CLOMIPRAMINE CHLORHYDRATE

CLOMIPRAMINE CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 14/6/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    CHLORO-3(DIMETHYLAMINO-3 PROPYL)-5 DIHYDRO-10,11 5H-DIBENZO(B, F)AZEPINECHLORHYDRATE

    Ensemble des dénominations


    CAS : 303-49-1
    autre dénomination : G 34586

    bordereau : 210

    rINNM : CLOMIPRAMINE HYDROCHLORIDE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base


    Regime : liste I

    1. PSYCHOANALEPTIQUE (principale certaine)
    2. ANTIDEPRESSEUR (principale certaine)
    3. THYMOANALEPTIQUE (principale certaine)
    4. ANTIDEPRESSEUR TRICYCLIQUE (principale certaine)
    5. SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2C19 (principale certaine)
    6. SUBSTRAT DU CYP 2C19 (principale certaine)
    7. SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2D6 (principale certaine)
    8. SUBSTRAT DU CYP 2D6 (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Action antidépressive par mécanisme similaire à l’imipramine, soit:
      Action sur les systèmes adrénergique, cholinergique, sérotoninergique et sur l’activité des hydroxylases hépatiques.
      *S’oppose au recaptage de la noradrénaline, au niveau de la membrane axonale.
      *Action sur le système cholinergique: parasympatholytique central antagonisant esérine et arécoline.
      *Action sur le système sérotoninergique: inhibe le recaptage de la sérotonine dans le cerveau, surtout au niveau de l’hypothalamus. Elle augmente la teneur en sérotonine de l’agmydale.
      *Empêche l’action des hydroxylases des microsomes hépatiques sur les barbituriques, l’éphédrine et l’amphétamine. De ce fait sont prolongés la narcose barbiturique, d’une part, les effets centraux des deux amines sympathiques, d’autre part.
      *Blocage des récepteurs dopaminergiques D2.

    1. PSYCHOANALEPTIQUE (principal)
    2. ANTIDEPRESSEUR (principal)
    3. ANTALGIQUE (accessoire)

    1. DEPRESSION (principale)
    2. ENURESIE (principale)
      L’activité anti-énurétique apparaitrait pour des taux plasmatiques compris entre 20 et 40 nanogrammes par millilitre .
      – Ther Drug Monit 1980;2:307.
      – Nouv Presse Med 1982;11:2275.
    3. TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF (principale)
    4. MALADIE DE PARKINSON (principale)
      Pour une action sur la composante dépressive et sur l’akinésie.
    5. DOULEUR REBELLE (secondaire)
      Entre autres, neuropathies diabétiques:
      – Br J Clin Pharmacol 1990;30:683-691.
    6. TROUBLE DE L’EJACULATION (à confirmer)
      Ejaculation prématurée:
      – J Urol 1998;159:425-427.

    1. GYNECOMASTIE (CERTAIN )
      – Concours Med 1989;111:1171-1176.
    2. SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN )
      Trois cas lors de l’arrêt brutal du traitement :
      – Psychopharmacol Bull 1989;25:209-212.
      Un cas chez un nouveau-né après exposition in utero :
      – J Ped Child Health 1990;26:110.
      Hypotonie et tremblement chez un nouveau-né de mère traitée (réversible en quelques jours) :
      – J Toxicol Clin Toxicol 1991;29:479-484.
      Un cas décrit de syndrome de sevrage du nouveau-né, se manifestant par des crises consulsives néonatales :
      – JAMA 1994;272:1722-1723.
    3. ANXIETE (CERTAIN )
    4. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN )
    5. ACCES MANIAQUE (CERTAIN )
    6. RAPTUS SUICIDAIRE (CERTAIN )
    7. EUPHORIE (CERTAIN )
    8. CONFUSION MENTALE (CERTAIN )
    9. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN )
    10. CONSTIPATION (CERTAIN )
    11. VERTIGE (CERTAIN )
    12. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN )
    13. INSOMNIE (CERTAIN )
    14. TREMBLEMENT (CERTAIN )
    15. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION (CERTAIN )
    16. AMAUROSE (A CONFIRMER )
      Un cas d’amaurose fugace, chez un patient porteur d’un glaucome à angle fermé :
      – Lancet 1996;347:465.
    17. HYPERSUDATION (CERTAIN )
    18. HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    19. HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
      – Therapie 1981;36:299.
    20. HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN )
      Risque augmenté:
      – BMJ 1999;319:1106-1109
    21. ICTERE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    22. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Publication sur les convulsions sous antidépresseurs :
      – J Clin Psychiatry 1993;54:289-299.
    23. AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas :
      – Br J Psych 1993;162:688-689.
      Augmenterait de 20 fois le risque relatif de survenue d’une aganulocytose par rapport à une population témoin:
      – Arch Intern Med 1999;159:369-374.
    24. GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
      Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen.
      Un cas, lors du passage en orthostatisme :
      – Lancet 1996;347:465.
    25. HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN )
      – Br Med J 1971;1:406.
    26. CARIE DENTAIRE (A CONFIRMER )
      Serait liée à la sécheresse buccale :
      – Drug Intell Clin Pharm 1983;17:810.
    27. THROMBOSE VEINEUSE (A CONFIRMER )
      Thrombose veineuse cérébrale (un cas 24 heures après perfusion intraveineuse) :
      – J Neurol Neurosur Ps 1988;51:1461.
    28. HALLUCINATION AUDITIVE (A CONFIRMER )
      Un cas d’hallucination musicale. Cet effet aurait été déjà décrit avec l’amitriptyline et la nortriptyline :
      – Br J Psych 1991;159:888-889.
    29. ANORGASMIE (A CONFIRMER )
      – Br J Psych 1987;151:107.
    30. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE (A CONFIRMER )
      Un cas, réversible à l’arrêt:
      – Bulletin from SADRAC 1998;67:1.
    31. SYNDROME SEROTONINERGIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas avec rhabdomyolyse à l’origine d’une insuffisance rénale aiguë :
      – J Clin Psychopharmacol 1999;19:285-287.
    32. PNEUMONIE A EOSINOPHILES (A CONFIRMER )
      Un cas lors d’un traitement en association avec la sertraline :
      – Pharm World Sci 199;21:241-242.

    1. TOXICITE PERINATALE
      Des convulsions dues au sevrage peuvent apparaître quelques heures après la naissance des enfants de mères traitées :
      – Br Med J 1982;284:1838.
      Hypotonie et tremblement chez un nouveau-né de mère traitée (réversible en quelques jours) :
      – J Toxicol Clin Toxicol 1991;29:479-484.
      Convulsions chez un nouveau né exposé in utero et dont la mère avait interrompu le traitement depuis quatre jours :
      – JAMA 1994;272:1722-1723.
    2. SYNDROME DE SEVRAGE
      Trois cas lors de l’arrêt brutal du traitement :
      – Psychopharmacol Bull 1989;25:209-212.
      Un cas chez un nouveau-né après exposition in utero :
      – J Ped Child Health 1990;26:110.
      Hypotonie et tremblement chez un nouveau-né de mère traitée (réversible en quelques jours) :
      – J Toxicol Clin Toxicol 1991;29:479-484.

    1. ETAT MANIAQUE
    2. ANTECEDENTS CARDIOVASCULAIRES
      Infarctus du myocarde ou troubles de la conduction.
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE
    4. ADENOME PROSTATIQUE
    5. ANESTHESIE GENERALE
      Par le chloroforme ou les barbituriques.
    6. GROSSESSE
      Risque d’apparition d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
      Un cas chez un nouveau-né après exposition in utero :
      – J Ped Child Health 1990;26:110.
      Hypotonie et tremblement chez un nouveau-né de mère traitée (réversible en quelques jours) :
      – J Toxicol Clin Toxicol 1991;29:479-484.
      Un cas décrit de syndrome de sevrage du nouveau-né, se manifestant par des crises consulsives néonatales :
      – JAMA 1994;272:1722-1723.
    7. EPILEPSIE
      Renforcer le traitement anticonvulsivant.
    8. CONDUCTEUR DE VEHICULE
    9. UTILISATEUR DE MACHINE
    10. ASSOCIATION A L’ALCOOL

    1. IMAO
      Respecter un délai suffisant (3 semaines) entre la fin d’un traitement par les IMAO et le début du traitement par tricycliques.
    2. GLAUCOME A ANGLE FERME
    3. ADENOME PROSTATIQUE
      Avec dysurie : risque de rétention urinaire aiguë.
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    – 2 – INTRAMUSCULAIRE

    – 3 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle chez l’adulte:
    – par voie orale:
    Traitement d’attaque: Cent à cent cinquante milligrammes par jour à atteindre progressivement.
    Traitement d’entretien: Cinquante à soixante quinze milligrammes par jour.
    Dose maximale: cinquante milligrammes
    par prise, cent cinquante milligrammes par 24 h.

    – par voie intramusculaire:
    Cent à cent cinquante milligrammes par jour.

    – Par voie intraveineuse (perfusion):
    Cinquante milligrammes en 2 à 3 heures.
    Dose maximale: cent milligrammes par 24
    h.

    Surveillance somatique et psychique étroite nécessaire, hospitalisation obligatoire dans les états dépressifs sévères.
    Prévenir le patient du risque de somnolence et d’hypotension orthostatique.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    15
    à 20
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    Absorption
    Résorption rapide et complète par le tractus gastro-intestinal.
    Taux plasmatique maximum atteint 2 à 4 heures après administration, voisin de 15 à 20 nanogrammes par ml pour une prise de 25 mg et de 30 à 45 nanogramme par ml pour une prise de 50 mg.

    Répartition
    Forte concentration dans le poumon, le rein, le coeur et le cerveau.
    Très faible concentration dans le sang.
    Présence dans le sang d’un métabolite actif, la desméthylclomipramine (DMC), à des concentrations souvent supérieures à celles de la
    clomipramine.
    Le taux plasmatique maximum de DMC est atteint 4 à 8 heures après la prise.
    Il ne semble pas exister de corrélation positive entre les taux plasmatiques de clomipramine ou de DMC et l’activité thérapeutique, l’activité thérapeutique
    pourrait même être réduite lorsque les taux plasmatiques sont trop élevés :
    – Encephale 1981;7:601-608.

    Demi-Vie
    La demi-vie se situe entre 15 et 20 heures :
    – Encephale 1980;6:315-332.

    Métabolisme
    Formation de desméthylclomipramine, métabolite pharmacologiquement actif, puis hydroxylation et formation de dérivés conjugués.

    Elimination
    *Voie rénale : environ 60% de la dose administrée, essentiellement sous forme métabolisée.
    *Voie fécale : environ 40% de la dose administrée.

    Bibliographie

    – Drugs 1990;39:136-153.
    – Clin Pharmacokinet 1990;19:241-255 (PHACI*).

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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