELLE
    10. LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
    11. SUJET AGE
    12. ENFANT
    13. GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
      ABSENCE D’ETUDE SYSTEMATIQUE CHEZ LA FEMME ENCEINTE.
    14. GROSSESSE(DERNIER MOIS)
      En raison de son effet inhibiteur sur la synthèse des prostaglandines, risque de retard dans le déclenchement du travail.
    15. ALLAITEMENT
    16. STERILET
      Risque d’inefficacité.
    17. ASSOCIATION AUX ANTICOAGULANTS
    18. ASSOCIATION AUX SULFAMIDES HYPOGLYCEMIANTS
      EFFET HYPOGLYCEMIANT ACCRU
    19. ASSOCIATION AUX SELS D’OR
      RISQUE ACCRU DE TOXICITE HEMATOLOGIQUE ET RENALE
    20. ASSOCIATION AU LITHIUM
      RISQUE D’INTOXICATION PAR LE LITHIUM EN RAISON DE LA DIMINUTION DE SON ELIMINATION URINAIRE
    21. ASSOCIATION AUX ANTIHYPERTENSEURS
      DIMINUTION DE L’EFFET ANTIHYPERTENSEUR DES DIURETIQUES, DES BETABLOQUANTS ET DU CAPTOPRIL
    22. DEFICIT EN G6PD
      Risque d’anémie hémolytique :
      – N Engl J Med 1991;324:169-174.

    1. ULCERE GASTRODUODENAL
    2. HEMORRAGIE DIGESTIVE
    3. GASTRITE
    4. RECTITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE RECTALE
    5. INSUFFISANCE CARDIAQUE DECOMPENSEE
    6. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    7. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    8. HEMOPATHIE
    9. DYSFONCTIONNEMENT THYROIDIEN
    10. HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
      Il existe une allergie associée entre l’aspirine et les antiinflammatoires non stéroïdiens chez les sujets présentant un syndrome de Fernand Widal (asthme, rhinite vasomotrice, polypes nasaux) déclenché par l’aspirine.
    11. HYPERSENSIBILITE AUX PYRAZOLES
    12. PORPHYRIE
    13. PORPHYRIE CUTANEE
    14. PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle:
    * par voie orale:
    – chez l’adulte: trois cent vingt à six cent quarante milligrammes par jour en plusieurs prises;
    dose maximale: Neuf cent soixante milligrammes par jour en plusieurs prises.
    – chez l’enfant: Cinq à dix milligrammes par
    kilo en plusieurs prises.

    * par voie rectale:
    – chez l’adulte: Quatre à huit cents milligrammes.
    – chez l’enfant: Cinq à dix milligrammes par kilo et par jour.

    Les traitements seront de préférence de courte durée (une semaine), et la posologie sera
    réduite à la dose minimale efficace dès l’amélioration des symptomes.
    Dans les affections comportant un risque infectieux, l’utilisation sera prudente en raison de la diminution des défenses naturelles de l’organisme induite par le
    traitement.
    Surveillance: surveillance clinique des signes d’hypersensibilité, de toxicité digestive dont l’apparition nécessite l’arrêt du traitement; surveillance hématologique régulière avant le traitement, et toutes les 2 à 4 semaines (numération
    formule sanguine et numération des plaquettes).
    Surveillance de la fonction rénale chez les sujets en état d’hypoperfusion rénale ou d’hypovolémie.
    Surveillance hépatique et dosage de la protidémie en cas de traitement prolongé.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    72
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Serait plus lente que pour la phenylbutazone et plus complète.

    Répartition
    Serait moins fixé aux protéines plasmatiques que la phenylbutazone.
    Passe dans le lait: rapport lait/plasma voisin de 0,1 pour la phenylbutazone.
    Passe la barrière placentaire.

    Demi-Vie
    72 h.
    50 à 100 h; par analogie avec la phénylbutazone.
    Demi-vie dépendante :
    hydroxyphenylbutazone: 8 heures.
    oxyphenbutazone: 72 heures.

    Métabolisme
    Hépatique:
    transformation lente, principalement en oxyphenbutazone à propriétés antiinflammatoire, se métabolisant lentement en gammahydroxyphenylbutazone à propriétés uricosuriques.

    Elimination
    Voie rénale:
    Elimination lente sous forme de phenylbutazone non métabolisée à l’état de traces, et de ses métabolites; mais 80% de la dose adminsitrée n’est pas retrouvé, ce qui signifie que les métabolites sont transformés en dérivés inconnus.

    Bibliographie

    – Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions avec les AINS.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr


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