BROMOCRIPTINE MESILATE

BROMOCRIPTINE MESILATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/1/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    BROMO-2 ERGOCRYPTINE

    Ensemble des dénominations

    autre dénomination : BROMOCRIPTINE METHANESULFONATE

    autre dénomination : BROMOCRYPTIME METHANESULFONATE

    autre dénomination : BROMOCRYPTINE MESILATE

    autre dénomination : BROMOERGOCRYPTINE

    autre dénomination : CB 154

    autre dénomination : MESILATE DE BROMOCRIPTINE

    autre dénomination : MESILATE DE BROMOCRYPTINE

    bordereau : 2260

    sel ou dérivé : DIHYDROERGOCRYPTINE MESILATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base


    1. STIMULANT DOPAMINERGIQUE (principale certaine)
    2. INHIBITEUR PROLACTINE (principale certaine)
    3. ANTIHYPERTENSEUR (secondaire certaine)
      CLIN.PHARM.THER.1979,25:137

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Action stimulante dopaminergique au niveau des neurones tubero-infundibulaires hypothalamiques; augmente la libération du prolactine inhibiting factor (PIF) ; une dose unique réduit la prolactinémie pour une durée supérieure à 12heures.
      Inhibition de la secrétion des cellules êta hypophysaires; la réduction de la prolactinémie lève le frein exercé sur la fonction gonadique.
      Possèderait une activité neuroprotectrice liée à un effet antioxydant mis en jeu par la stimulation des récepteurs dopaminergiques D2.
      Ce mécanisme pourrait contribuer à l’effet bénéfique décrit dans la maladie de Parkinson.
    2. secondaire
      Réduction de l’activité sympathique par activation d’autorécepteur conduisant à une diminution de la libération de noradrénaline.
      Réduit la pression intraoculaire chez les sujets sains après administration par voie orale ou sous forme de collyre.
      – Lancet 1984;1:287.
      Entrainerait une réduction de la pression intraoculaire par un effet agoniste dopaminergique:
      – Br J Clin Pharamacol 1989;27:159-163.

    1. STIMULANT DOPAMINERGIQUE (principal)
    2. INHIBITION DE LA SECRETION DE PROLACTINE (principal)
    3. ANTIPARKINSONIEN (principal)
    4. ANTIHORMONE SOMATOTROPE (accessoire)

    1. AMENORRHEE (principale)
      Par hyperprolactinémie ou iatrogène
    2. GALACTORRHEE IATROGENE (principale)
    3. HYPERPROLACTINEMIE (principale)
      – Am J Med 1983;5:868-874.
    4. ACROMEGALIE (principale)
      Traitement adjuvant.
    5. LACTATION(INHIBITION) (secondaire)
      Retirée du marché aux USA dans cette indication pour risque d’hypertension, de convulsions et d’accidents accidents vasculaires cérébraux : cinq cent trente et un effets secondaires rapportés à la FDA entre 1980 et 1994 dont trente quatre décès :
      -Lancet 1993;342:675
      – Reactions 1994;517:3.
      Deux spécialités françaises ont cependant obtenu l’AMM pour cette indication en 1993 et 1994
    6. LACTATION(PREVENTION) (secondaire)
      Retirée du marché aux USA dans cette indication pour risque d’hypertension, de convulsions et d’accidents vasculaires cérébraux : cinq cent trente et un effets secondaires rapportés à la FDA entre 1980 et 1994 dont trente quatre décès :
      -Lancet 1993;342:675
      – Reactions 1994;517:3.
      Deux spécialités françaises ont cependant obtenu l’AMM pour cette indication en 1993 et 1994
    7. MALADIE DE PARKINSON (principale)
      – Pharmacol Rev 1985;37:217-227 .
      – Drugs 1993;46:384-393.
      Traitement de première intention :
      – Thérapie 1988;43:461-463.
      Réduit de 50% la mortalité des parkinsoniens traités par l’association L dopa – bensérazide (étude multicentrique allemande PRADO) :
      – Eur J Clin Pharmacol 1992;43:357-363.
      Efficace en monothérapie:
      – Eur Neurol 1997;38 (Suppl 2):37-49.
    8. DYSKINESIE (secondaire)
      Liées au traitement par la lévodopa.
    9. ADENOME HYPOPHYSAIRE A PROLACTINE (secondaire)
      Est susceptible de faire régresser l’insuffisance antéhypophysaire des macro-adénomes à prolactine ;
      – Ann Med Interne 1985;136:459-466.
      Normalise la prolactinémie et réduit la masse tumorale :
      – N Engl J Med 1985;313-156.
    10. MASTODYNIE CYCLIQUE (à confirmer)
      – Lancet 1990;1:190-193.
    11. ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE (à confirmer)
      Traitement de l’encéphalopathie chronique :
      – Gastroenterology 1980;78:663.
    12. ADENOME PROSTATIQUE (à confirmer)
      – Presse Méd 1977;6:1146.
      – Dtsch Med Wochenschr 1978;103:827.
    13. DYSTONIE (à confirmer)
      Réponse de 2/3 des malades à de fortes doses (30 mg/j à 60 mg/j) :
      – Lancet 1981;2:745.
    14. METASTASE CEREBRALE (à confirmer)
      Un cas spectaculaire :
      – Lancet 1981;2:745.
    15. SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (à confirmer)
      – JAMA 1983;250:484.
      – Presse Méd 1984;13:1702.
      En association ou non au dandrolène :
      – South Med J 1988;81:888-891.
    16. SEVRAGE DE L’ALCOOL (à confirmer)
      – Acta Psych Scand 1983;68:100.
    17. OEDEME CYCLIQUE IDIOPATHIQUE (à confirmer)
      – Clin Endocrinol 1979;11:75-80.
    18. INSUFFISANCE LUTEALE (à confirmer)
      – Obstet Gynecol 1979;53:287-289.
    19. SYNDROME PREMENSTRUEL (à confirmer)
      – Br Med J 1977;11:147-148.
    20. GLAUCOME (à confirmer)
    21. GLAUCOME CHRONIQUE (à confirmer)
      à angle ouvert
      – J Ocular Pharm 1987;3:291-294.
    22. RHUMATISME PSORIASIQUE (à confirmer)
      Trois cas décrits d’amélioration :
      – Presse Med 1995;24:1642-1644.

    1. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
      Plus souvent en début de traitement.
    2. CONSTIPATION (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
    3. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
      Plus souvent en début de traitement.
    4. SYNDROME DE RAYNAUD (CERTAIN TRES RARE)
      Spasme artériel digital réversible induit par le froid chez des patients prenant des doses élevées.
      Deux cas chez des femmes traitées pour hyperprolactinémie :
      – Fertil Steril 1987;48:877-879.
    5. HALLUCINATION (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      SYNDROME PARKINSONIEN

      Chez 1% des patients traités pour une indication endocrinienne :
      – Ann Intern Med 1984;101:149.

    6. DYSKINESIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT PROLONGE
    7. PALPITATION (CERTAIN RARE)
    8. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN )
      Retirée du marché dans l’indication du post-partum pour risque d’hypertension, de convulsions et d’accidents accidents vasculaires cérébraux, cinq cent trente et un effets secondaires rapportés à la FDA entre 1980 et 1994 dont trente quatre décès :
      – Reactions 1994;517:3.
      Cette notion est contestée à la suite d’une étude portant sur 2337 femmes aux Pays Bas :
      – Pharmacy World Science 1994;16:SupplH:9.
      Un cas de crise hypertensive associé à des convulsions et à une insuffisance rénale aiguë au cours d’un traitement pour arrêt de la lactation :
      – Nephron 1996;72:732-733.
    9. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL (CERTAIN )
      Retirée du marché dans l’indication du post-partum pour risque d’hypertension, de convulsions et d’accidents vasculaires cérébraux, cinq cent trente et un effets secondaires rapportés à la FDA entre 1980 et 1994 dont trente quatre décès :
      – Reactions 1994;517:3.
      Cette notion est contestée à la suite d’une étude portant sur 2337 femmes aux Pays Bas :
      – Pharmacy World Science 1994;16:SupplH:9.
      Un cas de vasospasme cérébral, chez une femme, après douze jours d’utilisation pour arrêter la lactation :
      – Stroke 1995;26:128-130.
    10. HEMORRAGIE CEREBRALE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas chez une femme hypertendue, traitée en vue d’arrêter la lactation depuis 4 jours :
      – Pharmacoepidemiology and Drug Safety 1994;3:247-249.
      Cette notion est contestée à la suite d’une étude portant sur 2337 femmes aux Pays Bas :
      – Pharmacy World Science 1994;16:SupplH:9.
      Un cas chez une femme traitée en post-partum, un autre cas a déjà été rapporté :
      – Neurology 1996;46:1754-1756.
      3 cas chez des femmes traitées, entre le 6ème et le 10ème jour du post-partum, et sans antécédents d(hypertension artérielle:
      – Pharmacoepidemiology and Drug Saf 1998;7;167-171.
    11. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    12. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN FREQUENT)
    13. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (CERTAIN RARE)
      Apparaît chez 1% des sujets lors de la première dose :
      – N Engl J Med 1979;301,16:873.
      – Lancet 1977;2:462-463.
    14. FLUSH (CERTAIN TRES RARE)
    15. SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
    16. NARCOLEPSIE (CERTAIN )
      Trois cas décrits d’endormissement brutal au volant :
      – Lancet 2000;355:1333-1334.
    17. ACCES MANIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
    18. TROUBLE PSYCHIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE

      Apparition tardive.

    19. PSYCHOSE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      – Br Med J 1984;289:1101-1103.
      Un cas, réversible, nécessitant le recours à la clozapine:
      – J Clin Psychopharmacol 1997;17:126-128.

    20. LIVEDO RETICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    21. ERYTHROMELALGIE (CERTAIN FREQUENT)
      Apparition tardive et pour des doses élevées.
    22. CONFUSION MENTALE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
    23. DIPLOPIE (CERTAIN TRES RARE)
    24. FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
    25. MYOPIE (CERTAIN )
      Transitoire. Un cas :
      – Lancet 1981;1:102.
    26. CONGESTION NASALE (CERTAIN RARE)
    27. DYSPNEE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
    28. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    29. PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN TRES RARE)
    30. GOUT METALLIQUE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
    31. CRAMPE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
    32. DYSTONIE (CERTAIN )
      Cinq cas :
      – Neurology 1993;43:2319-2322.
    33. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    34. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
    35. URTICAIRE (CERTAIN RARE)
    36. ASTHENIE (CERTAIN RARE)
    37. HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
    38. FIBROSE RETROPERITONEALE (CERTAIN TRES RARE)
      Premier cas rapporté :
      – Lancet 1986;2:446.
      Deuxième et troisième cas rapportés :
      – Presse Med 1989;18:777.
      – Presse Med 1989;18:841.
      Autre cas rapporté :
      – Rev Med Interne 1990;11:183.
    39. PERICARDITE CONSTRICTIVE (A CONFIRMER )
      Deux autres cas de péricardite constrictive chronique après des traitements de 2 et 4 ans pour maladie de Parkinson. Ils suggèrent une surveillance annuelle chez les patients de plus de 60 ans traités pendant plusieurs années :
      – Ann Pharmacother 1999;33:1050-1054.
    40. DOULEUR RETROSTERNALE (CERTAIN RARE)
    41. CHALEUR CUTANEE (CERTAIN )
      Pour des posologies élevées.
    42. RETOUR DE COUCHES PRECOCE (CERTAIN TRES RARE)
      Chez des femmes traitées pour inhibition de la lactation.
    43. ANGOR(AGGRAVATION) (CERTAIN TRES RARE)
    44. HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN )
      Retirée du marché dans l’indication du post-partum pour risque d’hypertension, de convulsions et d’accidents accidents vasculaires cérébraux, cinq cent trente et un effets secondaires rapportés à la FDA entre 1980 et 1994 dont trente quatre décès :
      – Reactions 1994;517:3.
      Cette notion est contestée à la suite d’une étude portant sur 2337 femmes aux Pays Bas :
      – Pharmacy World Science 1994;16:SupplH:9.
      Un cas de crise hypertensive associé à des convulsions et à une insuffisance rénale aiguë au cours d’un traitement pour arrêt de la lactation :
      – Nephron 1996;72:732-733.
    45. SECHERESSE DE LA BOUCHE (A CONFIRMER )
    46. DIARRHEE (A CONFIRMER )
    47. ALOPECIE (A CONFIRMER )
      Modérée, constatée chez les femmes :
      – N Engl J Med 1980;303:1418.
      Deux cas chez des femmes, après quelques semaines de traitement :
      – Neuropsychopharmacology 1993;16:266-268.
    48. INCONTINENCE URINAIRE (A CONFIRMER )
      – Lancet 1983;2:1260.
    49. FIBROSE PULMONAIRE (A CONFIRMER )
      – Sem Hop Paris 1984;60:741-744.
    50. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (A CONFIRMER )
      Un cas accompagné de vomissements et de céphalées persistant plusieurs jours :
      – Lancet 1992;339:620.
    51. HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
      Premier cas :
      – Lancet 1992;340:969-970.
    52. INFARCTUS DU MYOCARDE (A CONFIRMER )
      Un cas sous bromocriptine chez une femme jeune à coronaires saines :
      – Clin Cardiol 1992;15:781-783.
      Un cas, par spasme coronaire, au cours d’un post-partum. Cinq autres cas connus :
      – Ann Intern Med 1993;118:199-200.
      Un cas fatal après une prise de 2, 5 mg chez une femme présentant une sténose coronarienne serrée:
      – Austr New Zeal J Obstet Gynecol 1998;38:116-117.
      Un cas chez une femme de 29 ans, après 4 jours de traitement pour arrêt de la lactation:
      – Heart 1998;79:205.
    53. ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
      Transitoire. Un cas, deux heures après la première administration, chez un sujet âgé présentant une tumeur cérébrale. Peut-être consécutif à une hypotension orthostatique :
      – Lancet 1992;340:1410-1411.
    54. PRIAPISME (A CONFIRMER )
      Priapisme clitoridien :
      – Lancet 1991;337:1231.
    55. IMPUISSANCE (A CONFIRMER )
      Au cours de la maladie de Parkinson :
      – Br Med J 1987;295:367.
    56. EPANCHEMENT PLEURAL (A CONFIRMER )
      Un cas réversible en huit semaines après l’arrêt du traitement :
      – Dtsch Med Wochenschr 1994;119:1543-1546.
      Un cas de pleurésie fibrineuse après 3 ans de traitement chez un parkinsonien:
      – Resp Med 1998;92:1172-1174.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    2. PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME
      Sur 448 grossesses de femmes aynat reçu de la bromocriptine après la fécondation, la fréquence des avortements spontanés , des grossesse gémellaires et des malformations n’est pas supérieure à celle de la population non traitée:
      – Ann Intern Med 1979;91:791.

    1. RISQUE MODERE
      Un cas de dépendance chez un schizophrène :
      – Biol Psych 1992;31:404-406.

    1. SUJET AGE
      RISQUE D’HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    2. DIABETE
      RISQUE DE FAVORISER UNE RETINOPATHIE DIABETIQUE PAR L’ INTERMEDIAIRE DE LA STH

    1. GROSSESSE
    2. HEMIANOPSIE BITEMPORALE
    3. TUMEUR HYPOPHYSAIRE
      Extrasellaire.
    4. COMPRESSION CHIASMATIQUE
    5. ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
    6. ALLAITEMENT
      Inhibe la lactation.
    7. INSUFFISANCE CORONARIENNE AIGUE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
    – comme inhibiteur de la prolactine:
    Cinq milligrammes par jour en 2 prises.
    La posologie peut être augmentée jusqu’à dix milligrammes par jour.

    – dans la maladie de Parkinson:
    Débuter avec un milligramme par
    prise.
    Dose efficace moyenne à atteindre: cinquante à quatre vingt dix milligrammes par jour.
    En cas d’association à la LEVODOPA, diminuer la posologie de celle-ci.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    6
    heure(s)

    – 2 –
    DEMI VIE
    50
    heure(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 5 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Entre 75 et 95% de la dose administrée sont résorbés par le tractus gastro-intestinal; plus de 90% de la dose résorbée est captée par le foie au premier passage.

    Répartition
    Taux plasmatique maximal voisin de 2 nanogrammes par millilitre 1,4 heure après administration de 3 mg per os.
    Liaison aux protéines plasmatiques: 96%.
    Franchit rapidement la barrière hémato-encéphalique.
    Stabilité des taux cérébraux malgré les
    fluctuations des taux plasmatiques.
    Passe dans le lait.

    Demi-Vie
    50 h
    Correspond à la demi-vie d’élimination à laquelle est liée l’activité du produit.

    Métabolisme
    Largement métabolisée par le foie, nombreux métabolites.

    Elimination
    Voie fécale.
    Voie principale, essentiellement sous forme métabolisée.
    70% de la dose sont éliminés par les fécès en 5 jours.
    Voie rénale:
    Faible élimination: 6% de la dose.

    Bibliographie

    -J Pharm Pharmacol 1976;28,7:586-588.
    – Nouv Presse Med 1976;5,27:1687-1691.
    – Lancet 1978,8 Avril,: 735.
    – Acta Endocrinol 1978;88 Suppl :216.
    – Br J CLin Pharmacol 1978;6:303.
    – Clin Phramacol Ther Tox 1983:21:135.
    – Ann Intern Med 1984;100:78-91.

    Drugs 1988;36:67-82.
    – Inpharma 1989;701:19 (Revue référencée des indications)
    – Drugs 1998;56:523-535. (Usage en gyneco-obstetrique).

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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