MIDECAMYCINE

MIDECAMYCINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/8/1999
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    DIPROPIONATE-4′,4”DU DIDESOXY-3,6 O-(DIDESOXY-2,6 C-METHYL-3 ALPHA-L-RIBO-HEXAPYRANNOSYL)-4 DIMETHYLAMINO-3 BETAGLUCOPYRANNOSIDE DE(FORMYLMETHYL)-7 DIHYDROXY-4,10 METHOXY-5DIMETHYL-9,16 OXO-2 OXACYCLOHEXADECADIENE-11,13 YLE-6

    Ensemble des dénominations


    CAS : 35457-80-8
    DCIR : MIDECAMYCINE

    bordereau : 2391

    code expérimentation : SF 837

    rINN : MIDECAMYCINE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
      Antibiotique de la classe des macrolides;
      Spectre antibactérien:
      * Espèces habituellement sensibles (CMI inférieure à 0,12 mg/l) :
      Streptocoques, staphylocoques sensibles à la méticilline, Rhodococcus equi, Branhamella catarrhalis, Bordetella pertussis, Helicobacter pylori, Campylobacter jejuni, Corynebacterium diphteriae, Moraxella, Mycoplasma pneumoniae, Coxiella, Chlamydia, Treponema pallidum, Borrelia burgdorferi, leptospires, Propionibacterium acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus,Legionella, Mycoplasma hominis.
      * Espèces modérement sensibles :
      Neisseria gonorrhoeae, Vibrio, Ureaplasma urealyticum.
      * Espèces inconstamment sensibles :
      Streptococcus pneumoniae, entérocoques, Campylobacter coli , Peptostreptococcus, Clostridium perfringens.
      * Espèces résistantes (CMI supérieure à 4 mg/l) :
      Staphylocoques résistants à la méticilline , entérobactéries, Pseudomonas, Acinetobacter, Haemophilus influenzae et parainfluenzae, Nocardia, Fusobacterium, Bacteroides fragilis.
      En France, 30 à 40% des pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.
    3. ANTIINFLAMMATOIRE (secondaire certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Inhibition de la synthèse protéique par fixation sur la sous-unités 50S des ribosomes.
      Action bactériostatique.
      Inhiberait la peptidyl transférase.
      Résistance croisée avec l’érythromycine; résistance transférable par plasmide R chez les streptocoques D et les staphylocoques.
      Chez les staphylocoques, 2 caractères de résistance ont été trouvés: l’un, inductible, ne concerne que l’érythromycine, l’autre, constitutif, concerne tous les macrolides et les antibiotiques apparentés: lincosanides, synergistines.
      Résistance croisée partielle avec la spiramycine , les lincosanides et les synergistines.

    1. ANTIBIOTIQUE
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN

    1. INFECTION ORL (principale)
    2. ANGINE (principale)
    3. SINUSITE (principale)
    4. OTITE (principale)
      Principalement otite moyenne à pneumocoques et à streptocoques pyogènes.
    5. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (principale)
    6. PNEUMONIE A PNEUMOCOQUES (principale)
    7. PNEUMONIE ATYPIQUE (principale)
      A mycoplasmes.
    8. INFECTION DENTAIRE (principale)
    9. INFECTION CUTANEOMUQUEUSE (principale)
      Furoncles, anthrax, impetigo, pyodermite, lymphangite, surinfection de plaie.
    10. IMPETIGO (principale)
    11. FURONCLE (principale)
    12. ERYSIPELE (principale)
    13. ACNE (principale)
    14. SCARLATINE (principale)
      En cas d’allergie à la pénicilline.
    15. COQUELUCHE (principale)
      Eradication des germes du nasopharynx.
      Prévention de l’infection chez les sujets exposés.

    1. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (CERTAIN TRES RARE)
    2. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
      Par hypersensibilité.
    3. ATTEINTE DIGESTIVE (CERTAIN RARE)
    4. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    5. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    6. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    7. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
      A type d’éruption cutanée.
    8. HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit, associé à une atteinte cutanée, une hyperéosinophilie, et une néphropathie interstitielle aigüe:
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1997;9:1249-1250.

    1. NON

    1. HYPERSENSIBILITE
      A la midecamycine.

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
    Huit cents à mille deux cents milligrammes par 24 heures en 2 ou 3 prises.
    Dose maximale: Mille six cents milligrammes par 24 heures en 2 à 4 prises.
    – chez l’enfant:
    Vingt à cinquante milligrammes par kilo et
    par 24 heures en 2 ou 3 prises.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    1.50
    heure(s)

    Répartition
    Après administration de 1200 mg per os, taux plasmatique maximal atteint en 1 à 2 heures, d’environ 1,5 microgrammes par ml; importantes variations individuelles.

    Demi-Vie
    (1.50)

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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