SUFENTANIL
SUFENTANIL
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/5/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
N-[4-(METHOXYMETHYL)-1-[2-(2-THIENYL)ETHYL]-4-PIPERIDYL]-N-PHENYL- PROPANAMIDE.Ensemble des dénominations
CAS : 56030-54-7
bordereau : 2870
sel ou dérivé : FENTANYL CITRATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : 56030-54-7
Regime : stupéfiants
Remarque sur le regime : JO 07/06/90
- ANALGESIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE CENTRAL (principale certaine)
- MORPHINIQUE (principale certaine)
- SEDATIF (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Analogue du fentanyl de puissance équivalente mais de durée d’action plus brève.
Possède une affinité et une sélectivité élevées pour les récepteurs morphiniques de type mû.
N’entraîne que peu de perturbations hémodynamiques.
- ANESTHESIQUE GENERAL (principal)
- ANALGESIQUE CENTRAL (principal)
- ANESTHESIE GENERALE (principale)
- ANESTHESIE PERIDURALE (principale)
Lors de l’utilisation obstétricale, n’administrer qu’après que le cordon ait été clampé, afin d’éviter un éventuel effet dépresseur respiratoire chez le nouveau-né. - ANALGESIE POST-CHIRURGICALE (principale)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
- TACHYCARDIE (CERTAIN RARE)
- BRADYCARDIE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
- PRURIT (CERTAIN RARE)
- HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
- DEPRESSION RESPIRATOIRE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas après injection intrathécale:
– Anesthesia and Analgesia 1997;85:1688-1690. - APNEE (A CONFIRMER )
Un cas après injection épidurale :
– Anesthesiology 1989;71:993-994.
Un cas d’arrêt respiratoire après administration intrathécale en l’absence de surdosage et d’autre morphinique associé:
– Can J Anaesthesia 1998;45:880-883. - MYOCLONIE (CERTAIN TRES RARE)
- RIGIDITE MUSCULAIRE (CERTAIN )
- SPASME (A CONFIRMER )
Un cas de spasme musculaire après injection intrathécale par erreur de 40 microgrammes chez un sujet âgé :
– Anesthesiology 1996;84:1513-1515. - VERTIGE (CERTAIN RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- RETENTION D’URINE (CERTAIN RARE)
- SPORTIFS
Substance interdite :
– Journal Officiel du 7 Mars 2000. - INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
- SUJET AGE
Réduire la posologie. - ENFANT
Pas d’étude controlées chez l’enfant. - OBESITE
Réduire la posologie. - MYASTHENIE
- HYPERTENSION INTRACRANIENNE
- TRAUMATISME CRANIEN
- GROSSESSE
Information manquante, innocuité non établie, risque de dépression respiratoire chez le nouveau-né si administration pendant le travail. - ALLAITEMENT
Information manquante.
Seule exception: l’administration de doses faibles par voie épidurale en analgésie post-césarienne ne contre-indiquerait pas l’allaitement. - HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
Hypersensibilité connue aux morphiniques.
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE
– 2 – EPIDURALE
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie intraveineuse :
Deux à cinquante microgrammes par kilo selon le type de chirurgie.Dose usuelle par voie epidurale:
Trente à cinquante microgrammes par kilo , pouvant être répétés en cas de besoin.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
2
heure(s)Absorption
Administré par voie intraveineuse.
Lors de l’administration par voie épidurale, pic plasmatique atteint en 10 mns.
Répartition
Très rapidement distribué au niveau cérébral.
Liaison aux protéines plasmatiques:92,5%.
Demi-Vie
2 heures.
Allongée chez le sujet âgé.
Bibliographie
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr