LOPERAMIDE CHLORHYDRATE

LOPERAMIDE CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 31/1/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    chlorhydrate de [(chloro-4 phényl)-4 hydroxy-4 piperidino]-4 N,N-diméthyl diphényl-2,2 butyramide

    Ensemble des dénominations

    BANM : LOPERAMIDE HYDROCHLORIDE

    CAS : 34552-83-5

    DCIM : CHLORHYDRATE DE LOPERAMIDE

    USAN : LOPERAMIDE HYDROCHLORIDE

    autre dénomination : CHLORHYDRATE DE LOPERAMIDE

    bordereau : 2282

    code expérimentation : R-18553

    rINNM : LOPERAMIDE HYDROCHLORIDE

    sel ou dérivé : DIPHENOXYLATE CHLORHYDRATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : LOPERAMIDE

    Regime : liste II
    Remarque sur le regime : Exonéré : voie orale, formes solides à 2%, 2 mg/prise, 24 mg en quantité max (JO 08/01/1999).

    1. ANTIDIARRHEIQUE (principale certaine)
    2. INHIBITEUR CALCIQUE (secondaire certaine)
    3. SUBSTRAT DU CYTOCHROME P 450 3A4 (principale certaine)
    4. SUBSTRAT DU CYP 3A4 (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Spasmogène de type morphinique provoquant au niveau de l’intestin une contracture des fibres lisses circulaires et un relâchement des fibres longitudinales. L’augmentation des mouvements de segmentation freine le transit intestinal, augmente la pression intra-luminalle nécessaire au déclenchement du réflexe d’expulsion et diminue le volume expulsé (action au niveau des cellules de la muqueuse intestinale).
      Pas d’effets démontrés sur les sécrétions digestives.
      Fixation sur les récepteurs morphiniques cérébraux et sur les entérocytes intestinaux avec la même affinité. Sa sélectivité ne provient que d’un très faible passage dans le LCR.
      Au niveau de l’entérocyte, le lopéramide agirait selon un processus analogue à celui des enképhalines. Il stimule l’absorption d’eau et d’électrolytes. Il possède aussi un effet inhibiteur vis à vis de la calmoduline avec une diminution de la sécrétion des fluides et des électrolytes vers la lumière intestinale.
      Il possèderait aussi une activité motrice propre limitée à l’étage colique pouvant être responsable d’un ralentissement du transit avec augmentation des contractions segmentaires (cas d’iléus paralytiques décrits) :
      – Gastroenterology 1984;86:1475-1480.
    2. secondaire
      L’activité inhibitrice calcique pourrait être en partie responsable de l’activité antidiarrhéique :
      – J Pharmacol Exp Ther 1984;231:628-632.

    1. ANTIDIARRHEIQUE (principal)

    1. DIARRHEE (principale)
      Traitement symptomatique.
    2. DIARRHEE DES VOYAGEURS (principale)
      Traitement symptomatique des formes d’intensité modérée :
      – JAMA (France) 1986;11:747-751.
    3. DYSENTERIE BACILLAIRE (secondaire)
      En association avec l’antibiothérapie :
      – Ann Intern Med 1993;118:582-586.
    4. COLOPATHIE FONCTIONNELLE (secondaire)
      Aurait une efficacité supérieure au placébo (essai randomisé) :
      – Scand J Gastroenterol 1996;31:463-468.

    1. CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    2. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
    3. ILEUS PARALYTIQUE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE

      Très rare :
      – Prescrire 1991;11:293-294.
      S’accompagne d’un météorisme abdominal qui peut lui même faire partie des troubles diarrhéiques.
      L’activité motrice propre du produit à l’étage colique pourrait être responsable d’un ralentissement du transit colique avec augmentation des contractions segmentaires :
      – Lancet 1980;1:209.
      – Concours Med 1988;24,12:4075.

    4. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
    5. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
    6. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
    7. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
    8. SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
    9. POLLAKIURIE (CERTAIN TRES RARE)
    10. RETENTION D’URINE (CERTAIN )
      16 cas connus de la pharmacovigilance suédoise:
      – Reactions 2000;831:3
    11. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
    12. SYNDROME D’OGILVIE (A CONFIRMER )
      Lopéramide en association avec des myorelaxants (en particulier inhibiteurs calciques). Un cas :
      – Gastroenterol Clin Biol 1993;17:62-63.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    2. PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME
      Mais recul insuffisant (Réf. Laboratoire lebrun).

    1. NON

    1. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    2. GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)

    1. ENFANT
      Risque d’iléus paralytique, de convulsions ou de dépression respiratoire :
      – Prescrire 1991;11: 293-294.
    2. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE
      Risque de colectasie.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale :
    Adulte : prise initiale de quatre milligrammes par jour, chaque selle non moulée entraînant la prise de deux milligrammes jusqu’à une dose maximale de seize milligrammes.

    Le lopéramide est un médicament symptomatique sans effet sur la cause de la diarrhée; la durée de l’administration dépend donc de la durée des symptômes.
    En
    cas de diarrhées infectieuses, il est souvent utile d’ajouter un antibiotique ou antiseptique intestinal.
    Coproculture nécessaire si la diarrhée est grave.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    7
    à 15
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    37
    à 40
    %
    voie fécale

    – 3 –
    ELIMINATION
    3
    à 10
    %
    voie rénale

    Absorption
    Résorption incomplète par le tractus gastro-intestinal.
    Concentration plasmatique maximum à la quatrième heure :
    – Drugs 1978;15:34-52.
    Concentration plasmatique maximum 5 heures après des comprimés et de 2 à 4 heures après du sirop :
    – J Clin Pharmacol
    1979;19:211.

    Répartition
    Taux plasmatiques et tissulaires bas.

    Demi-Vie
    La demi-vie varie de 7 à 15 heures pour le lopéramide comme pour ses métabolites.

    Elimination
    (VOIE FECALE)
    37 % de la dose administrée sont éliminés les 4 premier jour et 40 % au bout de 8 jours dont les 2/3 sous forme de métabolites.
    (VOIE RENALE)
    3 % de la dose administrée sont éliminés dans les 24 heures, principalement sous forme de
    métabolites et 5 à 10 % sont éliminés au bout de 8 jours.

    Bibliographie

    – Drugs 1978;15:33-52.
    – Drug Development Research 1981;1:1.
    – Inpharma 1979;202:20. (REVUE GENERALE)
    – Inpharma 1979;203:19.
    – Am J Med 1990;88,suppl6A:15-375.
    – Facts and Comparisons Drug Newletters 1993;12:18-19. (TOXICOLOGIE) *

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts