SPIRAMYCINE ADIPATE

SPIRAMYCINE ADIPATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 21/7/1999
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    ANTIBIOTIQUE OBTENU A PARTIR DE CULTURES DE STREPTOMYCES AMBOFACIENS(A DIPATE)

    Ensemble des dénominations

    autre dénomination : ADIPATE DE SPIRAMYCINE

    bordereau : 1252

    sel ou dérivé : SPIRAMYCINE BASE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : SPIRAMYCINE

    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
      Antibiotique de la classe des macrolides;
      Spectre antibactérien:
      * Espèces habituellement sensibles (CMI inférieure à 0,12 mg/l) :
      Streptocoques, staphylocoques sensibles à la méticilline, Rhodococcus equi, Branhamella catarrhalis, Bordetella pertussis, Helicobacter pylori, Campylobacter jejuni, Corynebacterium diphteriae, Moraxella, Mycoplasma pneumoniae, Coxiella, Chlamydia, Treponema pallidum, Borrelia burgdorferi, leptospires, Propionibacterium acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus,Mycoplasma hominis.
      * Espèces modérement sensibles :
      Legionella pneumophila, Neisseria gonorrhoeae, Vibrio, Ureaplasma urealyticum.
      * Espèces inconstamment sensibles :
      Streptococcus pneumoniae, entérocoques, Campylobacter coli , Peptostreptococcus, Clostridium perfringens.
      * Espèces résistantes (CMI supérieure à 4 mg/l) :
      Staphylocoques résistants à la méticilline , entérobactéries, Pseudomonas, Acinetobacter, Haemophilus influenzae et parainfluenzae, Nocardia, Fusobacterium, Bacteroides fragilis.
      En France, 30 à 40% des pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Inhibition de la synthèse protéique par fixation sur la fraction 50S du ribosome bactérien.
      Action bastériostatique.
      Bactériopause.
      Résistance extra-chromosomique transférable par plasmide R chez les streptocoques D et les staphylocoques.
      Chez les staphylocoques, 2 caractères de résistance ont été retrouvés: L’un, inductible, ne concerne que l’érythromycine, l’autre, constitutif, concerne tous les macrolides et les antibiotiques apparentés: lincosanides et synergistines.
      Résistance croisée partielle avec l’érythromycine, les lincosanides et les synergistines, totale avec l’oleandomycine.

    1. ANTIBIOTIQUE
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN

    1. INFECTION A MENINGOCOQUES(PREVENTION) (principale)
      En cas de contre-indication à l’utilisation de la rifampicine.
      Adulte :
      Trois millions d’UI deux fois par jour pendant cinq jours.
      Enfant :
      Soixante-quinze mille UI par kilo deux fois par jour pendant cinq jours :
      – Circulaire DGS/PGE 1CN79 du 5 Fév 1990.
    2. INFECTION ORL (principale)
    3. ANGINE (principale)
    4. SINUSITE (principale)
    5. OTITE (principale)
    6. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (principale)
    7. PNEUMONIE A PNEUMOCOQUES (principale)
    8. INFECTION DES GLANDES SALIVAIRES (principale)
    9. INFECTION DENTAIRE (principale)
    10. TOXOPLASMOSE (principale)
      Toxoplasmose de la femme enceinte, toxoplasmose congénitale et toxoplasmose à forme ganglionnaire.
    11. COQUELUCHE (principale)
      Eradication des germes du nasopharynx.
      Prévention de l’infection chez les sujets exposés.

    1. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
      Par hypersensibilité.
    2. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
      A type d’éruption cutanée.
    3. SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
      Référence :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
    4. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
      Référence :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.

    1. NON

    1. HYPERSENSIBILITE
      Hypersensibilité connue à la spiramycine.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 2 – RECTALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie intraveineuse:
    – chez l’adulte:
    Un million et demi d’unités internationales toutes les 8 heures, soit quatre millions d’UI par jour, en perfusion intraveineuse lente.
    Cette posologie peut être multipliée par 2 en cas d’infections
    sévères.
    Le relai par voie orale doit être fait dès que l’état clinique le permet.

    Dose usuelle par voie rectale:
    – chez l’adulte:
    Deux à trois grammes par 24 heures.
    – chez l’enfant:
    Cinquante à cent milligrammes par kilo et par 24 heures.

    Pharmaco-Cinétique

    Absorption
    Bien résorbé par la muqueuse rectale.
    Autre voie d’administration: intraveineuse.

    Bibliographie

    – J Antimicrob Chemother 1988;22, Suppl B:1-213 (symposium).

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Données en date de janvier 2000.

    • ROVAMYCINE (PAKISTAN)

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