EPHEDRINE
EPHEDRINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 21/3/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
(-)-méthylamino-2 phényl-1 propanolEnsemble des dénominations
BAN : EPHEDRINE
CAS : 299-42-3 (éphédrine anhydre)
CAS : 50906-05-3 (éphédrine hémihydratée)
bordereau : 444
sel ou dérivé : EPHEDRINE CAMSILATE
sel ou dérivé : EPHEDRINE CHLORHYDRATE
sel ou dérivé : EPHEDRINE LEVULINATE
sel ou dérivé : EPHEDRINE SULFATE
sel ou dérivé : PSEUDOEPHEDRINE CHLORHYDRATE
sel ou dérivé : PSEUDOEPHEDRINE SULFATE
sel ou dérivé : RACEPHEDRINE CHLORHYDRATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : EPHEDRINE
- SYMPATHOMIMETIQUE (principale certaine)
- SYMPATHOMIMETIQUE INDIRECT (principale certaine)
- BRONCHODILATATEUR (principale certaine)
- ANALEPTIQUE RESPIRATOIRE (principale certaine)
- NOOANALEPTIQUE (secondaire certaine)
- SYMPATHOMIMETIQUE DIRECT (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Sympathomimétique indirect : agit en libérant la noradrénaline des terminaisons nerveuses adrénergiques.
Développe les mêmes effets cardiovasculaires que la noradrénaline, mais plus longtemps :
Hypertension artérielle due principalement à une augmentation de la force de contraction myocardique et à une augmentation du débit cardiaque, partiellement à une vasoconstriction périphérique.
Phénomène de tachyphylaxie conduisant à une disparition rapide des effets lors d’administrations répétées.
Analeptique respiratoire par action bronchodilatatrice et stimulation du centre respiratoire bulbaire. - secondaire
Stimulant central de type amphétamine, mais d’action moins marquée :
Stimulation de la formation réticulée ascendante activatrice.
Action sympathomimétique directe sur les récepteurs alpha.
Diminution des contractions utérines.
- SYMPATHOMIMETIQUE (principal)
- BRONCHODILATATEUR (principal)
- VASOCONSTRICTEUR (principal)
- DECONGESTIONNANT NASAL (principal)
- BRONCHOSPASME (principale)
- SYNDROME D’ADAMS-STOKES (principale)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (principale)
- MYDRIASE PROVOQUEE (principale)
- RHINITE (principale)
- NEUROPATHIE DIABETIQUE(OEDEME) (à confirmer)
Lancet1983,1:548
- TACHYCARDIE (CERTAIN )
- DOULEUR PRECORDIALE (CERTAIN )
- HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
- ARYTHMIE VENTRICULAIRE (CERTAIN RARE)
- PALPITATION (CERTAIN )
- TACHYCARDIE FOETALE (CERTAIN )
Lors d’injection pendant le travail. - CEPHALEE (CERTAIN )
- VERTIGE (CERTAIN )
- NAUSEE (CERTAIN )
- VOMISSEMENT (CERTAIN )
- HYPERSUDATION (CERTAIN )
- INSOMNIE (CERTAIN )
- ANXIETE (CERTAIN )
- FAIBLESSE MUSCULAIRE (CERTAIN )
- TREMBLEMENT (CERTAIN )
- DYSURIE (CERTAIN )
- LITHIASE URINAIRE (CERTAIN )
Un cas de calcul d’éphédrine chez un homme en consommant de fortes doses à des fins de body building, associé à une restriction hydrique; 200 cas seraient connus d’un laboratoire de cristallographie américain spécialisé:
– Am J Kidney Dis 1998;32:153-159. - DERMATITE DE CONTACT (CERTAIN )
En application locale chez les sujets hypersensibles. - ACCOUTUMANCE (CERTAIN RARE)
L’administration prolondée n’a pas d’effet cumulatif mais des phénomènes de tolérance ont été signalés. - GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - PSYCHOSE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
SURDOSAGEDe type paranoïde :
– Br Med J 1968;2:160.
– JAMA 1971;215:2116. - HALLUCINATION (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
SURDOSAGE - RETENTION D’URINE (A CONFIRMER )
- MYOCARDIOPATHIE (A CONFIRMER )
Par analogie avec l’éphédrine :
– Br Med J 1978;1:816. - INSUFFISANCE CARDIAQUE (A CONFIRMER )
Par analogie avec l’éphédrine :
– Br Med J 1978;1:816.
- TACHYCARDIE
- CARDIOPATHIE ORGANIQUE
- CARDIOPATHIE DECOMPENSEE
- ANGOR
- INSUFFISANCE CORONARIENNE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
- HYPERTHYROIDIE
- HYPERTENSION ARTERIELLE
- ADENOME PROSTATIQUE
- SPORTIFS
Substance interdite :
– Journal Officiel du 7 Mars 2000.
Une concentration supérieure à 5 microgrammes/ml d’urine est considérée comme un résultat positif.
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale ou rectale :
– chez l’enfant jusqu’à 30 mois:
Deux à dix milligrammes par jour.
– chez l’enfant de 30 mois à 15 ans:
Dix à soixante milligrammes par jour.Dose usuelle par voie orale, intramusculaire ou sous-cutanée chez
l’adulte:
Quinze à soixante milligrammes par jour.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
4
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Bonne résorption par le tube digestif.
L’effet thérapeutique débute 1 heure après administration orale.
Répartition
Accumulation dans le foie, les poumons, les reins, le cerveau et la rate.
Demi-Vie
La demi-vie plasmatique est voisine de 4 heures.
Métabolisme
N-déméthylation en phénylpropanolamine
Désamination oxydative.
Référence :
– Eur J Clin Pharmacol 1975;9:193-198.
Elimination
*Voie rénale : élimination rénale presque totale. Environ 70% de la dose administrée sont éliminés sous forme inchangée dans les urines.
Bibliographie
– Annu Rev Pharmacol 1969;9:119.
– Physol Rev 1959;39:751.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr