RIBAVIRINE

RIBAVIRINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 17/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    1 BETA-D-RIBOFURANOSYL-1H-1,2,4-TRIAZOL-3-CARBOXAMIDE

    Ensemble des dénominations

    BAN : TRIBAVIRIN

    CAS : 36791-04-5

    DCIp : RIBAVIRINE

    USAN : RIBAVIRIN

    autre dénomination : TRIBAVIRIN

    bordereau : 2878

    dci : ribavirine

    pINN : RIBAVIRIN

    Classes Chimiques


    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 21/12/2000

    1. ANTIVIRAL (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Antiviral à large spectre, actif sur les virus à ARN et à ADN:
      Influenzae A et B, Parainfluenzae, virus syncitial respiratoire, virus de la fièvre de Lassa;
      Après avoir pénétré dans les cellules, la ribavirine est convertie en dérivés mono, di et triphosphate, qui inhiberaient la synthèse des acides nucléiques viraux.

    1. ANTIVIRAL (principal)

    1. INFECTION A VIRUS RESPIRATOIRE SYNCYTIAL (principale)
      Utilisation en aérosol. Réduirait la durée de la ventilation assistée en cas d’affection grave chez l’enfant. Essai contrôlé positif :
      – N Engl J Med 1991;325:24-29.
      – N Engl J Med 1991;325:1884-1886.
    2. FIEVRE DE LASSA (principale)
      Voie intraveineuse.
    3. FIEVRE HEMORRAGIQUE DE CRIMEE-CONGO (à confirmer)
      – Lancet 1995;346:472-475.
    4. INFECTION A VIH (à confirmer)
      Essai randomisé, vs placebo, négatif :
      – Lancet 1991;338:6-9.
      Autre publication (traitement oral) :
      – J AIDS 1991;4:300-301.
    5. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS C (principale)
      Serait inefficace en monothérapie (essai randomisé) :
      – Ann Intern Med 1995;123:897.
      En association avec l’interferon alpha; augmenterait le pourcentage des réponses prolongées :
      – Gastroenterology 1994;107:872-877.
      – J Hepatol 1995;23,Suppl2.
      – Gastroenterology 1996;111:1307-1312.
      Autres références :
      – Lancet 1991;337:1058-1062.
      – Hepatology 1992;16:649-654.
      – J Hepatol 1996;25:591:598.
      – Gastroenterol Clin Biol 1997;21,Suppl1 bis.
      Méta-analyse :
      – J Hepatol 1997;26:961-966.
      Essai randomisé vs placebo:
      – Hepatology 1997;26:473-477.
      En association à l’interféron; étude chez des malades thalassémiques:
      – Br J Haematol 1997;98:850-855.
      Augmenterait l’efficacité de l’interféron alpha 2 B:
      – Lancet 1998;351:78-79 (éditorial)
      Essai randomisé positif:
      – Lancet 1998;351:83-87.
      Etude retrospective en monotherapie chez 95 malades:
      – J Viral Hepatitis 1998;5:193-198.
      Un essai randomisé chez plus de 800 patients confirme l’efficacité de l’association à l’interferon alfa 2 B:
      – Lancet 1998;352:1426-1432.
      Confirmation de la grande efficacité de la ribavirine associée à l’interféron alpha 2B:
      – N Engl J Med 1998;339:1485-1492 et 1493-1499.
      Chez les non-répondeurs virologiques à une première cure d’interferon alfa,
      l’association ultérieure ribavirine/interferon alfa est plus efficace que l’interferon seul:
      – JAMA 2001;285:193-199 et 212-214 (éditorial)
    6. HEPATITE AIGUE A VIRUS C (à confirmer)
      En association à l’interféron (étude pilote) :
      – Ital J Gastroenterol 1996;28:505-511.
      L’association interferon alfa 2 B – ribavirine serait plus efficace que l’interferon seul:
      – N Engl J Med 1998;339:1485-1492 et 1493-1499.
    7. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS D (à confirmer)
      – J Hepatol 1993;19:318.
    8. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS B (à confirmer)
      Controversé, semble d’une efficacité limitée :
      – J Hepatol 1994;21:145-150.
      Etude pilote chez 24 malades en association à l’interféron alfa :
      – Hepatology 2000;31:502-506.
      Essai randomisé chez 60 malades. Amélioration sérologique et histologique importante après 48 semaines de traitement :
      – J Gastroenterol 2000;35:347-352 et 404-406.
    9. HEPATITE A CELLULES GEANTES (à confirmer)
      Un cas ayant récidivé sur un greffon hépatique traité avec succès :
      – Can J Gastroenterol 2000;14:729-731.

    1. BRONCHOSPASME (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ASTHME PREEXISTANT
      BRONCHOPATHIE OBSTRUCTIVE PREEXISTANTE
      AEROSOL
    2. CONJONCTIVITE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      AEROSOL
    3. ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    4. SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH (A CONFIRMER )
      Un cas décrit, chez un enfant traité par aérosol, un cas rapporté :
      – Lancet 1995 1995;345:1116.
    5. PHOTOSENSIBILISATION (A CONFIRMER )
      Un cas décrit de réaction photoallergique cutanée :
      – Am J Gastroenterol 1999;94:1686-1688.
    6. MALADIE DE GROVER (A CONFIRMER )
      Un cas décrit :
      – Br J Dermatol 2000;142:1257-1258.
    7. AMMONIEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      Un cas chez une enfant de 8 ans sous immunosuppresseur pour greffe d’organes. Diminution à l’arrêt. Réintroduction positive:
      – Ann Neurol 2000;48:885-892

    1. TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      RAT,LAPIN
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. GROSSESSE
      Tératogène chez l’animal.
    2. ALLAITEMENT

    Posologie et mode d’administration

    Administrée en aérosols sous forme d’une solution à vingt milligrammes par millilitre.

    – Indication particulière :
    Hépatite chronique à virus C : mille à mille deux cents milligrammes par jour et par voie orale.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    300
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Résorbé activement au niveau de la partie proximale de l’intestin grêle grâce à un transporteur des nucléosides.
    Pic plasmatique 1,5 heure après une prise orale.
    La biodisponibilité par voie orale, voisine de 50% chez le sujet à jeun, est accrue par la
    prise de nourriture.
    La biodisponibilité est fortement accrue en cas d’insuffisance rénale.
    Pas de différence de pharmacocinétique entre 6 sujets sains et 17 patients atteints d’hépatite chronique stable après administration d’une dose unique :
    – Br J
    Clin Pharmacol 2000;49:417-421.

    Répartition
    Activement transportée à l’intérieur des cellules où elle s’accumule.
    non liée aux protéines plasmatqiues.
    Subit une phosphorylation à l’intérieur des cellules en ribavirine triphosphate qui ne peut que très lentement resortir des cellules qu’après
    déphosphorylation.

    Demi-Vie
    La demi-vie est en moyenne de 300 heures.

    Métabolisme
    Subit une déribosilation et une hydrolyse conduisant à la formation de carboxamide triazole et d’acide triazole carboxylique.

    Elimination
    *Voie rénale : principale voie d’élimination, principalement sous forme de métabolites.
    Non dialysable.

    Bibliographie

    – Drugs 1990;22:111-128.
    – Antimicrob Agents Chemother 1986;30:201-205.
    – Ann Pharmacother 1990;24:735-738.
    – Semin Liver Dis 1999;19:17-24. (Pharmacocinétique)

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Données en date de janvier 2000.

    • VIRAZOLE (USA)

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