
FLUNITRAZEPAM
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/4/2001
Etat : validée
Identification de la substance
Propriétés Pharmacologiques
Mécanismes d'action
Effets Recherchés
Indications thérapeutiques
Effets secondaires
Effets sur la descendance
Pharmaco-Dépendance
Précautions d'emploi
Contre-Indications
Voies d'administration
Posologie & mode d'administration
Pharmaco-Cinétique
Bibliographie
Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
5-(2-fluorophényl)-1,3-dihydro-1-méthyl-7-nitro-1,4-benzodiazépine-2-one
Ensemble des dénominations
BAN : FLUNITRAZEPAM
CAS : 1622-62-4
DCF : FLUNITRAZEPAM
DCIR : FLUNITRAZEPAM
USAN : FLUNITRAZEPAM
bordereau : 2422
code expérimentation : Ro-5-4200
rINN : FLUNITRAZEPAM
Classes Chimiques
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 21/11/91 : durée max de prescription : 4 semaines, <14 jours et délivrance fractionnée pour la voie orale (JO 07/02/2001)
- PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
- TRANQUILLISANT (principale certaine)
- MYORELAXANT (principale certaine)
- ANTICONVULSIVANT (principale certaine)
- SEDATIF (principale certaine)
Mécanismes d'action
- principal
Agoniste du récepteur aux Benzodiazépines (BZD). Ce récepteur fait partie d'une structure tripartite composée d'un canal chlore, du récepteur aux BZD et d'un récepteur GABA. L'occupation du récepteur aux BZD par un agoniste (BZD) favorise l'action du récepteur GABA , ce qui augmente la fréquence d'ouverture du canal chlore et la pénétration des ions chlore à travers le ionophore.L'augmentation de la polarisation membranaire diminue la probabilité de décharge du neurone.
Les récepteurs centraux (région limbique, amygdale, hippocampe) seraient responsables des activités sédatives, anxiolytiques et anticonvulsivantes.
Dans les effets myorelaxants, seraient impliqués les récepteurs de la moelle épinière.
- PSYCHOLEPTIQUE (principal)
- HYPNOTIQUE (principal)
- INSOMNIE (principale)
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
- DEPRESSION RESPIRATOIRE (CERTAIN )
Lors d'administration par voie intraveineuse, elle peut apparaitre même avec des doses modérées :
- Drugs 1980;20:353.
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN RARE)
- AMNESIE ANTEROGRADE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
PRISE D'ALCOOL
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- ATAXIE (CERTAIN RARE)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
- SYNDROME MYASTHENIQUE (A CONFIRMER )
- SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN TRES RARE)
- THROMBOPHLEBITE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAVEINEUSE
- PAS D'EFFET SIGNALE CHEZ L'HOMME
- RISQUE MODERE
Dépendance de type alcool, barbiturique.
- Nouv Presse Med 1980;9:1942.
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE
- ANESTHESIE GENERALE
- ENFANT
- INSUFFISANCE RENALE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- CONDUCTEUR DE VEHICULE
- ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT
Arrêt progressif pour eviter l'apparition d'un syndrome de sevrage comprenant: insomnie, anxiété, céphalées, myalgies, tension musculaire, irritabilité, convulsions.
- MYASTHENIE
- HYPERSENSIBILITE AUX BENZODIAZEPINES
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
- GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
Risque tératogène non évalué.
- GROSSESSE(DERNIER TRIMESTRE)
Risque d'intoxication ou de syndrome de sevrage du nouveau-né.
- ALLAITEMENT
- ASSOCIATION A L'ALCOOL
- PORPHYRIE
Données animales
Voies d'administration
- 1 - ORALE
- 2 - INTRAMUSCULAIRE
- 3 - INTRAVEINEUSE
Posologie et mode d'administration
Dose usuelle par voie orale, dans l'insomnie :
- chez l'adulte:
Un à deux milligrammes par jour le soir au coucher.
- chez l'enfant:
Un demi à un milligramme par jour le soir au coucher.
- chez le sujet âgé:
Un demi à un milligramme par jour le soir au
coucher.
Ne jamais interrompre brutalement un traitement prolongé.
Dose usuelle en anesthésiologie, en prémédication:
- chez l'adulte :
Un à deux milligramme en IM
- chez l'enfant :
Quinze à trente microgrammes par kg.
Dose usuelle en induction de
l'anesthésie:
- chez l'adulte :
Un à deux milligrammes en IV lente
- chez l'enfant :
Quinze à trente microgrammes par kilo en IV lente.
-
Pharmaco-Cinétique
- 1 -
DEMI VIE
16
heure(s)
- 2 -
ELIMINATION
voie rénale
- 3 -
ELIMINATION
voie fécale
Absorption
Environ 95% de la dose administrée est résorbée par le tractus gastro-intestinal.
Lors de l'administration sous forme de suppositoires, la biodisponobilité est d'environ 50%.
Bonne résorption par voie sublinguale.
- Intern J Clin Pharmacol Ther Tox
1986;24:221-223.
Répartition
Taux plasmatique maximum atteint en 1 à 4 heures .
Après administration par voie orale de 2,6 mg, taux plasmatique voisin de 10 à 20 nanogrammes par ml.Action hypnotique pour des concentrations plasmatiques comprises entre 6 et 8 mg/ml.
Fixation aux
protéines plasmatiques: environ 80%.
Faible passage placentaire: rapport de la concentration sang ombilical/plasma maternel =0,23.
Faible passage dans le lait.
Passe rapidement dans le liquide céphalorachidien: explication possible de sa rapidité
d'action.
- Acta Pharmacol et Toxicol 1981; 48:364-368.
Demi-Vie
Environ 16 heures.
13,5 h en moyenne pour une dose unique.
19,2 h en moyenne pour des doses multiples.
- J Pharmacokinet Biopharm 1978;6(4):283 .
Discordance entre la 1/2 vie plasmatique et la durée de l'effet hypnotique: ce dernier serait fonction de la
demi-vie de distribution, égale à 3 heures .
- Nouv Presse Med 1979;31:2519.
Métabolisme
Entièrement hépatique: principalement réduction de la fonction nitrée, N-démethylation , et accessoirement hydroxylation en S, puis formation de dérivés glucuroconjugués.
Elimination
Rein:
Voie principale:90%; risque d'accumulation en cas d'insuffisance rénale.
- Drugs 1980;20:353.
Fécès:
Voie secondaire: 10%.
Bibliographie
- Nouv Presse Med 1979;31:2519 .
- Curr Ther Res 1979;26:539 (cinétique).
- Drugs 1980;19:195 .
- Eur J Clin Pharmacol 1980;17:189-196 .
Références générales:
- Inpharma 1979;214:19.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
Retour à la page d'accueil