CHLOROQUINE DIPHOSPHATE
CHLOROQUINE DIPHOSPHATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/9/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
CHLORO-7(DIETHYLAMINO-4 METHYL-1 BUTYL)AMINO-4 QUINOLEINE DIPHOSPHA TEEnsemble des dénominations
autre dénomination : CHLOROQUINE PHOSPHATE
autre dénomination : DIPHOSPHATE DE CHLOROQUINE
autre dénomination : DIPHSOPHATE DE CHLOROQUINE
autre dénomination : PHOSPHATE DE CHLOROQUINE
autre dénomination : SN 7618
bordereau : 1140
sel ou dérivé : CHLOROQUINE GENTISATE
sel ou dérivé : CHLOROQUINE SALICYLATE
sel ou dérivé : CHLOROQUINE SULFATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : CHLOROQUINE
Regime : liste I
Remarque sur le regime : Sous forme injectable, sinon Liste II pour les formes orales (JO 16/01/1999).
- ANTIPALUDEEN (principale certaine)
- ANTIPALUDEEN SCHIZONTICIDE (principale certaine)
- AMOEBICIDE (secondaire certaine)
- ENTAMOEBA HISTOLYTICA (secondaire certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE (secondaire certaine)
- ANTIPROTOZOAIRE (secondaire certaine)
- FLAGELLES (secondaire certaine)
- GIARDIA INTESTINALIS (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Le mécanisme précis de l’activité antipaludéenne reste à préciser; serait analogue à celui de la quinine: forme un complexe avec les nucléoprotéines (ADN), entrainant une inhibition de la biosynthèse d’ADN et d’ARN, empêche l’incorporation du phosphore dans l’ADN et l’ARN , diminue la fixation active d’oxygène par le plasmodium, agit sur la forme érythrocytaire asexuée de tous les plasmodium (schizonticide). - secondaire
Amoebicide tissulaire actif dans l’hépatite amibienne.
Antiinflammatoire par un mécanisme restant à préciser.
Antihelminthique actif contre la douve de Chine et la douve du poumon.
Antiprotozoaire actif contre giardia (lamblia) intestinalis.
- ANTIPALUDEEN (principal)
- ANTIPALUDEEN SCHIZONTICIDE (principal)
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- AMOEBICIDE (principal)
- ANTIPROTOZOAIRE (accessoire)
- ANTHELMINTHIQUE (accessoire)
- POLYARTHRITE RHUMATOIDE (secondaire)
- AMIBIASE (secondaire)
- LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINE (principale)
- AMIBIASE HEPATIQUE (secondaire)
En association avec l’émétine - PALUDISME (principale)
Traitement curatif et prophylaxie.
– N Engl J Med 1996;335:800-806. - GIARDIASE (secondaire)
- TAENIASE (secondaire)
- DISTOMATOSE (secondaire)
- RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE (à confirmer)
La chloroquine (sel non précisé) serait aussi efficace que la salazosulfapyridine dans les formes mineures et modérées (essai randomisé positif) :
– Am J Gastroenterol 1996;91:917-921.
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN )
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN )
- PURPURA THROMBOPENIQUE (CERTAIN )
- DERMATOSE ALLERGIQUE (CERTAIN )
- URTICAIRE (CERTAIN )
- ERUPTION PUSTULEUSE (A CONFIRMER )
Un cas au cours du traitement d’un accès palustre:
– Int J Dermatol 1997;36:634-635.
Un cas, réversible à l’arrêt du traitement (sel de chloroquine non précisé):
– Int J Dermatol 1998;37:713-714. - EPIDERMOLYSE AIGUE (CERTAIN )
Un cas de syndrome de Lyell, chez une femme de 68 ans au cours d’un traitement préventif :
– Br J Dermatol 1994;131:444-445. - PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN )
Les réactions de photosensibilisation chez les sujets traités par la chloroquine (sel non précisé) pour une arthrite rhumatoïde ne seraient pas accrues, ce qui ne justifierait pas d’éviter l’exposition au soleil :
– Scand J rheumatol 1992;21:245-247. - COLORATION DE LA PEAU (CERTAIN )
- COLORATION DES MUQUEUSES (CERTAIN )
- NAUSEE (CERTAIN )
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN )
- PSYCHOSE (CERTAIN )
Quatre cas décrits chez l’enfant (sel de chloroquine non précisé) :
– Clin Pediatr 1990;29:448-450. - CONFUSION MENTALE (A CONFIRMER )
Un cas décrit de syndrome confusionnel avec hallucinations visuelles chez une patiente suivie pour lupus érythémateux systémique :
– Presse Med 1997;26:271. - MYOPATHIE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
TRAITEMENT PROLONGEAbolition des réflexes. Anatomiquement, il s’agit d’une myopathie vacuolaire :
– Sem Hop Paris 1990;66:2425-2428. - KERATOPATHIE (CERTAIN )
- RETINOPATHIE (CERTAIN )
Non régressive à l’arrêt du traitement :
– Lancet 1979;1:1408.
Un cas, associé à une myasthénie chez un sujet traité de manière intermittente pendant 21 ans :
– Acta Clin Belg 1991;46:401-406. - ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (CERTAIN )
- CECITE (CERTAIN )
- HALLUCINATION VISUELLE (A CONFIRMER )
Un cas décrit de syndrome confusionnel avec hallucinations visuelles chez une patiente suivie pour lupus érythémateux systémique :
– Presse Med 1997;26:271. - BOURDONNEMENT D’OREILLE (CERTAIN )
- ATTEINTE COCHLEAIRE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGEGénéralement irréversible.
- SURDITE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGEGénéralement irréversible.
- POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- DIARRHEE (CERTAIN )
- VOMISSEMENT (CERTAIN )
- THESAURISMOSE (CERTAIN )
- INSUFFISANCE CARDIAQUE CHRONIQUE (A CONFIRMER )
Un cas associé à un bloc auriculoventriculaire complet après 10 ans de traitement:
– J Rheumatol 1998;25:1221-1225. - TROUBLE DE LA CONDUCTION VENTRICULAIRE (CERTAIN )
Deux cas décrits, douze cas rapportés dans la littérature, à type de bloc de branche :
– Presse Med 1992;21:800-804. - BLOC AURICULOVENTRICULAIRE COMPLET (A CONFIRMER )
Un cas de BAV du 3ème degré associé à une insuffisance cardiaque chronique après 10 ans de traitement:
– J Rheumatol 1998;25:1221-1225. - MYOCARDIOPATHIE (A CONFIRMER )
Un cas, chez un sujet traité depuis 25 ans pour une polyarthrite rhumatoïde (sel de chloroquine non précisé) :
– J Mol Med 1995;73:73-77. - COLORATION DE L’URINE (CERTAIN )
Coloration brune. - HEMATEMESE (CERTAIN )
Deux cas, 30 et 36 heures après une prise de 600 milligrammes :
– Hum Toxicol 1989;8:387-388. - DYSKINESIE (A CONFIRMER )
- ICTERE (A CONFIRMER )
Au cours de porphyries cutanées tardives :
– Medecine 1966;45:575. - BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
Au cours de porphyries cutanées tardives :
– Medecine 1966;45:575. - BSP(RETENTION) (A CONFIRMER )
Au cours de porphyries cutanées tardives :
– Medecine 1966;45:575. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
Au cours de porphyries cutanées tardives :
– Medecine 1966;45:575. - HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
Au cours de porphyries cutanées tardives :
– Medecine 1966;45:575. - INSOMNIE (A CONFIRMER )
Pourrait apparaître chez 2% des sujets :
– Presse Med 1991;20:659. - MYASTHENIE (A CONFIRMER )
Un cas, associé à une rétinopathie chez un sujet traité de manière intermittente pendant 21 ans (sel de chloroquine non précisé):
– Acta Clin Belg 1991;46:401-406. - GLYCEMIE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
Un cas (sel de chloroquine non précisé) :
– Clin Exptl Rheumatol 1994;1994;12:95. - LICHEN PLAN (A CONFIRMER )
Un cas rapporté (sel de chloroquine non précisé) :
– Pharmacotherapy 1994;14:561-571.
- GROSSESSE
- DEFICIT EN G6PD
Risque d’anémie hémolytique :
– N Engl J Med 1991;324:169-174.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale:
* dans le traitement du paludisme:
Six cents milligrammes le premier jour, puis trois cents milligrammes par jour pendant 3 jours.
– chez l’enfant: posologie variable suivant l’âge et la sévérité des symptomes.* dans la
prophylaxie du paludisme:
– chez l’adulte:
trois cents milligrammes chaque semaine.
– chez l’enfant: posologie variable selon l’âge et le poids.* dans l’hépatitie amibienne:
Six cent smilligrammes par jour en traitement d’attaque, puis trois cents
milligrammes par jour pendant 2 à 3 semaines.* dans la polyarthrite rhumatoïde:
Quatre vingt à cinq cents milligrammes par jour en traitement prolongé sous surveillance ophtalmologique régulière.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Résorption rapide par le tube digestif; taux plasmatique maximum en 1 à 2 h.Répartition
Taux sanguin élevé et durable par liaison aux protéines plasmatiques.
Tropisme hépatique et rénal.
45% est concentré dans les hémaites.
Ne passe pas dans le lait (éventuellement à l’état de traces, pour certaines études).
Métabolisme
Déalkylation et glucuroconjugaison.
Elimination
Voie rénale.
elimination lente.
Bibliographie
– Clin Pharmacol Ther 1966;7:48.
– Experimental Chemotherapy Ed Schnitzer Hawking Vol1 1963 et Vol4 1966.
– Pharmacol Ther 1993;57:203-235. (REVUE GENERALE) *
– Drug Saf 1994;11:21-36. (EFFETS SECONDAIRES)*
– Drug Saf 1995;13:219-227. (EFFETS
SECONDAIRES)*
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ARALEN (ITALIE)
- ARALEN (ANGLETERRE)
- ARALEN (USA)
- AVLOCLOR (ANGLETERRE)
- BEMAPHATE (ANGLETERRE)
- CIDANCHIN (ESPAGNE)
- RESOCHIN (PAYS-BAS)
- RESOCHIN (ANGLETERRE)
- RESOCHIN (ALLEMAGNE)
- RESOCHIN (ESPAGNE)
- RESOCHIN (SUISSE)
- RESOCHINE (BELGIQUE)
- WEIMERQUIN (ALLEMAGNE)