OLSALAZINE SODIQUE

OLSALAZINE SODIQUE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/4/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    5,5′-azodisalicylate disodique

    Ensemble des dénominations

    BANM : OLSALAZINE SODIUM

    CAS : 6054-98-4

    USAN : OLSALAZINE SODIUM

    autre dénomination : AZODISAL SODIQUE

    autre dénomination : SODIUM AZODISALICYLATE

    bordereau : 2858

    code expérimentation : CI 14130

    code expérimentation : CJ-91B

    rINNM : OLSALAZINE SODIUM

    sel ou dérivé : MESALAZINE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : OLSALAZINE

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
    2. ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Permet l’obtention de fortes concentrations d’acide amino-5-salicylique au niveau du colon par rupture du pont azoïque sous l’effet des bactéries coliques.
      L’activité antiinflammatoire due au 5-ASA libéré pourrait être due à l’inhibition de la formation de leucotriènes.

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principal)

    1. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE (principale)
      Traitement des poussées et prévention des rechutes.
      Essai randomisé versus mésalazine positif :
      – Lancet 1992;339:1279-1281.
      En prévention des rechutes, serait plus efficace que la sulfasalazine (essai randomisé positif) :
      – Am J Gastroenterol 1995;90:381-387.
      En prévention des rechutes, serait aussi efficace que la sulfasalazine (essai randomisé positif) :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1995;7:391-396.
    2. MALADIE DE CROHN (principale)
      Traitement des poussées dans les formes coliques.

    1. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE

      Chez 46% des enfants à la dose de 15-30 mg/kg/j :
      – Pediatr Res 1994;33:112A,Part2.

    2. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
    3. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
    4. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    5. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
    6. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    7. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
    8. ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
    9. PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
    10. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas avec fièvre et éruption cutanée :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1993;5:881-883.
    11. HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – J Clin Gastroenterol 1989;11:708-711.
    12. MYOPIE (A CONFIRMER )
      Un cas réversible en 24-48 heures à l’arrêt du traitement :
      – Am J Gastroenterol 1992;87:1684-1685.
    13. FIEVRE (A CONFIRMER )
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1993;5:881-883.
    14. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE CHRONIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas, chez un sujet âgé, après 8 mois de traitement :
      – Am J Med 1996;100:238-240.
    15. INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Plusieurs dizaines de cas rapportés dont 2 aboutissant à l’insuffisance rénale terminale :
      – Prescrire 2000;20:200-201.
    16. SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un patient âgé :
      – J Hepatol 1997;26:425-428.
    17. PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit:
      – Therapie 1999;54:41-48.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. ALLERGIE A LA SALAZOPYRINE
      Par analogie entre les 2 produits, bien que l’absence de sulfamide dans l’olsalazine supprime probablement le risque de survenue d’une réaction allergique spécifique.

    1. ALLERGIE AUX SALICYLES
    2. GROSSESSE
    3. ALLAITEMENT

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles par voie orale :

    – chez l’adulte :
    * Traitement d’attaque :
    Débuter par un gramme par jour en 2 prises, puis augmenter chaque jour de cinq cents milligrammes si possible (c’est-à-dire si les troubles digestifs sont absents ou modérés)
    jusqu’à une posologie de un gramme et demi à deux grammes par jour en 3 ou 4 prises, de préférence après les repas.
    En cas de réponse insuffisante, la posologie peut atteindre trois grammes par jour sans dépasser un gramme par prise.
    * Traitement
    d’entretien :
    Un gramme par jour en deux prises.

    – chez l’enfant:
    Cinq cents à mille cinq cents milligrammes par jour.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Très peu résorbé par le tube digestif.
    Absorption systémique même en cas de colite inactive. La résorption systémique de l’olsalazine paraît plus faible que celle de la mésalazine (essai randomisé) :
    – Eur J Gastroenterol Hepatol 1996;8:1083-1088.

    Répartition
    Les concentrations sanguines d’olsalazine demeurent très basses.

    Métabolisme
    Sous l’effet des bactéries coliques, donne naissance à deux molécules d’acide amino-5-salicylique qui sont peu résorbées au niveau du colon.

    Elimination
    *Voie fécale : Principale voie d’élimination.
    *Voie rénale : Moins de 1% de l’olsalazine ingérée est éliminée par voie urinaire.

    Bibliographie

    – Gut 1982;23:1081-1087.
    – Br Med J 1985;291:1373-1375.
    – Scand J Gastroenterol 1983;18:107-111.
    – Scand J Gastroenterol 1983;18:571-575.
    – Gastroenterology 1985;88:717-722.
    – Gastroenterology 1986;90:1024-1030.
    – Gastroenterology 1987;93:1255-1062.

    Gut 1988;29:835-837.
    – Drugs 1991; 41: 647-664.
    – Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions avec les AINS.
    – Br J Clin Pharmacol 1992;34:189-198. (REVUE GENERALE)*

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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