DICLOFENAC SODIQUE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/4/2001
Etat : valid�e

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d'action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d'emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d'administration
  • Posologie & mode d'administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    2-[(2,6-dichloroph�nyl)amino] ph�nyl]ac�tate de sodium

    Ensemble des dénominations

    BANM : DICLOFENAC SODIUM
    CAS : 15307-79-6
    USAN : DICLOFENAC SODIUM
    bordereau : 2051
    code exp�rimentation : GP-45840
    rINNM : DICLOFENAC SODIUM
    sel ou d�riv� : DICLOFENAC DIETHYLAMMONIUM
    sel ou d�riv� : DICLOFENAC EPOLAMINE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : DICLOFENAC
    Regime : liste II
    Remarque sur le regime : Exon�r� : en application sur la peau � 1%, 60 g/quantit� max. (JO 21/12/96)

    Proprietés Pharmacologiques

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)

    2. ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)

    3. ANALGESIQUE (principale certaine)

    4. ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (principale certaine)

    5. ANTIPYRETIQUE (principale certaine)

    6. ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (secondaire certaine)
      Cette propri�t� n'est pas � la base d'applications th�rapeutiques mais existe tr�s vraisemblablement chez l'homme.

    7. SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2C9 (principale certaine)

    8. SUBSTRAT DU CYP 2C9 (principale certaine)

    Mécanismes d'action

    1. principal
      Les diff�rentes propri�t�s sont probablement la cons�quence de l'inhibition de la synth�se des prostaglandines au niveau de la cyclo-oxyg�nase.
      Inhibition de la lipoxyg�nase avec diminution de la production des leucotri�nes par les leucocytes et les cellules synoviales, en stimulant la r�incorporation d'acide libre arachidonique en triglyc�rides:
      - Am J Med 1986;80 Suppl 4B:18-23.
      - Biochem Pharmacol 1989;38:3707-3711.

    Effets Recherchés

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principal)

    2. ANTALGIQUE (principal)

    3. ANTIPYRETIQUE (accessoire)

    Indications Thérapeutiques

    1. RHUMATISME INFLAMMATOIRE (principale)
      En particulier, traitement symptomatique de la polyarthrite rhumato�de, de la spondylarthrite ankylosante :
      - Int J Clin Pharmacol 1976;13:292-297.
      Traitement symptomatique des pouss�es aigu�s.

    2. POLYARTHRITE CHRONIQUE DE L'ENFANT (principale)
      Traitement symptomatique.

    3. ARTHROSE (principale)
      Traitement symptomatique des pouss�es aigu�s :
      - Curr Ther Res Clin Exp 1983;33:793.

    4. ARTHRITE MICROCRISTALLINE (principale)
      Traitement symptomatique de la crise de goutte.

    5. TENDINITE (principale)
      Tendinite du membre inf�rieur. Efficacit� et tol�rance comparables � celles de l'acide niflumique (essai contr�l�) :
      - Sem Hop Paris 1996;72:1017-1024.

    6. INFLAMMATION (principale)
      Traitement symptomatique de courte dur�e des �tats inflammatoires aigus en pathologie ORL.

    7. DYSMENORRHEE (principale)

    8. COLIQUE NEPHRETIQUE (secondaire)
      75 mg par voie intramusculaire aurait une activit� analg�sique sup�rieure � la p�thidine (100 mg par voie intramusculaire) :
      - Br Med J 1986;292:257-258.

    9. COLIQUE HEPATIQUE (� confirmer)
      Par voie intramusculaire, r�duirait la douleur et le risque d'�volution vers la chol�cystite aigu� en cas de lithiase v�siculaire (essai randomis� positif) :
      - Gastroenterology 1997;113:225-231.

    10. MIGRAINE(TRAITEMENT DE LA CRISE) (� confirmer)
      Disparition des sympt�mes chez 40 des 45 sujets trait�s par 75 mg en IM :
      - Headache 1992;32:98-100.

    11. OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE (� confirmer)
      Serait aussi efficace que les estrog�nes (sel non pr�cis�) :
      - Am J Med 1994;96:349-353.

    12. TUMEUR DESMOIDE (� confirmer)
      Dans les formes non r�s�cables de l'enfant. Deux cas de r�gression apr�s traitement par l'association tamoxif�ne-diclof�nac :
      - Cancer 1997;80:334-340.

    Effets secondaires

    1. ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)

    2. POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Li� � la r�tention hydrosod�e.

    3. OEDEME (CERTAIN RARE)
      Par r�tention hydro-sod�e.

    4. OLIGURIE (CERTAIN TRES RARE)

    5. POLLAKIURIE (CERTAIN TRES RARE)

    6. UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Mod�r�e.

    7. CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)

    8. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      DESHYDRATATION
      CIRRHOSE DECOMPENSEE
      SYNDROME NEPHROTIQUE
      TRAITEMENT DIURETIQUE
      INSUFFISANCE CARDIAQUE
      NEPHROPATHIE PREEXISTANTE
      LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE

      Par trouble de la circulation intra-r�nale, peut-�tre d� � l'inhibition de la synth�se des prostaglandines, ou par n�phrite tubulo-interstitielle aigu� - dans ce cas, possibilit� d'association � un syndrome n�phrotique -, ou encore d'origine ind�termin�e.
      Dans un cas observ�, les l�sions interstitielles comportaient une accumulation de mucine :
      - Nephrol Dial Transpl 1991;6:595-598.

    9. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Par m�canisme immuno-allergique. Souvent associ�e � un syndrome n�phrotique.

    10. SYNDROME NEPHROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      - N�phrologie 1988;9:283.

    11. GLOMERULONEPHRITE EXTRAMEMBRANEUSE (CERTAIN )
      Un cas rapport� chez un sujet trait� pour une polyarthrite rhumato�de r�versible en un an. La ponction biopsie r�nale met en �vidence une glom�rulon�phrite extra-membraneuse :
      - Neprologie 1980;1:143-144.
      M�me cas d�crit dans :
      - Presse Med 1980;9:387.
      Un cas :
      - Ann Med Nancy 1984;110:391-393.
      - Sem Hop Paris 1987;63:1831-1832.
      - Nephrologie 1988;9:283.
      Autre r�f�rence :
      - JAMA 1996;276:466-469.

    12. INFARCTUS RENAL (A CONFIRMER )
      Un cas chez un patient ayant une lithiase r�nale:
      - Nephrology Dialysis Transplantation 1997;12:2746-2749.

    13. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
      A type d'�ryth�me diffus, par hypersensibilit�.

    14. URTICAIRE (CERTAIN RARE)

    15. ABCES AU POINT D'INJECTION (CERTAIN TRES RARE)

    16. NECROSE MUSCULAIRE (CERTAIN )
      Six cas de l�sions au site d'injection apr�s intramusculaire (sel de diclofenac non pr�cis�) :
      - Ann Pharmacother 1995;29:264-266.
      Autre r�f�rence :
      - Ann Intern Med 1992;117:1058.

    17. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)

    18. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)

    19. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS ULCEREUX
      GASTRITE
      HERNIE HIATALE

    20. RECTITE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE RECTALE

      Rectite �rosive ou ulc�r�e (sel de phenylbutazone non pr�cis�e) :
      - Gastroenterol Clin Biol 1996;20:446-452.

    21. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE RECTALE

    22. ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS ULCEREUX

      Risque de perforation et d'h�morragie digestive.

    23. GASTRITE (CERTAIN TRES RARE)

    24. HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
      A type d'h�mat�m�se ou de melena en rapport avec une gastrite ou un ulc�re gastroduod�nal.
      Le risque d'h�morragie digestive haute serait inf�rieur � celui des autres AINS :
      - Lettre du Pharmacologue 1995;9:23-29.
      Quatre cas apr�s utilisation de pr�paration percutan�e (sel de diclof�nac non pr�cis�), 2 des patients avaient des ant�c�dents d'ulc�re gastroduod�nal :
      - Am J Gastroenterol 1995;90:2032-2034.

    25. PROCTALGIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE RECTALE

      Li�es � un effet irritant local.

    26. TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN )
      - J Hepatol 1990;11:281.
      La toxicit� vis-�-vis des h�patocytes pourrait �tre li�e � la production de m�tabolites hydroxyl�s associ�e � une importante consommation de NADPH:
      - J Pharmacol Exp Ther1999;288:65-72.

    27. HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN )
      Cinq cas :
      - J Hepatol 1990;10:85-89.
      Sept cas dont un mortel :
      - JAMA 1990;264:2660-2662.
      Cent quatre-vingts cas rapport�s par la FDA (sel de diclof�nac non pr�cis�) :
      - Hepatology 1995;22:820-827.

    28. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Mod�r�e et transitoire le plus souvent.

    29. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)

    30. ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
      Parfois inaugural, il peut �tre pr�c�d� d'une asth�nie, de naus�es et de vomissements.

    31. BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)

    32. HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
      A pr�dominance cholestatique, rarement grave, elle est impr�visible. R�versible � l'arr�t du m�dicament. M�canisme discut� : probablement hypersensibilit� :
      - Br Med J 1982;284:1605-1606.

    33. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

    34. MENINGITE ASEPTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un patient ayant pr�sent� la m�me r�action � la suite de la prise d'autres AINS (sel de diclof�nac non pr�cis�) :
      - Postgrad Med J 1999;75:771-772.

    35. VERTIGE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

    36. SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)

    37. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)

    38. IRRITABILITE (CERTAIN TRES RARE)

    39. ACOUPHENE (CERTAIN TRES RARE)

    40. FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)

    41. MYOCLONIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE

      - Sem Hop Paris 1979;55:679.

    42. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL (A CONFIRMER )
      Un cas apr�s injection intramusculaire chez un gros fumeur :
      - Angiology 1995;46:1145-1147.

    43. REACTION D'HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
      R�actions de type variable : cutan�es, h�patiques ou g�n�rales (choc). Elles n�cessitent l'arr�t d�finitif du m�dicament.

    44. HEPATITE CHRONIQUE ACTIVE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      - J Hepatol 1990;11:281.
      Trois cas :
      - Dig Dis Sci 1993;38:744-751.

    45. SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
      R�f�rences :
      - Arch Dermatol 1990;126:37-42.
      - N Engl J Med 1995;333:1600-1607.

    46. ENCEPHALOPATHIE MYOCLONIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas rapport� chez un patient en insuffisance r�nale :
      - Presse Med 1978;7:1406.

    47. NECROSE PAPILLAIRE RENALE (A CONFIRMER )
      - Br Med J 1986;292:1041.

    48. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
      R�f�rences :
      - Acta Derm Venereol 1981;61:439.
      - N Engl J Med 1995;333:1600-1607.

    49. CHOC ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
      - Br Med J 1983;286:1861.

    50. AGRANULOCYTOSE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      - DICP Ann Pharmac 1989;23:507.

    51. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
      Quelques cas signal�s dont l'imputabilit� reste douteuse.
      R�f�rence :
      - J Rheumatol 1990;17:1403-1404.
      Un cas, apr�s quatre semaine de traitement, r�versible en trois semaines � l'arr�t (sel de diclofenac non pr�cis�) :
      - Am J Health-Syst Pharm 1995;52:420-421.
      Un cas d�crit, un autre aurait d�j� �t� rapport� (sel de diclofenac non pr�cis�) :
      - Ann Pharmacother 1995;29:713-715.

    52. NEUTROPENIE (A CONFIRMER )
      Un cas d�crit, un autre aurait d�j� �t� rapport� (sel de diclofenac non pr�cis�) :
      - Ann Pharmacother 1995;29:713-715.

    53. PURPURA THROMBOPENIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      - J Intern Med 1991;230:543-547.

    54. ANEMIE HEMOLYTIQUE AUTOIMMUNE (A CONFIRMER )
      Un cas, avec insuffisance r�nale aigu� (sel de diclof�nac non pr�cis�) :
      - Ann Pharmacother 1995;29:787.

    55. SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas pr�sentant une n�crose digitale :
      - Rev Med Int 1992;13,Suppl6:173.

    56. ANEMIE HEMOLYTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas r�versible � l'arr�t du traitement, associ� � une thrombop�nie :
      - Scand J Haematol 1986;36:118-120.

    57. HEPATITE FULMINANTE (A CONFIRMER )
      Un cas rapport� lors d'un traitement associant diclof�nac - glaf�nine :
      - Gastroenterol Clin Biol 1985;9:185.
      Un cas :
      - Gut 1986;27:1390.
      Un cas apr�s 4 jours de traitement, trait� favorablement par perfusion d'alprostadil et par la prise orale de prednisolone:
      - Digestive Diseases and Sciences 1997;42:2031-2032.
      Un cas n�cessitant une greffe, d'issue favorable (sel non pr�cis�):
      - Transplantation Proceedings 1998;30:192-194.

    58. PSORIASIS(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      Un cas :
      - Dermatologica 1987;175:300-301.

    59. COLITE ULCEREUSE (A CONFIRMER )
      - Gastroenterol Clin Biol 1989;13:314-315.
      Deux cas :
      - N Engl J Med 1990;323:135.
      Ulc�re du colon sous diclof�nac :
      - Arch Intern Med 1992;152:2341-2343.
      Un cas d�crit avec un granulome � l'histologie (sel de diclof�nac non pr�cis�) :
      - Am J Gastroenterol 1995;90:1871-1873.
      Un cas chez un patient trait� depuis plusieurs ann�es (sel de diclof�nac non pr�cis�). Confusion avec un carcinome et ayant entra�n� une colectomie :
      - J Clin Gastroenterol 1997;24:121-123.

    60. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      - Lancet 1992;340:126-127.
      Un cas (sel de diclof�nac non pr�cis�) :
      - J Clin Gastroenterol 1998;26:228.
      Un cas d�crit, un cas cit� (sel de diclof�nac non pr�cis�) :
      - Gastroenterol Clin Biol 1998;22:100-101.

    61. SECRETION INAPPROPRIEE D'ADH (A CONFIRMER )
      Un cas apr�s trois ans de traitement chez un sujet �g� :
      - Br Med J 1993;306:186.

    62. STENOSE DU COLON (CERTAIN TRES RARE)
      St�nose (diaphragme) du colon sous diclof�nac :
      - Arch Intern Med 1992;152:2341-2343.
      Un cas d�crit de diaphragme colique (sel de diclof�nac non pr�cis�), 11 cas rapport�s avec d'autres anti-inflammatoires non st�ro�diens :
      - Am J Gastroenterol 1995;90:2035-2038.

    63. NATREMIE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
      - Br Med J 1993;306:186.

    64. PNEUMONIE A EOSINOPHILES (A CONFIRMER )
      Un cas rapport� :
      - Arch Intern Med 1993;153:1649-1652.

    65. CYSTITE (A CONFIRMER )
      Deux cas (sel de diclof�nac non pr�cis�) :
      - N Z Med J 1993;106:501-503.

    66. SECHERESSE DE L'OEIL (A CONFIRMER )
      Un cas, sel de diclofenac non pr�cis� :
      - Med J Aust 1994;160:308.

    67. SPASME CORONARIEN (A CONFIRMER )
      Un cas d�s la premi�re administration chez un sujet �g� (positif au test de provocation par l'ergom�trie)
      - Clinical Cardiology 1997;20:656-658.

    68. FIEVRE (A CONFIRMER )
      Un cas d'origine allergique chez un patient �g�. R�versible � l'arr�t et positif lors de tentatives de r�introduction :
      - Allergy 2000;55:413-414.

    69. STERILITE (A CONFIRMER )
      Quatre cas chez des femmes. R�versible � l'arr�t :
      - Rheumatology 2000;39:880-882.

    Effets sur la descendance

    1. NON TERATOGENE CHEZ L'ANIMAL

    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L'ESPECE HUMAINE
      Quelques cas de prise pendant la grossesse, n'ayant provoqu� aucune anomalie, ont �t� rapport�s au fabricant, n�anmoins, en l'absence d'�tudes contr�l�es chez la femme enceinte, l'utilisation durant la grossesse est d�conseill�e.

    3. DUREE DE LA GESTATION(AUGMENTATION)
      Lors de l'administration du produit pendant le dernier trimestre.

    4. SYNDROME HEMORRAGIQUE NEONATAL
      Lors de l'administration du produit pendant le dernier trimestre.

    5. CANAL ARTERIEL(FERMETURE)
      Fermeture pr�matur�e lors de l'administration du produit pendant le dernier trimestre.

    Pharmaco-Dépendance

    1. NON

    Précautions d'emploi

    1. ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)

    2. GASTRITE

    3. HERNIE HIATALE

    4. INSUFFISANCE RENALE

    5. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE

    6. CIRRHOSE
      La biodisponibilit� �tant augment�e de 3 fois chez les cirrhotiques par rapport aux sujets sains et � ceux atteints d'h�patite chronique, r�duire la posologie en cons�quence :
      - J Clin Pharmacol 2000;40:250-257.

    7. CONDUCTEUR DE VEHICULE
      Possibilit� de vertiges en d�but de traitement.

    8. UTILISATEUR DE MACHINE
      Possibilit� de vertiges en d�but de traitement.

    9. GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
      En l'absence d'�tudes contr�l�es chez la femme enceinte.

    10. ALLAITEMENT
      Si la prescription pendant l'allaitement ne peut �tre �vit�e, utiliser de faibles doses, cinquante � soixante quinze milligrammes par jour, pour lesquelles le passage dans le lait est n�gligeable.

    11. STERILET
      Risque d'inefficacit�.

    12. PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE
      Une �tude faite chez le rat montre une augmentation de l'ALA synth�tase h�patique.
      - Lancet 1980;1:1367.

    13. APICULTEUR
      Risque de majoration des r�actions d'hypersensibilit� lors de piq�res d'hym�nopt�res:
      - Br Med J 1986;292:378-379. (un cas).

    Contre-Indications

    1. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF

    2. HEMORRAGIE DIGESTIVE

    3. HYPERSENSIBILITE A L'ASPIRINE
      Il existe une allergie crois�e entre l'aspirine et les anti-inflammatoires non st�roidiens chez les sujets pr�sentant un syndrome de Frenand Widal (asthme, rhinite vasomotrice, polypes nasaux) d�clench� par l'aspirine :
      - Br Med J 1977;2:231-232.

    4. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE

    5. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE

    6. INSUFFISANCE RENALE SEVERE

    7. GROSSESSE(DERNIER TRIMESTRE)

    8. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS

    Voies d'administration

    - 1 - ORALE
    - 2 - RECTALE
    - 3 - INTRAMUSCULAIRE

    Posologie et mode d'administration

    Dose usuelle par voie orale ou rectale:
    - chez l'adulte:
    Soixante quinze � cent milligrammes par jour.
    Dose maximale:
    Cent cinquante milligrammes par jour en 3 prises (dose d'attaque en cas de pouss�e inflammatoire aig�e).

    Dose usuelle par voie intramusculaire:
    A n'utiliser qu'en traitement de courte dur�e, dans les �tats inflammatoires ou les douleurs aig�es (rhumatisme en pouss�e, sciatique, crise de goutte):
    Soixante quinze � cent cinquante milligrammes par 24 heures, en 2 injections.

    Surveillance:
    le traitement sera de pr�f�rence de courte dur�e, et la posologie sera r�duite � la dose minimale efficace d�s l'am�lioration de la symptomatologie clinique.
    Dans les affections comportant un risque infectieux, l'utilisation sera prudente en raison de la diminution induite des d�fenses naturelles de l'organisme contre l'infection.
    Surveillance de la fonction r�nale chez les sujets pr�sentant une hypoperfusion r�nale et/ou une hypovol�mie.
    Surveillance h�patique et h�matologique en cas de traitement prolong�.

    Pharmaco-Cinétique

    - 1 - REPARTITION lait
    - 2 - ELIMINATION voie r�nale
    - 3 - ELIMINATION voie f�cale
    - 4 - DEMI VIE 11 à 12 heure(s)

    Absorption
    R�sorption importante et rapide au niveau de tube digestif.
    Pic plasmatique atteint en 2 heures, d'environ 1,5 � 3 mg par l.
    La biodisponibilit� est augment�e de 3 fois chez les cirrhotiques par rapport aux sujets sains et � ceux atteints d'h�patite chronique :
    - J Clin Pharmacol 2000;40:250-257.
    Répartition
    Volume de distribution de 0,12 l/kg
    Liaison aux prot�ines plasmatiques: 99,7%.
    Clairance: 3,7 ml/mn/kg.
    Tr�s faible passage dans le lait: � la dose de 50 mg/ j, pas de passage; � la dose de 150 mg/ j, on retrouve 100 nanogrammes par ml de lait, sans influence sur le nourrisson.
    Demi-Vie
    11 � 12 heures.
    Métabolisme
    M�tabolisme h�patique:
    Glycuroconjugaison directe et hydroxylation.
    M�tabolis� principalement par hydroxylation sous l'effet du CYP2C9 et accessoirement sous l'effet des CYP2C8, CYP2C19 et CYP2B6. Certains m�tabolites hydroxyl�s mineurs pourraient �tre responsables de l'h�patotoxicit� :
    - Biochem Pharmacol 1999;58:787-796.
    Elimination
    *Voie r�nale : environ les 2/3 de la dose administr�e per os dont �limin�s en 72 h.
    *Voie f�cale : environ 1/3 de la dose administr�e per os sont �limin�s en 72 heures.

    Bibliographie

    - Nouv Presse Med 1978;7,1:1406.
    - Am J Med 1986;80,Suppl4B.
    - Drugs 1988;35:244-285. (REVUE GENERALE)
    - Drug Intell Clin Pharm 1988;22:850-859. (REVUE GENERALE)*
    - Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions avec les AINS.

    Spécialités

    Pour rechercher les sp�cialit�s contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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