PREDNISOLONE PHOSPHATE SODIQUE
PREDNISOLONE PHOSPHATE SODIQUE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 27/3/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
11 bêta,17 alpha,21-trihydroxyprégna-1,4-diène-3,20-dione 21-(disodium orthophosphate)Ensemble des dénominations
BANM : PREDNISOLONE SODIUM PHOSPHATE
CAS : 125-02-0
autre dénomination : PREDNISOLONE PHOSPHATE
autre dénomination : PREDNISOLONE SODIUM PHOSPHATE
bordereau : 38
rINNM : PREDNISOLONE SODIUM PHOSPHATE
sel ou dérivé : DESONIDE
sel ou dérivé : METHYLPREDNISOLONE
sel ou dérivé : METHYLPREDNISOLONE ACETATE
sel ou dérivé : PREDNISOLONE
sel ou dérivé : PREDNISOLONE ACETATE
sel ou dérivé : PREDNISOLONE CAPROATE
sel ou dérivé : PREDNISOLONE METASULFOBENZOATE SODIQUE
sel ou dérivé : METHYLPREDNISOLONE HEMISUCCINATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : PREDNISOLONE
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE STEROIDIEN (principale certaine)
- IMMUNOSUPPRESSEUR (principale certaine)
- GLUCOCORTICOIDE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
L’hormone :
– diffuse à travers la membrane cellulaire.
– se lie à un récepteur cytosolique formant un complexe avec des protéines de chocs thermiques (HSP 90 et 70) et une immunophiline p59. Après dimérisation, le complexe stéroïde récepteur se lie à des séquences de DNA spécifiques (éléments de réponse aux corticoïdes ou GRE).
– module la transcription des gènes sensibles aux corticoïdes par une interaction avec des facteurs de transcription (protéines cytoplasmiques ou nucléaires).
– augmente la transcription et/ou la stabilité du RNAm codant pour des protéines responsables de l’action des glucocorticoïdes.
– réprime certains gènes au niveau transcriptionnel en interagissant avec les facteurs nucléaires nécessaires à l’activation de ces gènes.
– augmente la dégradation du RNAm ou inhibe la synthèse ou la sécrétion des protéines ou des cytokines.Les effets bilogiques de l’action anti-inflammatoire se traduisent par :
– inhibition de la perméabilité vasculaire qui permet le recrutement des globules blancs vers le site de l’inflammation.
– inhibition des évènements moléculaires liés à l’activation des globules blancs et à leur adhésion aux cellules endothéliales :
* expression du complexe majeur d’histocompatibilité type II,
* expression des molécules d’adhésion cellulaire (ELAM 1, ICAM 1),
* la sécrétion des protéines du complément C3 et le facteur B,
* l’activité de l’IL1,
* l’expression des cycloexogénases de type 2 (cox2) prévenant ainsi la production de prostaglandines,
* la production des métabolites de l’acide arachidonique pro-inflammatoire (inhibe l’activité de la phospholipase A2 en stimulant la synthèse de lipocortine ou annexine I).
– blocage de la sécrétion d’IL 1, IL 6, TNF alpha.
– diminution de la production et du largage des leucotriènes.
– dépression de l’activité tumoricide et bactéride des macrophages et leur différenciation.
– effet immunosuppresseur sur les lymphocytes T et inhibition de la sécrétion des cytokines par ces lymphocytes T.
– inhibition de la prolifération des lymphocytes B et des cytokines impliquées dans la synthèse des immunoglobulines(IL 1 à IL 6).
Références bibliographiques :
– J Neuroimmunol 1992;40:281-286.
– Am Rev Respir Dis 1990;141,Suppl:18-21.
– Proc Natl Acad Sci USA 1992;89:3917-3921.
– Science 1992;258:1598-1604.
– Med Sci 1990,10:1003-1006.
– Ann Intern Med 1993;119:1198-1208.
– Immunol Rev 1980;51:337-357.
– J Immunol 1980;124:2828-2833.
– Eur J Immunol 1990;20:2439-2443.
– Prog Biochem Pharmacol 1985;20:55-62. - secondaire
* activité granylate cyclase du récepteur qui altère le potentiel électrique des cellules.
* stimulation de la reproduction des cellules alvéolaires de type II augmentant la production de surfactant pulmonaire :
– J Clin Invest 1980;66:504-510.
– Radiat Res 1988;115:543-549.
– Radiat Res 1988;113:112-119.
la double liaison 1-2 augmente l’activité antiinflammatoire.
L’estérification en 21 sous forme de phosphate disodique donne un dérivé hydrosoluble.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- ANTIINFLAMMATOIRE STEROIDIEN (principal)
- ANTIALLERGIQUE (principal)
- IMMUNOSUPPRESSEUR (principal)
- ANTICANCEREUX(ADJUVANT) (principal)
- DIURETIQUE (principal)
- POLYARTHRITE RHUMATOIDE (principale)
- COLLAGENOSE (principale)
- MALADIE DE HORTON (principale)
- DOULEUR RHUMATISMALE (principale)
- ASTHME (principale)
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE (principale)
- FIBROSE (principale)
- SARCOIDOSE (principale)
- SYNDROME DE LOEFFLER (principale)
- MONONUCLEOSE INFECTIEUSE (principale)
- HEMOPATHIE MALIGNE (principale)
- LEUCEMIE (principale)
- MALADIE DE HODGKIN (principale)
- PURPURA (principale)
- ANEMIE HEMOLYTIQUE (principale)
- ASCITE (principale)
Au cours des cirrhoses - HEPATITE VIRALE (principale)
- RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE (principale)
Par voie locale :
– Scand J Gastroenterol 1996;31:945-953. - REACTION ALLERGIQUE (principale)
- ALLERGIE MEDICAMENTEUSE (principale)
- MALADIE SERIQUE (principale)
- INFECTION SEVERE (principale)
Sous couverture antibiotique. - RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU (principale)
- RHUMATISME INFECTIEUX (principale)
- SEPTICEMIE (principale)
- BRUCELLOSE (principale)
- MILIAIRE ASPHYXIQUE (principale)
- TUBERCULOSE GENITALE (principale)
- MENINGITE BACTERIENNE(ADJUVANT) (principale)
Prévention des cloisonnements. - CANCER METASTASE (principale)
Action antalgique. - SYNDROME NEPHROTIQUE (principale)
A lésions glomérulaires minimes. - OEDEME CEREBRAL (principale)
Revue générale des essais randomisés concernant l’efficacité des corticoïdes dans cette indication: efficacité incertaine:
– BMJ 1997;314:1855-1859.
- ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN TRES RARE)
- GASTRODUODENITE (CERTAIN FREQUENT)
- INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE (CERTAIN FREQUENT)
- KALIEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
- RETENTION HYDROSODEE (CERTAIN RARE)
- RETARD DE CROISSANCE (CERTAIN FREQUENT)
- RESISTANCE AUX INFECTIONS(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
Effet lié aux propriétés glucocorticoïdes.
Deux cas de pneumonie à pneumocystis carinii au cours d’un traitement par la prednisolone (sel non précisé) d’un lupus érythémateux systémique :
– Br J Rheumatol 1992;31:643-644. - HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
Plusieurs cas lors de la réduction progressive de la posologie, à la suite d’un traitement à long terme chez des enfants asthmatiques :
– J Allerg Clin Immunol 1992;89:816-821. - GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- SYNDROME CUSHINGOIDE (CERTAIN FREQUENT)
- CATABOLISME AZOTE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
- TROUBLE PSYCHIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
- PSYCHOSE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERTENSION INTRACRANIENNE (CERTAIN TRES RARE)
- ULCERE GASTRODUODENAL(AGGRAVATION) (CERTAIN RARE)
- HYPERCORTICISME (CERTAIN RARE)
- OSTEOPOROSE (CERTAIN TRES RARE)
- ATROPHIE MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
- OSTEONECROSE ASEPTIQUE (CERTAIN )
- GLAUCOME CHRONIQUE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
VOIE LOCALE
TRAITEMENT PROLONGEEn instillation oculaire et pommade ophtalmique.
Traitement prolongé d’un an environ.
Disparaît habituellement à l’arrêt du traitement. - CATARACTE (A CONFIRMER )
- DIPLOPIE (A CONFIRMER )
Deux cas après une administration péridurale ou intrathécale (sel de prednisolone non précisé) :
– Presse Med 1997;26:271. - MALADIE THROMBOEMBOLIQUE (A CONFIRMER )
- MYOPATHIE (A CONFIRMER )
Un cas sous prednisolone (sel non précisé), avec retentissement ventilatoire :
– Am Rev Resp Dis 1992;146:800-802.
- ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
- TROUBLES PSYCHIQUES
- OSTEOPOROSE
- HYPERTENSION ARTERIELLE
- GROSSESSE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- ETAT INFECTIEUX
- TUBERCULOSE
- ALLAITEMENT
Bien qu’aucun accident n’ait été décrit. - GLAUCOME
En raison de l’augmentation de la pression intra-oculaire.
Terrain : sujets génétiquement prédisposés.
Surveillance ophtalmologique régulière en cas de traitement prolongé, surtout chez les sujets âgés:
– Lancet 1997;350:979-982.
Voies d’administration
– 1 – AURICULAIRE
– 2 – NASALE
– 3 – OCULAIRE
Posologie et mode d’administration
En cas de traitement prolongé, surveillance ophtalmologique régulière.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénale
– 2 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 3 –
ELIMINATION
voie fécale
– 4 –
REPARTITION
laitRépartition
LIé à 90% aux prtoéines plasmatiques.
A faible concentraiton liaison avec la transcortine, à forte concentration, liaison à l’albumine et augmentation de la forme libre.
Interconversion en prednisone.
Passe dans le lait.
Métabolisme
Hépatique:
Réduction sur les doubles liaisons du cycle A.
Réductions des groupes carbonyles en 3 et 20, donnant des composés inactifs.
Elimination
Voierénale:
elimination des métabolites sulfo et glucuroconjugués hydrosolubles.
Elimination complète en 3 jours.
Voie biliaire.
Faiblement;
Voie fécale.
Bibliographie
– Presse Med Fr 1970;78:1205 ET 1419.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- CODELSOL (ANGLETERRE)
- INFLAMASE (USA)
- PREDSOL (ANGLETERRE)