BECLOMETASONE DIPROPIONATE

BECLOMETASONE DIPROPIONATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 19/9/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    9 alpha-chloro-11 bêta,17 alpha,21-trihydroxy-16 bêta-méthylprégna-1,4-diène-3,20-dione 17,21-dipropionate

    Ensemble des dénominations

    BANM : BECLOMETHASONE DIPROPIONATE

    CAS : 5534-09-8

    DCIMr : DIPROPIONATE DE BECLOMETASONE

    USAN : BECLOMETHASONE DIPROPIONATE

    autre dénomination : BECLOMETHASONE DIPROPIONATE

    autre dénomination : DIPROPIONATE DE BECLOMETASONE

    autre dénomination : DIPROPIONATE DE BECLOMETHASONE

    autre dénomination : 9-ALPHA CHLORO-16BETA METHYLPREDNISOLONE DIPROPIONATE

    bordereau : 2024

    code expérimentation : Sch-18020W

    rINNM : BECLOMETASONE DIPROPIONATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : BECLOMETASONE

    Regime : liste I

    1. GLUCOCORTICOIDE (principale certaine)
    2. ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
    3. ANTIINFLAMMATOIRE STEROIDIEN (principale certaine)
      Activité antiinflammatoire locale 500 fois plus grande que celle de la déxaméthasone par voie orale.
    4. IMMUNOSUPPRESSEUR (secondaire certaine)
    5. DERMOCORTICOIDE (principale certaine)
      Activité très forte à 0,5% (classe I de la classification européenne des dermocorticoïdes) et activité forte à 0,025% (classe II de la classification européenne des dermocorticoïdes).
      .
    6. ANTIALLERGIQUE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Action sur le bronchospasme.
      Réduction de l’oedème , de la vasodilatation et de la prolifération cellulaire de la muqueuse bronchique par effet anti-inflammatoire.
      Inhibition partielle de la synthèse et de la libération de l’histamine par le mastocytes.
      Activation de l’adényl-cyclase et inhibition des ATPases.
      Blocage des effets du MIF.
      Effet relaxant direct sur la musculature lisse bronchique.

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
    2. ANTIALLERGIQUE (principal)
    3. BRONCHODILATATEUR (principal)
      Effet maximum 48 à 72 heures après le début du traitement.

    1. ASTHME DE L’ENFANT (principale)
      Dans un essai randomisé, la béclométasone en inhalation serait plus efficace que le salmétérol dans l’asthme de l’enfant :
      – N Engl J Med 1997;337:1659-1665.
    2. ASTHME (principale)
      Etude randomisée de plus de 30 000 patients. L’inhalation régulière réduit la mortalité :
      – N Engl J Med 2000;343:332-336.
    3. SYNDROME DE SEVRAGE DE LA CORTICOTHERAPIE (principale)
      Par voie roale chez l’asthmatique.
    4. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE (principale)
      Avec facteur spastique.
    5. RHINITE (principale)
    6. ANGINE (principale)
    7. RHINOPHARYNGITE (principale)
    8. LARYNGITE (secondaire)
      A la suite d’une endoscopie ou d’une intervention chirurgicale.
    9. DYSPHONIE (secondaire)
      Chez les professionnels de la voix, en période difficile.
    10. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE (à confirmer)
      En lavement :
      – Lancet 1982;1:579-583.
      L’association au 5-aminosalicylate en lavement serait plus efficace que chaque agent séparément (essai randomisé) :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1996;91:549-553.
      Par voie locale :
      – Scand J Gastroenterol 1996;31:945-953.
    11. COLITE LYMPHOCYTAIRE (à confirmer)
      Colite lymphocytaire idiopathique (béclométasone par voie orale) :
      – Am J Gastroenterol 1997;92:147-149.
    12. REACTION DU GREFFON CONTRE L’HOTE (à confirmer)
      En cas d’atteinte intestinale, l’adjonction de béclométasone à la prednisone augmenterait l’efficacité de cette dernière (essai randomisé) :
      – Gastroenterology 1998;115:28-35.

    1. CANDIDOSE BUCCALE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      AEROSOL

      Candidose très fréquente chez l’adulte (plus de 50% des sujets traités).
      Très rares chez l’enfant.

    2. TUBERCULOSE PULMONAIRE (CERTAIN RARE)
      Huit cas sur 548 sujets asthmatiques traités par inhalation :
      – Allergy 1992;47:327-330.
    3. RAUCITE DE LA VOIX (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      AEROSOL
    4. EPISTAXIS (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      AEROSOL
    5. INSUFFISANCE SURRENALE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      LORS DU RELAIS D’UNE CORTICOTHERAPIE CLASSIQUE

      Possibilité de signes de freinage surrénalien, soit discrets (fatigue, céphalées, anorexie) soit plus intenses (myalgies, vomissements, syndrome dépressif).

    6. HYDROXYCORTISOL URINAIRE(DIMINUTION) (CERTAIN )
      Traitement par 400 à 800 microgrammes chez 20 enfants :
      – N Engl J Med 1978;299:1387.
    7. CORTISOL PLASMATIQUE(DIMINUTION) (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Lors de l’inhalation de plus de 400 microgrammes par jour :
      – N Engl J Med 1978;299:1387-1392.

    8. OSTEOPOROSE (CERTAIN )
      Diminution de la densité osseuse après traitement par inhalation durant 6 mois :
      – Lancet 2000;355:1399-1403.
    9. RETARD DE CROISSANCE (A CONFIRMER )
      Retard de croissance chez des enfants asthmatiques traités par inhalation de béclométasone :
      – Lancet 1988;1:115-116.
    10. ACNE (A CONFIRMER )
      Lors de son utilisation en inhalation. Un cas chez un sujet âgé, trois autres cas connus :
      – Reactions 1992;416:7.
      Quatre cas à la suite d’une utilisation par inhalation chez des adultes :
      – Clin Exp Dermatol 1993;18:148-150.
    11. CATARACTE (CERTAIN )
      Un cas chez un sujet de 30 ans après 5 ans d’utilisation en aérosol :
      – Lancet 1993;342:1306-1307.
      Quelques cas décrits après utilisation habituelle en inhalation des glucocorticoïdes :
      – N Engl J Med 1997;337:8-14.
    12. GLAUCOME CHRONIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas après six mois de traitement en inhalation :
      – N Engl J Med 1993;329:1822.
      L’administration en inhalation de fortes doses pendant 3 mois ou plus augmenterait la pression intraoculaire :
      – N Engl J Med 1997;336:722-727.
    13. HYPERTENSION OCULAIRE (A CONFIRMER )
      Trois cas, après administration en aérosol ou en spray nasal :
      – Ophtalmology 1995;102:177-179.
    14. MACROGLOSSIE (CERTAIN )
      Trois cas chez des prématurés traités pendant 1 à 1,5 mois, lentement réversible à l’arrêt du traitement :
      – J Pediatr 1995;127:651-653.
    15. FATIGABILITE MUSCULAIRE (A CONFIRMER )
      Un cas après 4 semaines de traitement en inhalation, réversible à l’arrêt :
      – JAMA 1999;340:37.

    1. INFORMATION MANQUANTE CHEZ L’ANIMAL
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
      Les études épidémiologiques n’ont pas montré d’augmentation du risque malformatif en cas d’administration de corticoïdes par voie orale pendant le premier trimestre de la grossesse.

    1. NON

    1. GLAUCOME
      En raison de l’augmentation de la pression intra-oculaire.
      Terrain : sujets génétiquement prédisposés.
      Surveillance ophtalmologique régulière en cas de traitement prolongé, surtout chez les sujets âgés :
      – Lancet 1997;350:979-982.
    2. INFECTION LOCALE

    1. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    2. GROSSESSE
      Information manquante.
    3. ALLAITEMENT
      Information manquante.

    Voies d’administration

    – 1 – RESPIRATOIRE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle en inhalation :
    – Adulte :
    dose moyenne: 400 microgrammes par jour en quatre fois 2 bouffées.
    dose maximale: 15 microgrammes par kilo et par jour.
    – Enfant :
    dose moyenne: 10 microgrammes par kilo et par jour.
    dose maximale: 20 microgrammes
    par kilo et par jour.
    En pneumologie, commencer par un traitement anti-infectieux et asséchant.

    En cas de relais de la corticothérapie classique :
    S’assurer que l’asthme était bien contrôlé depuis au moins 2 semaines, réduire progressivement les doses
    de corticoïdes par voie générale, surveiller la fonction surrénalienne pendant la période de relais et les 9 à 12 mois qui suivent.

    Prévenir le patient du délai d’action, de la nécessité d’un traitement régulier et de l’importance de la sésobstruction
    bronchique.
    Lui montrer l’utilisation correcte de l’aérosol (coordination pression-inspiration), et lui expliquer la conduite à tenir en cas de relais de la corticothérapie classique: être toujours en possession de corticoïdes administrables par voie
    générale, et d’une carte mentionnant le sevrage des corticoïdes.
    Ne pas prescrire de béclométasone pour plus de 2 mois.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    Absorption
    20% de la dose inhalée diffusent dans les bronches; les 80% qui restent sont déglutis.
    Résorption digestive de 90% de la fraction déglutie.

    Métabolisme
    Métabolisme hépatique de la fraction déglutie conduisant à des dérivés inactifs.

    Elimination
    *Voie rénale : métabolites avec un peu de béclométasone inchangée. La quantité de médicament résorbée est trop faible pour qu’une accumulation soit à craindre.
    *Voie fécale.

    Bibliographie

    – Drugs 1973;6:84-93.
    – Drugs 1975;10:166-210 et 211-217.
    – Reactions 1984;103:11. (Effets secondaires)
    – Presse Med 1992;32,21:1526-1531. (Indication)
    – N Engl J Med 1995;332:868-875. (Indication)

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts