ALDESLEUKINE

ALDESLEUKINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    [125-L-sérine]-interleukine 2 humaine-(2-133)-dotriacontahectapeptide

    Ensemble des dénominations

    BAN : ALDESLEUKIN

    CAS : 110942-02-4

    DCF : ALDESLEUKINE

    DCIR : ALDESLEUKINE

    USAN : ALDESLEUKIN

    autre dénomination : ALDESLEUKIN

    autre dénomination : EPIDERMAL THYMOCYTE ACTIVATING FACTOR

    autre dénomination : ETAF

    autre dénomination : IL 2

    autre dénomination : INTERLEUKINE 2 RECOMBINANTE

    autre dénomination : T-CELL GROWTH FACTOR

    autre dénomination : TCGF

    autre dénomination : rIL-2

    autre dénomination : IL-2 R

    bordereau : 2867

    dci : aldesleukine

    rINN : ALDESLEUKIN

    Classes Chimiques


    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 20/09/92

    1. IMMUNOMODULATEUR (principale certaine)
    2. ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Active la prolifération et la croissance des lymphocytes T cytotoxiques.
      Augmente la cytotoxicité des monocytes :
      – Nature 1987;325:262-264.
      Active la formation des cellules LAK à partir des lymphocytes et des cellules NK (Natural Killer).
      Induit la production d’interféron par les lymphocytes circulants.
    2. secondaire
      Induit la production du facteur de nécrose tumoral.
      Augmente la production de lymphokines stimulant les lymphocytes B :
      – Cell Immunol 1985;96:38-48.
      Stimule la prolifération et la maturation oligodendriogliale :
      – Nature 1986;321:610-613.

    1. IMMUNOMODULATEUR (principal)
    2. ANTICANCEREUX (principal)

    1. CANCER DU REIN (controversé)
      Dans les formes metastasées
      20% à 30% de réponses objectives, dont 5% à 10% de rémissions complètes rapportées :
      – Rev Prat 1992;42,10:1241-1245.
      Utilisation possible par voie SC,en association avec l’interféron alpha-2 A ou 2 B .16 malades traités. Faible taux de réponses positives . Effets secondaires importants :
      – Eur J Cancer 1994;30A:530-532
      Son association avec l’interféron et le 5-FU ne serait que légèrement plus efficace; 7% de rémissions complètes et 13% de rémissions partielles sur 149 malades traités par bolus IV :
      – JAMA 1994;271:907-913.
      – Cancer 1997;80:1198-1220.
      Etude randomisée chez 125 malades atteints de cancer métastasé; faible taux de réponse positive, amélioré par l’association avec l’interféron alpha 1 A; à mettre en regard avec la toxicité du traitement:
      – N Engl J Med 1998;338:1272-1278.
      En association au fluorouracile et à l’interféron alpha 2 B, au cours de cancers récidivants ou métastasés, 31% de réponses sur 13 malades:
      – Am J Clin Oncol 1999;22:156-161.
      Etude pilote de l’association aldesleukine-GM-CSF chez 16 malades atteints de formes métastasées. Association inefficace mais neurotoxique:
      – Cancer 2000;88:1892-1901.
    2. MELANOME (secondaire)
      En combinaison avec divers types de chimiothérapie ou immunothérapie adoptive :
      – Drugs 1993;46:446-514.
      Mélanome malin métastatique. Faible taux de réponses positives (17 % sur 134 malades dont 7% de rémissions complètes) mais certaines prolongées – JAMA 1994;271:907-913.
      En cas de métastases, la perfusion continue aurait une efficacité proche de celle de l’administration en bolus (étude de phase II) :
      – Cancer 1996;77:89-96.
      Méta-analyse portant sur 276 patients atteints de mélanome métastasé. Réponse prolongée chez un nombre limité de patients (15 survies de plus de 5 ans) :
      – J Clin Oncol 1999;17:2105-2116.
      Etude pilote du traitement par inhalation chez 27 malades. Rémission complète ou partielle, limitée aux lésions pulmonaires, chez 13 d’entre eux :
      – Cancer 2000;88:2042-2046.
      Plus efficace sur les lésions cutanées ou sous-cutanées que sur les lésions viscérales. Peut obtenir dans ces cas un doublement de la survie:
      – J Immunother 2001;24:88-90
    3. HEPATITE B(PREVENTION) (secondaire)
      Augmenterait le taux de réponse à la vaccination chez les immunodéprimés :
      – Lancet 1989;1:15-18.
      Controversé :
      – J Hepatol 1993;19:259-267.
      N’augmenterait pas la réponse à la vaccination chez les insuffisants rénaux (cinquante deux patients revaccinés) :
      – Lancet 1994;344:856-857.
      Serait inefficace pour améliorer la vaccination des non répondeurs (Essai randomisé négatif) :
      – Lancet 1994;344:856-857.
    4. CANCER DU COLON (à confirmer)
    5. CANCER DU RECTUM (à confirmer)
    6. LEUCEMIE AIGUE PROMYELOCYTAIRE (à confirmer)
    7. LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE (à confirmer)
      Etude pilote chez 18 malades:
      – Cancer 1999;85:1506-1513.
    8. INFECTION A VIH (principale)
      Une étude randomisée chez 60 patients montre un doublement du nombre des CD4 chez les sujets traités (essai randomisé) :
      – N Engl J Med 1996;335:1350-1356.
      Revue de cette indication :
      – Am J Health Syst Pharm 1998;55:1520-1523.
      Essai randomisé versus placebo chez des malades traités par 2 analogues de nucléosides. L’administration d’IL2 par voie sous-cutanée ou intraveineuse améliore les fonctions immunologiques :
      – Lancet 1999;353:1923-1929.
      En association aux antirétroviraux. Augmentation des lymphocytes CD4 et réduction de la replication virale plus importantes qu’avec les antirétroviraux seuls mais les effets secondaires sérieux sont plus fréquents :
      – JAMA 2000;284:183-189 et 236-238 (éditorial).
    9. CANCER DU POUMON (à confirmer)
      Etude pilote :
      – Cancer 1997;80:42-49.
    10. MESOTHELIOME DE LA PLEVRE (à confirmer)
      Etude pilote. Voie intrapleurale
      Cancer 1999;86:546-548
    11. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS B (à confirmer)
      Pas d’efficacité décelable dans un essai randomisé versus placebo :
      – J Med Virol 1998;54:167-172.
      Etude pilote chez 46 malades :
      – J Hepatol 2000;32:317-324.
    12. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS C (information négative)
      Etude pilote chez 60 malades: pas d’effet antiviral observable:
      – Hepatology 1999;29:1280-1287.

    1. FIEVRE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    2. FRISSON (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    3. ASTHENIE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    4. CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    5. PRURIT (CERTAIN FREQUENT)
    6. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    7. SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
    8. PERMEABILITE VASCULAIRE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      – J Immunol 1986;137:1735-1742.
    9. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE

      – Ann Intern Med 1988;109:953-958.
      85% des cas, selon le fabricant :
      – Drugs 1993;46:446-514.
      Serait liée à l’augmentation de la perméabilité capillaire et à un déficit de remplissage du ventricule gauche (étude sur 24 sujets) :
      – Br Heart J 1994;71:166-169.

    10. DYSPNEE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    11. OEDEME (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Oedème généralisé
      Dû à l’augmentation de la perméabilité capillaire (oedème dur, ne prenant pas le godet) :
      – Drugs 1993;46:446-514.
      La prise de poids peut atteindre 10 kg en quelques jours :
      – Rev Prat 1993;43:574-579.

    12. NAUSEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    13. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    14. VASODILATATION PERIPHERIQUE (CERTAIN )
      Avec diminution de la résistance vasculaire périphérique.
    15. TACHYCARDIE SINUSALE (CERTAIN )
      Arythmie supraventriculaire, tachycardie ventriculaire :
      – N Engl J Med 1987;316:889-905.
      – J Clin Oncol 1989;7:7-20.
      Un cas de tachycardie ventriculaire 4 heures après la 3ème injection à forte dose (réversible par la lidocaïne et pouvant être prévenue par le sotalol) :
      – Am J Clin Oncol 2000;23:34-36.
    16. INSUFFISANCE CARDIAQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Deux cas réversibles à l’arrêt du traitement :
      – J Immunother 1995;18:119-123.

    17. HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    18. ARYTHMIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    19. SYNCOPE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    20. ANGOR (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    21. INFARCTUS DU MYOCARDE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    22. VASCULARITE (A CONFIRMER )
      Un cas de vascularite cérébrale, chez une patiente traitée pour un carcinome rénal :
      – J Immunother 1995;18:124-126.
    23. OEDEME PERIPHERIQUE (CERTAIN RARE)
    24. EPANCHEMENT PLEURAL (CERTAIN RARE)
    25. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    26. POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    27. CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    28. HEMATURIE (CERTAIN RARE)
    29. INSUFFISANCE RENALE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Surviendrait chez au moins 60% des patients. Habituellement réversible à l’arrêt du traitement :
      – Drugs 1993;46:446-514.

    30. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Par bronchospasme ou par oedème pulmonaire.

    31. BRONCHOSPASME (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Avec insuffisance respiratoire aiguë.

    32. OEDEME PULMONAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Avec insuffisance respiratoire aiguë.

    33. ASTHME (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    34. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Parfois importante.

    35. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Environ 60% des cas :
      – Drugs 1993;46:446-514.

    36. TOXICITE AUDITIVE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    37. DYSGUEUSIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    38. TROUBLE NEUROPSYCHIQUE (CERTAIN FREQUENT)
      Signes (tels que désorientation, difficultés de concentration, hallucinations, somnolence, vertiges), apparaissant chez 14 sujets sur 61 dans une étude :
      – Lancet 1993;341:628.
    39. TROUBLE NEUROLOGIQUE (CERTAIN )
    40. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    41. CONFUSION MENTALE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE

      – Int Care Med 1988;14:666-667.
      – Ann Intern Med 1987;107:293-300.

    42. COMA (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE

      – Ann Intern Med1988;108:518-523.

    43. PARESTHESIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE

      – J Biol Response Mod 1989;8:16-24.

    44. ERYTHRODERMIE (CERTAIN )
      Prédominant aux extrémités :
      – JAMA 1987;258:1624-1629.
    45. VERTIGE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    46. ANXIETE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    47. DEPRESSION (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    48. INSOMNIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    49. TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Trois cas, transitoires :
      – Arch Ophtalmol 1991;109:1679-1680.

    50. GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    51. GLYCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    52. HYPOCHOLESTEROLEMIE (CERTAIN )
      – J Clin Oncol 1989;7:1573-1577.
    53. HYPOTHYROIDIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE

      – N Engl J Med 1988;318:1557-1563.

    54. HYPERTHYROIDIE (CERTAIN RARE)
      – Drugs 1993;46:446-514.
    55. ALOPECIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    56. ERYTHEME NOUEUX (CERTAIN )
      – JAMA 1987;258:1624-1629.
    57. ERYTHEME CUTANE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE

      40% des patients :
      – Drugs 1993;46:446-514.

    58. PSORIASIS(AGGRAVATION) (CERTAIN )
    59. DERMATOMYOSITE (CERTAIN )
      – Arch Dermatol 1988;124:1811-1815.
    60. MYOSITE (A CONFIRMER )
      Un cas de myosite nécrosante, réversible à l’arrêt du traitement :
      – Cancer 1995;76:1219-1223.
    61. PHEMPHIGUS VULGAIRE (A CONFIRMER )
      Un cas fatal :
      – Cancer 1986;63:2005-2007.
    62. POLYARTHRITE (CERTAIN TRES RARE)
      Polyarthrite chronique.
    63. RHINITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    64. INFECTION (CERTAIN FREQUENT)
      Une antibiothérapie préventive a été proposée.
      Environ 23% des patients. Particulièrement infections à staphylocoque doré :
      – Drugs 1993;46:446-514.
      Infections à staphylocoques au cours de traitements par cathéters centraux ou chambres implantables :
      – Presse Med 1993;22:413-416.
      Autre publication :
      – J Clin Oncol 1993;11:136.
    65. TROUBLE DE LA COAGULATION (CERTAIN )
      Réduction des facteurs II, IX, X, XI, XII, associés à une thrombopénie, chez quatorze sujets; normalisation en deux à trois jours après l’arrêt du traitement :
      – Br J Haematol 1994;88:892-894.
    66. ANEMIE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE

      20% à 80% des patients :
      – Drugs 1993;46:446-514.

    67. THROMBOPENIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    68. NEUTROPENIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    69. EOSINOPHILIE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Presque constante :
      – Drugs 1993;46:446-514.

    70. LYMPHOPENIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
    71. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN RARE)
      – Drugs 1993;46:446-514.
    72. HEMORRAGIE SURRENALIENNE (CERTAIN TRES RARE)
      Avec insuffisance surrénale :
      – Ann Intern Med 1989;111:185.
    73. LITHIASE BILIAIRE (CERTAIN RARE)
      – J Clin Ultrasound 1993;21:58-61.
    74. PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
      Deux cas :
      – West J Med 1990;152:714-716.
    75. HEPATITE FULMINANTE (CERTAIN RARE)
      Hépatite entrainant le décès dans 3% des cas par nécrose hépatocellulaire et infiltrat sinusal et portal par des cellules NK (Natural Killer).
    76. ULCERE DE L’INTESTIN GRELE (A CONFIRMER )
      Avec risque de perforation.
    77. HEMORRAGIE DIGESTIVE (A CONFIRMER )
    78. MALADIE DE CROHN(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      Deux cas chez des sujets asymptomatiques depuis 4 et 9 ans, respectivement :
      – Ann Intern Med 1993;118:617-618.
    79. CHOLECYSTITE AIGUE (A CONFIRMER )
      Trois cas rapportés :
      – Presse Med 1994;23:1583.
    80. STOMATITE (A CONFIRMER )
      – J Clin Oncol 1989;7:276-284.
    81. ANEMIE HEMOLYTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas après un mois de traitement :
      – Blood 1995;86:837-838.
    82. DIABETE (A CONFIRMER )
      Un cas après 13 jours de traitement à faible dose par voie sous-cutanée. Trois autres cas ont déjà été décrits mais au cours d’association avec l’interféron alpha :
      – Cancer Immunol Immunother 1996;43:59-62.
    83. ECZEMA (A CONFIRMER )
      Deux cas de réactivation d’eczéma :
      – Br J Dermatol 1997;136:644-645.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE
    4. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
    5. SUJET AGE
    6. MALADIE DE CROHN
      Risque d’exacerbation des symptômes (deux cas) :
      – Ann Intern Med 1993;118:617-618.

    1. GROSSESSE
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    4. INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
    5. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
    6. METASTASES CEREBRALES
      Non traitées.
    7. INSUFFISANCE CORONARIENNE
      Risque d’infarctus du myocarde :
      – JAMA 1994;271:907-913.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE
    En perfusion continue

    – 2 – SOUS-CUTANEE

    Posologie et mode d’administration

    L’aldesleukine est utilisée seule ou avec LAK (lymphokine-activated killer).
    – Perfusion intraveineuse continue : un milligramme par mètre carré de surface corporelle et par vingt quatre heures pendant cinq jours, suivis d’une fenêtre thérapeutique de
    sept jours au terme de laquelle un traitement identique est répété.
    Un milligramme d’aldesleukine=dix huit millions d’Unités Internationales = trois millions d’Unités Cetus.
    – Voie sous-cutanée : neuf millions d’Unités Internationales par mètre carré de
    surface corporelle toutes les douze heures pendant deux jours suivi d’une phase d’entretien de six semaines.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    13
    minute(s)
    alpha

    – 2 –
    DEMI VIE
    85
    minute(s)
    bêta

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Répartition
    Volume de distribution de 6,3 à 7,9 litres après bolus intraveineux.

    Demi-Vie
    Les courbes de demi-vie sérique sont de type bi-exponentiel avec une demi-vie alpha de 13 minutes et une demi-vie bêta de 85 minutes.

    Métabolisme
    Métabolisé au niveau des tubules rénaux.

    Elimination
    *Voie rénale : voie principale d’élimination sous forme métabolisée.

    Bibliographie

    – Pharmacol Rev 1990;42:1-28. (REVUE GENERALE)
    – Clin Pharm 1991;10:110-128. (REVUE GENERALE)
    – Drug Saf 1992;7:417-433. (EFFETS SECONDAIRES)*
    – Presse Med 1993;22,9:413-416. (EFFETS SECONDAIRES)* complications infectieuses.
    – Drugs 1993;46:446-514.
    (REVUE GENERALE) plus de 500 réf.
    – J Clin Oncol 1991;9:694-704. (EFFETS SECONDAIRES)*
    – Clin Pharmacokinet 1994;27:19-31.
    – Drugs 1994;48:667-677.
    – Pharmacotherapy 1994;14:635-656. (REVUE GENERALE)*
    – Dossier du CNHIM 2001;22:242

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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