CEFOXITINE SODIQUE

CEFOXITINE SODIQUE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/5/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    acide 3-[[(aminocarbonyl)oxy]méthyl]-7-méthoxy-8-oxo-7-[(2-thiénylacétyl)amino]-5-thia-1-azabicyclo[4.2.0]oct-2-ène-2-carboxylique, sel sodique

    Ensemble des dénominations

    BANM : CEFOXITIN SODIUM

    CAS : 33564-30-6

    USAN : CEFOXITIN SODIUM

    bordereau : 2478

    code expérimentation : MK-306

    code expérimentation : L-620388

    rINNM : CEFOXITIN SODIUM

    sel ou dérivé : CEFACETRILE SODIQUE

    sel ou dérivé : CEFACLOR

    sel ou dérivé : CEFALOTINE SODIQUE

    sel ou dérivé : CEFAPIRINE SODIQUE

    sel ou dérivé : CEFAZOLINE SODIQUE

    sel ou dérivé : CEFRADINE

    sel ou dérivé : FORMYL CEFAMANDOLE SODIQUE

    sel ou dérivé : CEFADROXIL

    sel ou dérivé : CEFALEXINE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : CEFOXITINE

    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      Spectre antibactérien déterminé par la commission d’AMM:
      * Espèces habituellement sensibles :
      – Staphylococcus méti-S,Streptococcus,Streptococcus pneumoniae péni-S,
      Neisseria gonorrhoeae, Haemophilus influenzae,Moraxella catarrhalis,
      Escherichia coli, Proteus mirabilis, Citrobacter diversus, Peptostreptococcus, Propionibacterium acnes,Clostridium perfringens,
      Actinomyces, Klebsiella oxytoca, Proteus vulgaris, Morganella morganii,
      Prevotella, Fusobacterium,Veillonella.

      * Espèce modérément sensible ou de sensibilité intermédiaire :
      Eubacterium, Bacteroides fragilis .

      * Espèces résistantes :
      Staphylococcus méti-R, Streptococcus faecalis,Listeria monocytogenes,
      Streptococcus pneumoniae péni-I ou R, Bordetella,Vibrio,
      Campylobacter, Yersinia enterolytica,Pseudomonas sp.,
      Acinetobacter sp., autres bacilles à Gram négatif non fermentaires,
      Mycobacterium, Mycoplasma,Chlamydia,Legionella,
      Citrobacter freundii, Enterobacter cloacae, Enterobacter aérogène,
      Serratia.

      * Espèces inconstamment sensibles :
      Klebsiella pneumoniae, Clostridium sp.,Providencia sp.

    2. ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Inhibiteur de la synthèse des mucopeptides de la paroi bactérienne.
      Action bactéricide pour des concentrations proche des concentrations bactériostatiques.
      Résiste à l’hydrolyse par les bêta-lactamases des Gram positifs et des Gram négatifs.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)
    2. ANTIBACTERIEN (principal)

    1. INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
      A l’exception des méningites.
      * Espèces habituellement sensibles :
      – Staphylococcus méti-S,
      – Streptococcus,
      – Streptococcus pneumoniae péni-S,
      – Neisseria gonorrhoeae,
      – Haemophilus influenzae,
      – Moraxella catarrhalis,
      – Escherichia coli,
      – Proteus mirabilis,
      – Citrobacter diversus,
      – Peptostreptococcus,
      – Propionibacterium acnes,
      – Clostridium perfringens,
      – Actinomyces,
      – Klebsiella oxytoca,
      – Proteus vulgaris,
      – Morganella morganii,
      – Prevotella,
      – Fusobacterium,
      – Veillonella.
    2. SEPTICEMIE (principale)
      A germes résistants aux autres antibiotiques.
    3. INFECTION PERITONEALE A GERMES MULTIPLES ET ANAEROBIES (principale)
    4. INFECTION GENITALE A GERMES MULTIPLES ET ANAEROBIES (principale)
    5. INFECTION NOSOCOMIALE (principale)
      Notamment les pneumopathies nosocomiales.
    6. INFECTION CHIRURGICALE(PREVENTION) (principale)
    7. GONOCOCCIE (principale)
      Résistant à la pénicilline.

    1. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
      Chez 2,9 % des patients traités.
    2. ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      – DICP 1983;17:816.
    3. TROUBLE DE LA COAGULATION (CERTAIN )
      Avec des risques accrus de saignement.
    4. LEUCOPENIE (CERTAIN RARE)
    5. APLASIE MEDULLAIRE (A CONFIRMER )
      – DICP 1983;17:816.
    6. PURPURA (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté :
      – DICP 1990;24:206.
    7. ARYTHMIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    8. BRADYCARDIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    9. TACHYCARDIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    10. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    11. HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    12. PHLEBITE AU POINT D’INJECTION (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      PERFUSION INTRAVEINEUSE

      Chez 5,3 % des patients.

    13. ANGOR (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    14. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
    15. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    16. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
    17. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (CERTAIN TRES RARE)
      Rapporté chez cinq patients.
    18. STOMATITE (CERTAIN TRES RARE)
      Chez moins de 0,1 % des patients.
    19. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Chez 3 % des patients recevant de la cefoxitine par voie veineuse.
    20. LDH(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Chez 3 % des patients recevant de la céfoxitine par voie veineuse.
    21. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Chez 3 % des patients recevant de la céfoxitine par voie veineuse.
    22. ENCEPHALOPATHIE (CERTAIN )
      L’administration de fortes doses de bêtalactamines, en particulier chez les insuffisants rénaux peut entraîner des encéphalopathies avec mouvements anormaux, crises convulsives et troubles de la conscience.
    23. VERTIGE (A CONFIRMER )
      Une relation de cause à effet n’a pas été clairement établie.
    24. REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN FREQUENT)
      Aucun cas rapporté jusqu’en 1994 de choc anaphylactique.
    25. TEST DE COOMBS POSITIF (CERTAIN TRES RARE)
    26. CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
      Peut également être dûe à une interférence avec la technique de dosage.
    27. DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN RARE)
      Chez 2,9 à 9,6 % des patients, elle est favorisée par l’utilisation de cathéters en polyéthylène et moins marquée avec des Butterfly.
    28. RASH (CERTAIN TRES RARE)
      Rapporté chez 2,2 % des patients recevant de la céfoxitine par voie intraveineuse.
    29. DERMATITE EXFOLIATRICE (CERTAIN TRES RARE)
      Deux cas rapportés.
    30. DYSPNEE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    31. CYANOSE (CERTAIN TRES RARE)

    1. PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME
      Produit médicamenteux ayant été utilisé par un nombre limité de femmes enceintes ou en période d’activité génitale, sans que l’on ait observé d’augmentation de la fréquence des malformations ou d’autres effets nocifs, directs ou indirects, chez le foetus.
    2. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Les études sur plusieurs espèces animales n’ont montré aucune action tératogène.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
    2. GROSSESSE
      La céfoxitine franchit la barrière placentaire.
    3. ALLAITEMENT
      La céfoxitine passe dans le lait maternel. Il est conseillé d’interrompre l’allaitement pendant le traitement.
    4. ANTECEDENTS DE COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE

    1. ALLERGIE AUX BETALACTAMINES

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 3 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie et mode d’administration

    – 1 -Dose usuelle par prise
    Voie : INTRAVEINEUSE
    Classe d’age : adulte
    Posologie : un à deux grammes, trois à six fois par jour
    – 2 -Dose usuelle par prise
    Voie : INTRAVEINEUSE
    Classe d’age : enfant de plus de 30 mois
    Posologie : vingt à quarante milligrammes par kilogramme de poids, trois à quatre fois par jour et jusqu’à deux cents milligrammes par kilog
    Doses usuelles, par voie intramusculaire ou intraveineuse :
    – Adulte : un à deux grammes, trois à six fois par jour,
    – Enfant : vingt à quarante milligrammes par kilogramme de poids, trois à quatre fois par jour et jusqu’à deux cents milligrammes par
    kilogramme et par jour.

    Posologie particulière :
    – insuffisance rénale : la posologie doit être réduite en fonction de la clairance de la créatinine, chez l’adulte, après une dose de charge de un à deux grammes, la posologie préconisée est de un à deux
    grammes par huit à douze heures pour une clairance de 30 à 50 millilitres par minute, par douze à vingt-quatre heures pour une clairance de 10 à 29 millilitres par minute, de cinq cents milligrammes à un gramme par douze à vingt-quatre heures pour une
    clairance de 5 à 9 millilitres par minute, par vingt-quatre à quarante-huit heures pour une clairance inférieure à 5 millilitres par minute.

    Indications particulières :
    – infection du tractus urinaire : un gramme deux fois par jour par voie
    intramusculaire, chez l’adulte,
    – gonococcie : une dose unique de deux grammes par voie intramusculaire, chez l’adulte,
    – prophylaxie chirurgicale : deux grammes en préopératoire et chaque six heures pendant vingt-quatre heures, chez l’adulte.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    45
    à 60
    minute(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    85
    %
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 4 –
    ELIMINATION
    84
    %
    hémodialyse

    – 5 –
    ABSORPTION
    IM
    30
    microg
    taux plasmatique maximum

    – 6 –
    REPARTITION
    73
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 7 –
    REPARTITION
    moyenne
    400
    ng
    lait

    Absorption
    La céfoxitine sodique n’est pas absorbée par le tractus digestif et est administrée par voie intramusculaire ou intraveineuse.
    Le pic plasmatique après une injection intramusculaire de un gramme atteint 30 microgrammes par millitre en 20 à 30 minutes.
    Par voie intraveineuse, il atteint 125, 72 et 25 microgrammes par millitre après respectivement 3, 30 et 120 minutes.

    Répartition
    Liason aux protéines plasmatiques : 73 %.
    La céfoxitine franchit la barrière placentaire et a été détectée dans le lait maternel.
    La concentration dans le lait maternel est de 5,6 milligrammes par litre, 2 heures après l’injection de un gramme de
    céfoxitine par voie intraveineuse et de 2 grammes par voie intramusculaire, elle est inférieure à un microgramme par millilitre et en moyenne de 400 nanogrammes par millilitre :
    – J Clin Pharmacol 1983;23:438.
    Le passage de la barrière
    hémato-encéphalique est insuffisant, même en cas de méningite pour l’utiliser dans cette indication :
    – Antimicrob Agents Chemother 1982;21:468.

    Demi-Vie
    La demi-vie plasmatique se situe entre 45 et 60 minutes.

    Métabolisme
    Seulement 2 % de la dose initiale est métabolisée en descarbamyl céfoxitine, inactive.

    Elimination
    * Voie rénale :
    85 % de la dose sont éliminés dans les urines en 6 heures.
    * Voie biliaire :
    On retrouve une forte concentration biliaire.
    * Par hémodialyse :
    L’extraction est de 83,6 %.

    Bibliographie

    – Antimicrob Agents Chemother 1974;5:25.
    – Eur J Clin Pharmacol 1976;9:397-404.
    – Br Med J 1977;1:1126.
    – Drugs 1979;17:1-37.
    – Ann Intern Med 1985;103:70-78.
    – Inphama 1979;192:20. (REVUE GENERALE)*

    Spécialités

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    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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