PENTOXIFYLLINE
PENTOXIFYLLINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
DIMETHYL-3,7 DIOXO-2,6(OXO-5 HEXYL)-1 TETRAHYDRO-1,2,3,6 PURINEEnsemble des dénominations
BAN : OXPENTIFYLLINE
CAS : 6493-05-6
DCIR : PENTOXIFYLLINE
USAN : PENTOXIFYLLINE
autre dénomination : BL-191
bordereau : 1904
rINN : PENTOXIFYLLINEClasses Chimiques
- VASODILATATEUR PERIPHERIQUE (principale certaine)
- ANTISLUDGE (principale certaine)
DIMINUTION DE LA VISCOSITE SANGUINE PAR AUGMENTATION DE LA DEFORMABILITE DES ERYTHROCYTES REDUIT L’ADHESIVITE DES HEMATIES AUX CELLULES ENDOTHELIALES EUR.J.CLIN.PHARMACOL.1985,29:55-59 - STIMULANT DU SNC (secondaire certaine)
- BRONCHODILATATEUR (secondaire certaine)
- DIURETIQUE XANTHIQUE (à confirmer)
Mécanismes d’action
- principal
Probablement identique aux méthylxanthines (inhibition phosphodiestérase).
Réduit l’adhésivité des hématies aux cellules endothéliales et augmente leur déformabilité :
– Clin Pharmacol Ther 1990;48,50-56.
Entraînerait (en association avec le thalidomide) une baisse du TNFalfa chez les patients atteints d’arthrite rhumatoïde :
– Ann Rheum Dis 1996;55:833-836.
- VASODILATATEUR ARTERIEL (principal)
- VASODILATATEUR PERIPHERIQUE (principal)
- DIMINUTION DE LA VISCOSITE SANGUINE (principal)
- ARTERITE DES MEMBRES INFERIEURS (principale)
En particulier la claudication intermittente :
– Angiology 1989;40:795-802.
Méta-analyse de vingt-deux essais cliniques randomisés, confirmation de l’efficacité sur la claudication intermittente :
– Therapie 1995;50:73-78. - INSUFFISANCE CIRCULATOIRE CEREBRALE (principale)
- TROUBLE VASOMOTEUR PERIPHERIQUE (principale)
- ULCERE VARIQUEUX (controversé)
Accélère la cicatrisation :
– Br Med J 1990;300:972-975.
Pas de différence statistiquement significative avec le placebo dans un essai randomisé:
-BMJ 1999;319:875-878 - MALADIE DE BEHCET (à confirmer)
Référence :
– Ann Intern Med 1996;124:891-893. - ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL (controversé)
Prévention des récidives d’accidents vasculaires transitoires. Controversé :
– Lancet 1981;1:1103. - ANGEITE LEUCOCYTOCLASIQUE (à confirmer)
Synergie possible entre la pentoxifylline et la dapsone. Trois cas traités :
– Lancet 1994;343:491. - DIABETE INSULINODEPENDANT (à confirmer)
– JAMA 1994;271:27-28.
Améliorerait le conrôle glycémique (essai pilote) :
– JAMA 1994;271:27-28. - SEPTICEMIE (à confirmer)
Voie IV
Septicémie des prématurés, en associatioon avec des antibiotiques IV. Amélioration des résultats :
– Crit Care Med 1999;27:807-814. - CHOC SEPTIQUE (à confirmer)
Administrée à forte dose par voie intraveineuse, elle réduit les concentrations sériques de TNF :
– Crit Care Med 1996;24:207-214. - HEPATITE ALCOOLIQUE (à confirmer)
En cas de forme grave, amélioration de la survie à court terme par diminution du nombre de syndromes hépatorénaux. Esai randomisé vs placebo:
– Gastroenterology 2000;119:1637-1648 et 1787-1791 (éditorial) - SYNDROME HEPATORENAL (à confirmer)
Prévient l’apparition d’un syndrome hépatorénal au cours des hépatites alcooliques aigües sévères:
– Gastroenterology 2000;119:1637-1648 et1787-1791 (éditorial) - SYNDROME DE LYELL (à confirmer)
Un cas traité à la pentoxifylline :
– Br J Dermatol 1996;135:999-1002. - MYOCARDIOPATHIE (secondaire)
Myocardiopathie primitive: essai randomisé versus placebo: l’administration de pentoxyphilline améliorerait les symptomes et la fonction ventriculaire gauche:
– Lancet 1998;351:1091-1093. - SCLEROSE EN PLAQUES (à confirmer)
Associée à l’interferon bêta, la pentoxifylline pourrait, en contrôlant la production de cytokines, améliorer la tolérance au traitement:
– Ann Neurol 1998;44:27-34. - HYPERTENSION PORTALE (à confirmer)
Etude hémodynamique chez 20 malades: réduirait la pression portale en réduisant la viscosité sanguine:
– Am J Gastroenterol 1998;93:2431-2435.
- NAUSEE (CERTAIN )
- VOMISSEMENT (CERTAIN )
- BRULURE EPIGASTRIQUE (CERTAIN )
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN )
- FLUSH (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
ADMINISTRATION PARENTERALE TROP RAPIDE - TACHYCARDIE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
ADMINISTRATION PARENTERALE TROP RAPIDE - VERTIGE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
ADMINISTRATION PARENTERALE TROP RAPIDE - ANGOR (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALE - THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
Un cas, positif lors de la réintroduction:
– Int J Dermatol 1997;36:635-636. - APLASIE MEDULLAIRE (A CONFIRMER )
Deux cas :
– Ann Intern Med 1987;107:427-428. - HEMORRAGIE DIGESTIVE (A CONFIRMER )
Un cas chez un sujet ayant des antécédents d’ulcère duodénal :
– Ann Pharmacother 1991;25:315-316. - HALLUCINATION AUDITIVE (A CONFIRMER )
Un cas chez un sujet âgé sourd :
– Neurology 1993;43:1621-1622. - ATTAQUE DE PANIQUE (A CONFIRMER )
Un cas, chez un homme de 70 ans, réversible à la prise de 50 milligrammes d’imipramine, reproduite à la reprise du traitement :
– Am J Psychiatry 1994;151:290. - HEPATITE MIXTE (A CONFIRMER )
Un cas décrit :
– J Hepatol 1995;23:482-484.
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle chez l’adulte:
– Par voie orale:
Trois à six cents milligrammes par jour au moment des repas.
– par voie intramusculaire:
Quatre cents milligrammes par jour en 2 injections.
– en perfusion intraveineuse ou injection très lente (risque
d’hypotension):
Cent à quatre cents milligrammes par jour en 1 ou 2 injections.
– en injection intraartérielle:
Cent à deux cents milligrammes dans 30 à 50 ml de serum physiologique 1 ou 2 fois par jour.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
2
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Résorption par le tractus gastro-intestinal.
Taux sanguin maximal 30 mns après absorption par voie orale du produit en solution; pic plasmatique voisin de un microgramme par ml après prise orale de 200 mg.
Répartition
Demi-vie voisine de 2 heures.
Passage dans le lait très variable selon les sujets.
– Am J Obstet Gynecol 1985;151:1094-1097.
Demi-Vie
Voisine de 2 h.
Elimination
Voie rénale:
Elimination de plus de 90% de la dose sous forme métabolisée:
– Arzneimittel Forschung 1989;39:512-517.
Bibliographie
– Cur Ther Res 1979;4,4:1-59.
– Pharmacotherapy 1984;4:297-306.
– Clin Pharm Ther 1985;37:25-28.
– Drug Intell Clin Pharmacol 1985;19:345-348.
– Drugs 1987;34:50-97.
– Arzneim Forsch 1989;39:512-517.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- OXOPURIN (ISRAEL)
- TORENTAL (BELGIQUE)
- TRENTAL (USA)
- TRENTAL (ALLEMAGNE)
- TRENTAL (SUISSE)
- TRENTAL (JAPON)
- TRENTAL (AUTRICHE)
- TRENTAL (AUSTRALIE)
- TRENTAL (NORVEGE)