ETIPIRIUM IODURE

ETIPIRIUM IODURE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 10/6/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
Identification de la substance
Formule Chimique :
iodure de 1-(2-hydroxyéthyl)-1-méthylpyrrolidinium benzilateEnsemble des dénominations
CAS : 3478-15-7
DCIR : IODURE D’ETIPIRIUM
bordereau : 1892
dci : iodure d’étipirium
rINN : ETIPIRIUM IODIDEClasses Chimiques
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)
ACTION PERIPHERIQUE - SPASMOLYTIQUE (principale certaine)
ACTION SUR LA FIBRE MUSCULAIRE LISSE DE L’APPAREIL DIGESTIF .
DIMINUTION DU TONUS DE BASE,DE L’AMPLITUDE ET DE LA FREQUENCE DES MOUVEMENTS PERISTALTIQUES,FERMETURE DES SPHINCTERS DIGESTIFS, MAIS OUVERTURE DU SPHINCTER D’ODDI.CES EFFETS S’OBSERVENT PRINCIPALEMENT AU NIVEAU DE L’ESTOMAC,DU DUODENUM,JEJUNUM,ILEON ET COLON .
ACTION ANTISPASMODIQUE PLUS FAIBLE AU NIVEAU DES FIBRES LISSES VESICULAIRES ET CHOLEDOCIENNES.BLOQUE CEPENDANT LA CONTRACTION VESICALE ET L’ELIMINATION D’URINE - ANTISECRETOIRE (principale certaine)
DIMINUTION DU VOLUME GLOBAL DE LA SECRETION GASTRIQUE,LA CONCENTRATION EN ACIDE CHLORHYDRIQUE ETANT PEU OU PAS MODIFIEE .
DIMINUTION NETTE DE L’HYPERSECRETION PROVOQUEE PAR LES PARASYMPATHOMIMETIQUES;DIMINUTION PARTIELLE DE L’HYPERSECRETION DUE A L’HISTAMINE,L’ALCOOL,LA CAFEINE - MYDRIATIQUE (secondaire certaine)
MYDRIASE PASSIVE,PARALYSIE FLASQUE DE L’ACCOMODATION- CONVERGENCE .
NECESSITE D’EMPLOYER DE FORTES DOSES PAR VOIE GENERALE POUR OBTENIR CET EFFET - GANGLIOPLEGIQUE (secondaire certaine)
POUR DES DOSES ELEVEES .
SI AUGMENTATION DES DOSES,PASSAGE A UN EFFET CURARISANT - CURARISANT (secondaire certaine)
POUR DES DOSES ELEVEES .
EFFETS D’AUTANT PLUS IMPORTANTS QUE LES DOSES SONT ELEVEES
Mécanismes d’action
- principal
La fonction amine quaternaire apporte une action antinicotinique au niveau des ganglions du système parasympathique, entrainant une action parasympatholytique plus puissante que celle de l’atropine.
Ne bloque les ganglions du système sympathique, et donc ne devient ganglioplégique, qu’à de très fortes doses, largement supérieures aux doses thérapeutiques usuelles.
Dépourvu d’effet sur le système nerveux central (l’amonium quaternaire ne passe pas la barrière hématoéncéphalique. - secondaire
Ganglioplégique et curarisant à hautes doses.
- ANTISPASMODIQUE (principal)
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principal)
- ANTISECRETOIRE (principal)
- DYSPHAGIE SPASMODIQUE (principale)
- SPASME GASTRO-INTESTINAL (principale)
- GASTRITE (principale)
- ULCERE GASTRIQUE (principale)
- ULCERE DUODENAL (principale)
- COLITE SPASMODIQUE (principale)
- CONSTIPATION (principale)
- COLIQUE HEPATIQUE (principale)
- DYSKINESIE BILIAIRE (principale)
- COLIQUE NEPHRETIQUE (principale)
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
- FIEVRE (CERTAIN )
Elle survient surtout chez l’enfant, en particulier si la température ambiante est élevée.
- INSUFFISANCE CORONARIENNE
Risque de tachycardie, d’arythmie et de provoquer un infarctus du myocarde. - BRONCHITE CHRONIQUE
Tarissement des sécrétions bronchiques. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
Les effets sont augmentés et prolongés. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Les effets sont augmentés et prolongés. - SUJETS HYPERSENSIBLES
Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer même à faibles doses. - ENFANT
Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer même à faibles doses. - TRISOMIQUE 21
Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer même à faibles doses. - GROSSESSE
- ALLAITEMENT
PAR ANALOGIE AUX AUTRES PARASYMPATHOLYTIQUES DE MEME TYPE QUI PASSENT DANS LE LAIT
- GLAUCOME A ANGLE FERME
- HYPERTHYROIDIE
Risque de décompensation cardiaque. - ADENOME PROSTATIQUE
Risque de rétention aiguë des urines. - ILEUS PARALYTIQUE
Aggravation. - STENOSE DU PYLORE
Risque d’occlusion complète. - TACHYCARDIE
- MYASTHENIE
- RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORME COMPLIQUEE PAR UN MEGACOLON TOXIQUE
FORME SEVERE
Posologie et mode d’administration
N’est commercialisé en France que sous forme d’association.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénale
– 2 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 3 –
ELIMINATION
voie fécaleAbsorption
Faible résorption digestive: seulement 15 à 25% de la dose administrée par la bouche; cette faible résorption peut s’expliquer par la formation d’un complexe non résorbable entre la charge positive et le mucus intestinal.
Répartition
Ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique aux doses thérapeutiques chez un sujet normal (propriété dûe à l’amonium.
Elimination
Voie rénale:
Elimination rapide.
Voie biliaire:
Elimination rapide.
Voie fécale:
pour la partie non résorbée.Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)