BACITRACINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/12/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d'action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d'emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d'administration
  • Posologie & mode d'administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    antibiotique obtenu à partir de cultures de Bacillus subtilis

    Ensemble des dénominations

    BAN : BACITRACIN
    CAS : 1405-87-4
    DCF : BACITRACINE
    DCIR : BACITRACINE
    bordereau : 1276
    rINN : BACITRACIN
    sel ou dérivé : BACITRACINE ZINC

    Classes Chimiques


    Proprietés Pharmacologiques

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      Spectre antibactérien présumé (études in vitro, potentiellement actif in vivo sur):
      Streptocoque bêta hémolytique,streptocoque B, D, streptocoque alpha hémolytique, streptocoque anaérobie, pneumocoque, ménigocoque, gonocoque, corynebacterium diphteriae, bacillus anthracis, streptobacillus moniliformis, fusobacterium, clostridium perfringens, clostridium botulinum, clostridium tetani, actinomyces anaérobie, nocardia astéroïdes, leptospire, treponema pallidum, treponema pertenue.

    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d'action

    1. principal
      Inhibe la synthèse de la paroi bactérienne .
      Inhiberait le transfert et la polymérisation du mucopeptide sur l'accepteur présent dans la membrane cellulaire.
      Activité bactéricide.

    Effets Recherchés

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)

    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principal)

    3. ERADICATION DE PORTAGE NASAL DE STAPHYLOCOQUES (principal)

    Indications Thérapeutiques

    1. IMPETIGO (principale)
      Impetigo, et pyodermites à staphylocoques et à streptocoques.

    2. FOLLICULITE (principale)
      A staphylocoques et à streptocoques.

    3. PLAIE INFECTEE (principale)
      A staphylocoques et à streptocoques.

    4. PORTAGE NASAL DE STAPHYLOCOQUES (principale)

    5. CONJONCTIVITE (principale)
      Conjonctivite à staphylocoques et à streptocoques.

    6. BLEPHARITE (principale)
      A staphylocoques et streptocoques.

    7. DACRYOCYSTITE (principale)
      A staphylocoques et à streptocoques.

    8. KERATITE (principale)

    9. ULCERE DE CORNEE (principale)
      Ulcère cornéen infecté.

    10. DIARRHEE (principale)
      Diarrhée à clostridium difficile:
      - Ann Intern Med 1986:146:1101-1104.

    Effets secondaires

    1. PROTEINURIE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE

    2. TOXICITE RENALE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE
      VOIE PARENTERALE

    3. CYLINDRURIE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE

    4. BLOC NEUROMUSCULAIRE (CERTAIN )

    5. SYNDROME MYASTHENIQUE (CERTAIN )

    6. REACTION D'HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas d'oedeme de Quincke après application cutanée chez un patient ayant des antécédents d'allergie:
      - Am J Emergency Med 1998;16:512-513.

    7. CHOC ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas sévère après application en pommade sur une peau lésée:
      - Allergy Clinical Immunol 1998;101:136-137.
      Un cas à la suite d'une irrigation médiastinale peropératoire chez un malade ayant développé auparavant un rash apprès application cutanée :
      - Anesth Analg 2000;91:1027-1028.

    Pharmaco-Dépendance

    1. NON

    Précautions d'emploi

    1. TRAITEMENT PROLONGE
      Pas d'utilisation prolongée: risque de sélection de germes résistants.

    2. NOURRISSON
      Pas d'application cutanée étendue chez le nourrisson.

    Contre-Indications

    1. INSUFFISANCE RENALE

    2. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE

    3. ALLAITEMENT
      Ne pas traiter les infections mammaires si allaitement en cours: risque d'ingestion par le nourrisson.

    Voies d'administration

    - 1 - ORALE
    - 2 - OCULAIRE
    - 3 - APPLICATION CUTANEE
    - 4 - INTRAMUSCULAIRE

    Posologie et mode d'administration

    Utilisation actuelle en usage local seulement:
    Collyre à 500 UI/ml:
    Une à deux gouttes 3à 6 fois par jour.
    Tablettes à sucer:
    - Chez l'adulte:
    Mille six cents à deux mille quatre cents UI/jour.
    - chez l'enfant:
    Huit cents à mille six cents UI/ jour.
    Pommade à 500 UI/G:

    A été utilisé dans la dysenterie à clostridium difficile à la dose de 20 000 à 30 000 UI toutes les 6 heures pendant 2 semaines par voie orale.
    A été utilisé en injections intramusculaires (voie évitée en général car risque de néphrotoxicité très rare):
    - Adulte: quarante à cent mille unités par jour en 4 injections.
    - enfant: huit à seize cents unités par kilo de poids et par jour en 4 injections.

    Pharmaco-Cinétique

    - 1 - ELIMINATION voie rénale

    Absorption
    Pratiquement pas absorbé par le tractus digestif.
    Résorption rapide après injection intramusculaire.
    Répartition
    Taux plasmatique maximum une à deux heures aprèsinjection intramusculaire.
    Ne passe pas dans le lait.
    Elimination
    * Voie rénale :
    Après injection intramusculaire, élimination lente par filtration glomérulaire.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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