TRIAMCINOLONE HEXACETONIDE

TRIAMCINOLONE HEXACETONIDE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/3/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    21-(3,3-diméthylbutyrate) du 16,17-acétal cyclique du 9-fluoro-11 bêta-16 alpha,17,21-tétrahydroxyprègna-1,4-diène-3,20-dione

    Ensemble des dénominations

    BAN : TRIAMCINOLONE HEXACETONIDE

    CAS : 5611-51-8

    DCIR : HEXACETONIDE DE TRIAMCINOLONE

    USAN : TRIAMCINOLONE HEXACETONIDE

    autre dénomination : HEXACETONIDE DE TRIAMCINOLONE

    autre dénomination : TATBA

    autre dénomination : TRIAMCINOLONE ACETONIDE TERT.BUTYL ACETATE

    bordereau : 2026

    code expérimentation : CL-34433

    rINN : TRIAMCINOLONE HEXACETONIDE

    sel ou dérivé : TRIAMCINOLONE BENETONIDE

    sel ou dérivé : TRIAMCINOLONE DIACETATE

    sel ou dérivé : TRIAMCINOLONE ACETONIDE HEMISUCCINATE

    sel ou dérivé : TRIAMCINOLONE ACETONIDE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : TRIAMCINOLONE

    Regime : liste I

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
    2. ANTIINFLAMMATOIRE STEROIDIEN (principale certaine)
    3. IMMUNOSUPPRESSEUR (principale certaine)
    4. GLUCOCORTICOIDE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      L’hormone :
      – diffuse à travers la membrane cellulaire.
      – se lie à un récepteur cytosolique formant un complexe avec des protéines de chocs thermiques (HSP 90 et 70) et une immunophiline p59. Après dimérisation, le complexe stéroïde récepteur se lie à des séquences de DNA spécifiques (éléments de réponse aux corticoïdes ou GRE).
      – module la transcription des gènes sensibles aux corticoïdes par une interaction avec des facteurs de transcription (protéines cytoplasmiques ou nucléaires).
      – augmente la transcription et/ou la stabilité du RNAm codant pour des protéines responsables de l’action des glucocorticoïdes.
      – réprime certains gènes au niveau transcriptionnel en interagissant avec les facteurs nucléaires nécessaires à l’activation de ces gènes.
      – augmente la dégradation du RNAm ou inhibe la synthèse ou la sécrétion des protéines ou des cytokines.

      Les effets bilogiques de l’action anti-inflammatoire se traduisent par :
      – inhibition de la perméabilité vasculaire qui permet le recrutement des globules blancs vers le site de l’inflammation.
      – inhibition des évènements moléculaires liés à l’activation des globules blancs et à leur adhésion aux cellules endothéliales :
      * expression du complexe majeur d’histocompatibilité type II,
      * expression des molécules d’adhésion cellulaire (ELAM 1, ICAM 1),
      * la sécrétion des protéines du complément C3 et le facteur B,
      * l’activité de l’IL1,
      * l’expression des cycloexogénases de type 2 (cox2) prévenant ainsi la production de prostaglandines,
      * la production des métabolites de l’acide arachidonique pro-inflammatoire (inhibe l’activité de la phospholipase A2 en stimulant la synthèse de lipocortine ou annexine I).
      – blocage de la sécrétion d’IL 1, IL 6, TNF alpha.
      – diminution de la production et du largage des leucotriènes.
      – dépression de l’activité tumoricide et bactéride des macrophages et leur différenciation.
      – effet immunosuppresseur sur les lymphocytes T et inhibition de la sécrétion des cytokines par ces lymphocytes T.
      – inhibition de la prolifération des lymphocytes B et des cytokines impliquées dans la synthèse des immunoglobulines(IL 1 à IL 6).
      Références bibliographiques :
      – Immunol Rev 1980;51:337-357.
      – J Immunol 1980;124:2828-2833.
      – Prog Biochem Pharmacol 1985;20:55-62.
      – Am Rev Respir Dis 1990;141,Suppl:18-21.
      – Med Sci 1990,10:1003-1006.
      – Eur J Immunol 1990;20:2439-2443.
      – Proc Natl Acad Sci USA 1992;89:3917-3921.
      – J Neuroimmunol 1992;40:281-286.
      – Science 1992;258:1598-1604.
      – Ann Intern Med 1993;119:1198-1208.

    2. secondaire
      * activité granylate cyclase du récepteur qui altère le potentiel électrique des cellules.
      * stimulation de la reproduction des cellules alvéolaires de type II augmentant la production de surfactant pulmonaire :
      – J Clin Invest 1980;66:504-510.
      – Radiat Res 1988;115:543-549.
      – Radiat Res 1988;113:112-119.
      Sel très peu soluble de la triamcinolinone libérant lentement par hydrolyse le corticoïde.

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
    2. ANTIALLERGIQUE (principal)
    3. IMMUNOSUPPRESSEUR (principal)

    1. POLYARTHRITE RHUMATOIDE (principale)
    2. COLLAGENOSE (principale)
    3. MALADIE DE HORTON (principale)
    4. DOULEUR RHUMATISMALE (principale)
    5. ASTHME (principale)
    6. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE (principale)
    7. FIBROSE (principale)
    8. SARCOIDOSE (principale)
    9. SYNDROME DE LOEFFLER (principale)
    10. MONONUCLEOSE INFECTIEUSE (principale)
    11. HEMOPATHIE MALIGNE (principale)
    12. LEUCEMIE (principale)
    13. MALADIE DE HODGKIN (principale)
    14. PURPURA (principale)
    15. ANEMIE HEMOLYTIQUE (principale)
    16. ASCITE (principale)
      Au cours des cirrhoses
    17. HEPATITE VIRALE (principale)
    18. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE (principale)
    19. REACTION ALLERGIQUE (principale)
    20. ALLERGIE MEDICAMENTEUSE (principale)
    21. MALADIE SERIQUE (principale)
    22. INFECTION SEVERE (principale)
      Sous couverture antibiotique.
    23. RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU (principale)
    24. RHUMATISME INFECTIEUX (principale)
    25. SEPTICEMIE (principale)
    26. BRUCELLOSE (principale)
    27. MILIAIRE ASPHYXIQUE (principale)
    28. TUBERCULOSE GENITALE (principale)
    29. MENINGITE BACTERIENNE(ADJUVANT) (principale)
      Prévention des cloisonnements.
    30. OEDEME CEREBRAL (principale)
      Revue générale des essais randomisés concernant l’efficacité des corticoïdes dans cette indication: efficacité incertaine:
      – BMJ 1997;314:1855-1859.
    31. EXOPHTALMIE MALIGNE (principale)
    32. SCIATIQUE (à confirmer)
      Sciatique par hernie discale (indication controversée) :
      – Presse Med 1992;21:1801-1804.

    1. ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN ASSOCIE
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT PROLONGE
      ULCERE GASTRO-DUODENAL ANCIEN
      ULCERE GASTRO-DUODENAL RECENT
      VOIE GENERALE
    2. GASTRODUODENITE (CERTAIN FREQUENT)
    3. INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    4. KALIEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    5. RETENTION HYDROSODEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    6. ATROPHIE MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    7. RETARD DE CROISSANCE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    8. RESISTANCE AUX INFECTIONS(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE GENERALE
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE

      Effet lié aux propriétés glucocorticoïdes.
      Un cas de pneumopathie à Pneumicystis carinii, chez un enfant asthmatique traité par de fortes doses, à l’occasion d’hospitalisations répétées récentes (sel de triamcinolone non précisé) :
      – J Pediatr 1995;127:1000-1002.

    9. ARTHRITE SEPTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Voie intra-articulaire
    10. ARTHRITE MICROCRISTALLINE (CERTAIN RARE)
      Voie intra-articulaire
    11. HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    12. GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DIABETE SUCRE LATENT
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    13. SYNDROME CUSHINGOIDE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    14. CATABOLISME AZOTE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      VOIE GENERALE
    15. OSTEOPOROSE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    16. OSTEONECROSE ASEPTIQUE (CERTAIN )
    17. TROUBLE PSYCHIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
      VOIE GENERALE
    18. ACCES MANIAQUE (CERTAIN )
      Deux cas après une simple injection régionale (plexus coeliaque) de triamcinolone (sel non précisé) :
      – Anesthesiology 1996;85:1194-1196.
    19. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
      VOIE GENERALE
    20. PSYCHOSE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
      VOIE GENERALE
    21. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (CERTAIN TRES RARE)
    22. ULCERE GASTRODUODENAL(AGGRAVATION) (CERTAIN RARE)
    23. HYPERCORTICISME (CERTAIN FREQUENT)
    24. INSOMNIE (CERTAIN TRES RARE)
    25. GLAUCOME CHRONIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE LOCALE
      TRAITEMENT PROLONGE

      En instillation oculaire et pommade ophtalmique.
      Traitement prolongé d’un an environ.
      Disparaît habituellement à l’arrêt du traitement.

    26. SYNOVITE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas, après injection intra-articulaire au niveau du genou :
      – Arthritis Rheum 1990;33:1284-86.
    27. MALADIE THROMBOEMBOLIQUE (A CONFIRMER )
    28. CATARACTE (A CONFIRMER )
    29. HALLUCINATION VISUELLE (A CONFIRMER )
      Un cas après injection intraarticulaire chez un sujet traité par la prednisolone orale depuis un an (sel de triamcinolone non précisè) :
      – J Rheumatol 1997;24:411.

    1. NON

    1. SPORTIFS
      Substance soumise à certaines restrictions :
      – Journal Officiel du 7 Mars 2000.
      L’administration des corticostéroïdes par voie orale, par voie rectale et par injection systémique est interdite.
      L’administration par inhalation et par voies anale, auriculaire, dermatologique, nasale et ophtalmologique n’est pas interdite.
      Les injections locales et intra-articulaires de corticostéroïdes ne sont pas interdites mais, lorsque le règlement d’une autorité responsable le prévoit, une notification peut s’avérer nécessaire.
    2. ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
    3. TROUBLES PSYCHIQUES
    4. OSTEOPOROSE
    5. HYPERTENSION ARTERIELLE
    6. GROSSESSE
    7. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    8. INFECTION
    9. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    10. TUBERCULOSE
    11. DIABETE
    12. GLAUCOME
      En raison de l’augmentation de la pression intra-oculaire.
      Terrain : sujets génétiquement prédisposés.
      Surveillance ophtalmologique régulière en cas de traitement prolongé, surtout chez les sujets âgés:
      – Lancet 1997;350:979-982.

    1. ULCERE GASTRODUODENAL
    2. KERATITE HERPETIQUE
    3. AMYLOSE
    4. COXARTHROSE
      Voie intra-articulaire
      Risque d’infection; risque d’accélération de la destruction cartilagineuse.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAARTERIELLE

    – 3 – INTRALESIONNELLE

    – 4 – SOUS-CUTANEE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle chez l’adulte :
    – par voie intramusculaire : 20 à 60 mg par injection, espacées d’1 à 3 semaines.
    * dans les rhinites saisonnières allergiques : une seule injection de 80 à 120 mg.
    – en injection intraarticulaire ou intrasynoviale : 2 à 20
    mg par injection , espacées d’1 à 3 semaines.
    – en injection intralésionnelle en dermatologie, intradermique ou sous-cutanée : 250 microgrammes par cm2 de peau à traiter,utiliser dans ce cas des solutions à 5 pour mille.
    Surveillance ophtalmologique
    régulière en cas de traitement prolongé.

    Pharmaco-Cinétique

    Absorption
    INjaction sous forme de suspensions microcristallines à résorption progressive 2 à 3 semaine).

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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