PENTAPIPERIDE FUMARATE

PENTAPIPERIDE FUMARATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 28/6/1999
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    METHYL-3 PHENYL-2 VALERATE DE METHYL-1 PIPERIDYLE-4 BUTENOATE-( E)

    Ensemble des dénominations

    autre dénomination : C-4675

    autre dénomination : PENTAPIPERIDE FUMARATE ACIDE

    bordereau : 2285

    sel ou dérivé : PENTAPIPERIUM METILSULFATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : PENTAPIPERIDE

    Regime : liste I

    1. PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)
      ACTION PERIPHERIQUE
    2. ANTICHOLINERGIQUE CENTRAL (principale certaine)
      EFFETS SENSIBLES A FORTES DOSES
    3. SPASMOLYTIQUE (principale certaine)
      EFFET IMPORTANT SI LA STIMULATION INITIALE EST D’ORIGINE PARASYMPATHOMIMETIQUE(MUSCARINIQUE)ET D’AUTANT PLUS IMPORTANT QUE LA STIMULATION EST PLUS GRANDE .
      EFFET MOYEN SI LA STIMULATION INITIALE EST PROVOQUEE PAR LA SEROTONINE OU LA NICOTINE .
      EFFET FAIBLE SI LA STIMULATION A UNE AUTRE ORIGINE:CENTRALE, ADMINISTRATION DE MORPHINIQUES,D’HISTAMINE OU DE VASOPRESSINE, OU COMA INSULINIQUE
    4. ANTISECRETOIRE (principale certaine)
    5. MYDRIATIQUE (secondaire certaine)
      A FORTES DOSES PAR VOIE GENERALE POUR OBTENIR CET EFFET
    6. GANGLIOPLEGIQUE (secondaire certaine)
      POUR DES DOSES ELEVEES .
      SI AUGMENTATION DES DOSES,PASSAGE A UN EFFET CURARISANT.
      EFFETS D’ABORD DISCRETS PUIS PLUS INTENSES
    7. CURARISANT (secondaire certaine)
      POUR DES DOSES TRES ELEVEES .
      EFFET D’AUTANT PLUS INTENSE QUE LES DOSES SONT ELEVEES

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Parasympatholytique: s’oppose de façon compétitive surmontable aux effets muscariniques de l’acétylcholine:
      – antispasmodique: diminution du tonus de base, amplitude , fréquence des mouvements péristaltiques, fermeture des sphincters digestifs, mais ouverture du sphincter d’Oddi. Ces effets s’observent principalement au niveau de l’estomac, de l’intestin, du colon.
      Bronchodilatateur: relachement des muscles lisses des bronches et bronchioles.
      Antisecrétoireau niveau de l’estomac: diminution du volume global de la secrétion gastrique, la concentration en Hcl étant peu ou pas modifiée; diminution nette de l’hypersecrétion provoquée par les parasympathomimétiques, diminution partielle de l’hypersecrétion dûe à l’histamine, l’alcool, la caféine.
      -Effets oculaires: mydriase passive, paralysie flasque de l’accomodation, perte des réflexes de constriction pupillaire à la lumière et du réflexe d’accomodation convergence.
      – Effets bilaires et urétéraux: antispasmodique partiel sur les fibres lisses vésiculaires et cholédociennes, peu efficace si le spasme est provoqué par un morphinique; actif sur les spasmes de l’uretère, bloque cependant la contraction vésicale et l’élimination de l’urine.
      -Effets sur l’appareil cardiovascualire: bradycardie par stimulation inconstante du noyau du vague et action directe (agoniste partiel), puis tachycardie.
      Augmente l’automatisme sinusal et améliore la conduction auriculoventriculaire; effets vasculaires et tensionnels peu importants.
    2. secondaire
      Action sur le système nerveu central: déprime la formation réticulée ascnedante activatrice et le système pallido-strié (d’où déprime la régulation du tonus musculaire), action excitante corticale.
      Stimulation inconstante du noyau du vague, stimulation des centres respiratoires, sauf aux doses toxiques qui provoquent une dépression.

    1. ANTISPASMODIQUE (principal)
    2. ANTISECRETOIRE (principal)

    1. ULCERE GASTRIQUE (principale)
    2. ULCERE DUODENAL (principale)
    3. COLITE SPASMODIQUE (principale)
    4. DYSKINESIE BILIAIRE (principale)

    1. GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
      Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen.
    2. FIEVRE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      HYPERTHERMIE AMBIANTE

      Elle peut survenir chez l’adulte, en cas d’utilisation de fortes doses ou chez l’enfant, pour des doses modérées surtout si la température ambiante est élevée.
      Le mécanisme n’est pas totalement connu, la suppression de la secrétion sudorale interviendrait dans une large part. On a également suggéré un mécanisme central par action sur les centres de la thermorégulation.

    1. TOXICITE PERINATALE
      Passage transplacentaire non démontré pour cette molécule, mais par analogie aux autres atropiniques, prudence car risque d’effets secondaires chez l’enfant.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE CORONARIENNE
      RISQUE DE PROVOQUER UN INFACTUS DU MYOCARDE,DE TACHYCARDIE,D’ ARYTHMIE
    2. BRONCHITE CHRONIQUE
      Tarissement des sécrétions bronchiques.
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
      Les effets sont augmentés et prolongés.
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Les effets sont augmentés et prolongés.
    5. SUJETS HYPERSENSIBLES
      Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer même à faibles doses.
    6. ENFANT
      Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer même à faibles doses.
    7. GROSSESSE
      Passage transplacentaire non démontré pour cette molécule, mais par analogie aux autres atropiniques, prudence car risque de tachycardie. foetale.
    8. TRISOMIQUE 21
      Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer même à faibles doses.
    9. ALLAITEMENT
      PASSAGE DANS LE LAIT NON DEMONTRE POUR CETTE MOLECULE,MAIS PAR ANALOGIE AUX AUTRES ATROPINIQUES,PRUDENCE CAR RISQUE D’EFFETS SECONDAIRES CHEZ L’ENFANT

    1. GLAUCOME A ANGLE FERME
    2. HYPERTHYROIDIE
      Risque de décompensation cardiaque.
    3. ADENOME PROSTATIQUE
      Risque de rétention aiguë des urines.
    4. ILEUS PARALYTIQUE
      Aggravation de l’ileus.
    5. STENOSE DU PYLORE
      Risque d’occlusion complète.
    6. TACHYCARDIE
    7. OEDEME AIGU DU POUMON
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INFARCTUS DU MYOCARDE
    8. INFARCTUS DU MYOCARDE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      OEDEME AIGU DU POUMON
    9. MYASTHENIE
    10. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORME COMPLIQUEE PAR UN MEGACOLON TOXIQUE
      FORME SEVERE

    Posologie et mode d’administration

    N’est commercialisé en France que sous forme d’association.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Données en date de janvier 2000.

    • LYSPAFEN (AUTRES PAYS)

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