AMIKACINE

AMIKACINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/8/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (S)-O-3-amino-3-désoxy-alpha-D-glucopyranosyl-(1->6)-O-[6-amino-6-désoxy-alpha-D-glucopyranosyl-(1->4)]-N1-(4-amino-2-hydroxy-1-oxobutyl)-2-désoxy-D-streptamine

    Ensemble des dénominations

    BAN : AMIKACIN

    CAS : 37517-28-5

    DCF : AMIKACINE

    DCIR : AMIKACINE

    bordereau : 2373

    rINN : AMIKACIN

    sel ou dérivé : AMIKACINE SULFATE

    sel ou dérivé : KANAMYCINE SESQUISULFATE

    sel ou dérivé : KANAMYCINE SULFATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : AMIKACINE

    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      Le spectre antibactérien déterminé par la commission d’AMM pour le sel Amikacine sulfate est le suivant:
      *Espèces habituellement sensibles:
      Staphylocoques méticilline sensibles, Listeria monocytogènes, Haemophilus influenzae, Branhamella catarrhalis, campylobacter, pasteurella, Escherichia coli, shigella, salmonella, Citrobacter freundii, Citrobacter diversus, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, Morganella morganii, Klebsiella oxytoca, Providencia stuartii, yersinia, nocardia, Enterobacter cloacae, Enterobacter aerogènes, Providencia rettgeri.

      * Espèces résistantes:
      Streptocoques, enterocoques, Pseudomonas cepacia, Xantomonas maltophilia, flavobacterium sp.,alcaligènes denitrificans, bactéries anaérobies strictes, chlamydiae, mycoplasmes, rickettsies, staphylocoques meticilline résistants, Acinetobacter baumanii.

      * Espèces inconstamment sensibles:
      Serratia marcescens, Pseudomonas aeruginosa, Klebsiella pneumoniae.

    2. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    3. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Les aminosides diffusent à travers les pores de la membrane externe puis interne de la bactérie grâce à un transport actif oxygéno-dépendant (phase I énergie dépendante).
      La phase I peut être bloquée ou inhibée par Ca++, Mg++, l’hyperosmolarité, une réduction de Ph, l’anaérobiose. Dans le cytoplasme, la liaison aux polysomes (sous-unités 30 S, sous-unités 50 S du ribosome) entraîne une inhibition de la synthèse des protéines bactériennes (phase II énergie dépendante). Il en résulte l’apparition de protéines anormales qui ne sont alors plus fonctionnelles.
      La résistance est liée à des enzymes cytoplasmiques inactivateurs.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)
    2. ANTIBACTERIEN (principal)

    1. INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
      Essentiellement infections à germes Gram négatif.
    2. SINUSITE (secondaire)
      Sinusite nocosomiale. Concentrations locales satisfaisantes :
      – Presse Med 1992;21:1612-1615.
    3. NEUTROPENIE POST-CHIMIOTHERAPIE (à confirmer)
      En cas de fièvre, l’association tazobactam-pipéracilline (spécialité Tazocilline) avec l’amikacine serait plus efficace que l’association de la ceftazidine et de l’amikacine (essai randomisé positif) :
      – Presse Med 1995;24:397-401.

    1. PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Pour des doses supérieures à 15 grammes.

    2. HEMATURIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Pour des doses supérieures à 15 grammes.

    3. INSUFFISANCE RENALE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE
      TRAITEMENT ANTERIEUR PAR UN AMINOSIDE

      Pour des doses supérieures à 15 grammes. Néphrotoxicité plus rare aue pour la gentamycine :
      – J Clin Pharmacol 1986;26:79-86.

    4. OLIGURIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Pour des doses supérieures à 15 grammes.

    5. RASH (CERTAIN TRES RARE)
    6. FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
    7. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
    8. PARESTHESIE (CERTAIN TRES RARE)
    9. TREMBLEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    10. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
    11. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    12. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
    13. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    14. ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
    15. ATTEINTE COCHLEAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE
      TRAITEMENT ANTERIEUR PAR UN AMINOSIDE
      SUJET AGE

      Toxicité irréversible, probablement cumulative. Surveillance quotidienne de l’ouïe et de l’équilibre. Surveillance périodique des taux sériques : le seuil d’ototoxicité est voisin de 30 mcg/ml.
      – J Intern Med 1993;233:401-407.

    16. SURDITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE
      TRAITEMENT ANTERIEUR PAR UN AMINOSIDE

      Toxicité irréversible, probablement cumulative. Surveillance quotidienne de l’ouïe et de l’équilibre. Surveillance périodique des taux sériques : le seuil d’ototoxicité est voisin de 30 mcg/ml.

    17. SYNDROME VESTIBULAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE
      TRAITEMENT ANTERIEUR PAR UN AMINOSIDE

      Moins fréquente que l’atteinte cochléaire.
      Toxicité irréversible, probablement cumulative. Surveillance quotidienne de l’ouïe et de l’équilibre. Surveillance périodique des taux sériques : le seuil d’ototoxicité est voisin de 30 mcg/ml.

    18. VERTIGE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE
      TRAITEMENT ANTERIEUR PAR UN AMINOSIDE

      Surveillance quotidienne de l’ouïe et de l’équilibre. Surveillance périodique des taux sériques.

    19. BLOC NEUROMUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      ASSOCIATION AUX ANESTHESIQUES
      ASSOCIATION AUX BLOQUEURS NEUROMUSCULAIRES

      Réversible par les sels de Calcium.

    20. DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAMUSCULAIRE
    21. MAGNESEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
      Par blocage de la réabsorption tubulaire du magnésium :
      – Surgery 1984;158:561-565.
    22. NECROSE CUTANEE (A CONFIRMER )
      Après injection sous-cutanée (sel d’amicacine non précisé) :
      – Presse Med 1993;22:1366.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Adapter la posologie à la clairance de la créatinine.
      Surveiller le taux sanguin d’amikacine.
    2. SURDITE
      Adapter la posologie à la clairance de la créatinine.
      Surveiller le taux sanguin d’amikacine.
    3. TRAITEMENT PAR PRODUIT NEPHROTOXIQUE
      Adapter la posologie à la clairance de la créatinine.
      Surveiller le taux sanguin d’amikacine.
    4. TRAITEMENT PAR PRODUIT OTOTOXIQUE
      Adapter la posologie à la clairance de la créatinine.
      Surveiller le taux sanguin d’amikacine.

    1. MYASTHENIE
    2. GROSSESSE
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    4. ALLAITEMENT
      A proscrire en période d’allaitement ou nécessitant de différerer celui-ci.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 3 – SOUS-CUTANEE

    – 4 – EPIDURALE

    Posologie et mode d’administration

    Substance commercialisée en France uniquement sous forme de sulfate.

    Posologie du sulfate d’amikacine :

    Dose usuelle :
    – par voie intramusculaire ou en perfusion intraveineuse lente, chez l’adulte : quinze milligrammes par kilogramme et par jour en
    une à trois injections quotidiennes avec une dose maximale de un gramme et demi par jour et de quinze grammes pour la cure,
    – par voie souscutanée, chez l’adulte : quinze milligrammes par kilogramme et par jour en deux à trois injections quotidiennes,

    par voie intrarachidienne : cinq cents microgrammes par kilogramme, chaque quarante-huit heures, répétées trois à quatre fois après stérilisation du liquide céphalorachidien,
    – par voie intramusculaire ou en perfusion intraveineuse lente, chez le
    nouveau-né, dose de charge de dix milligrammes par kilogramme, suivie de sept mille cinq cents microgrammes chaque 12 heures.

    Posologie particulière :
    – Insuffisance rénale : la posologie doit être réduite ou l’intervalle de temps entre chaque
    administration augmenté, l’amikacinémie régulièrement contrôlée afin d’obtenir des pics sériques de quinze à trente microgrammes par millilitre et des taux résiduels de cinq à dix microgrammes par millilitre.
    – Grossesse : étant donné le risque
    d’ototoxicité foetale, l’amikacine ne doit être administrée qu’en cas de nécessité absolue.

    Indication particulière :
    En cas d’infection urinaire non compliquée, la posologie usuelle peut être réduite de moitié.

    Mode d’emploi :
    – par voie
    intraveineuse, dissoudre cinq cents milligrammes d’amikacine dans cent à deux cents millitres de serum salé à neuf pour mille ou glucosé à cinq pour cent et l’administrer en trente à soixante minutes.
    – les dosages plasmatiques sont souhaitables lorsque
    le traitement doit durer plus de sept à dix jours.

    A été utilisée en nébulisation :
    – Dossiers 1999:20:99-102.

    Incompatibilités physicochimiques :
    ne pas mélanger avec :
    – héparine,
    – pénicillines,
    – céphalosporines.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    2
    à 3
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Pas absorbée par le système digestif.

    Répartition
    Pic de concentration 30 à 90 mns après une injection IM.
    Distribution: concentration élevée dans le cortx rénal, la lymphe de l’oreille interne, la bile (30% de la concentraiton plasmatique).

    Demi-Vie
    2 à 3 heures.
    5 à 6 fois plus longue dans les fluides de l’oreille.

    Elimination
    Voie rénale:
    Elimination par filtration glomérulaire sous forme inchangée durant les 24 premières heures.
    50% de la dose administrée est enlevée en 12 heures par hémodialyse.

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Données en date de janvier 2000.

    • BICLIN (ESPAGNE)

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