DILTIAZEM CHLORHYDRATE

DILTIAZEM CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (+)-acétate de (diméthylamino-2 éthyl)-5 cis-(méthoxy-4 phényl )- 2 oxo-4 dihydro-2,3 5H-benzothiazépine-1,5 yle-3 chlorhydrate

    Ensemble des dénominations

    BANM : DILTIAZEM HYDROCHLORIDE

    CAS : 33286-22-5

    DCIMr : CHLORHYDRATE DE DILTIAZEM

    USAN : DILTIAZEM HYDROCHLORIDE

    autre dénomination : CHLORHYDRATE DE DILTIAZEM

    autre dénomination : LATIAZEM HYDROCHLORIDE

    bordereau : 2558

    code expérimentation : CRD-401

    dcim : chlorhydrate de diltiazem

    rINNM : DILTIAZEM HYDROCHLORIDE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : DILTIAZEM

    1. INHIBITEUR CALCIQUE (principale certaine)
    2. ANTI-ANGOREUX (principale certaine)
    3. CORONARODILATATEUR (principale certaine)
    4. VASODILATATEUR PERIPHERIQUE (principale certaine)
    5. ANTIHYPERTENSEUR (principale certaine)
    6. ANTIARYTHMIQUE (secondaire certaine)
      A l’étage supra-ventriculaire.
    7. DIURETIQUE (secondaire certaine)
      Modéré.
    8. ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (secondaire certaine)
      – Thromb Res 1986;44:391-400.
    9. SUBSTRAT DU CYTOCHROME P 450 3A4 (principale certaine)
    10. SUBSTRAT DU CYP 3A4 (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Inhibibe les transports membranaires de calcium.
      Relaxation des fibres musculaires lisses vasculaires, d’où vasodilatation coronarienne et périphérique.
      Ralentissement de l’automatisme sinusal, dépression de la conduction auriculo-ventriculaire.
      Dépression de la force contractile myocardique.
      Activité anti-angoreuse par coronarodilatation et réduction des besoins en oxygène (par ses effets chronotrope et inotrope négatifs et par une réduction de la post-charge).
      Potentialiserait l’activité anti-agrégante de l’aspirine :
      – Clin Pharm Ther 1988;44:320-325.
    2. secondaire
      Action diurétique par augmentation du débit sanguin rénal et diminution de la réabsorption du sodium :
      – Arzneim Forsch 1979;29:676.

    1. ANTIANGOREUX (principal)
    2. VASODILATATEUR CORONARIEN (principal)
    3. ANTIHYPERTENSEUR (principal)
    4. BRADYCARDISANT (accessoire)
    5. ANTIARYTHMIQUE (accessoire)
      Troubles du rythme à fréquence cardiaque élevée, à l’étage supraventriculaire.

    1. ANGOR (principale)
    2. ANGOR(TRAITEMENT DE FOND) (principale)
      Toutes les formes, surtout formes sévères (angor spontané, instable, ou Prinzmetal) :
      – Am J Med 1982;72:227.
      – Am J Cardiol 1982;49:573.
    3. ANGOR D’EFFORT (principale)
      – Circulation 1982;66:23.
      – Circulation 1983;68:139.
      – Am Heart J 1981;101:703.
    4. ANGOR SPONTANE (principale)
      – Postgrad Med J 1983;Suppl3:26.
    5. ANGOR INSTABLE (à confirmer)
      – Am J Cardiol 1981;47:95.
      – Am Heart J 1981;101:719.
      Indication controversée (méta-analyse négative) :
      – Br Med J 1989;299:1187-1192.
      Par voie intraveineuse, il serait plus effeicace que les dérivés nitrés :
      – Lancet 1995;346:1653-1657.
    6. HYPERTENSION ARTERIELLE (principale)
      Serait très efficace chez le sujet âgé; étude randomisée en double aveugle chez 746 patients:
      – N Engl J Med 1993;328:914-921.
      Autres références:
      – Int J Clin Pharmacol Ther Toxicol 1981;19:47.
      Pourrait, à fortes doses, augmenter la fréquence des infarctus du myocarde:
      -JAMA 1995;274:620-625.
      Etude randomisée de plus de 10 000 patients. Le diltiazem n’est ni plus ni moins efficace sur la morbidité et la mortalité que les diurétiques, les bêtabloquants ou leur association :
      – Lancet 2000;356:359-365 et 352-353.
    7. HYPERTENSION ARTERIELLE RENOVASCULAIRE (secondaire)
      – Acta Urol Jap 198218:695.
      – Am J Cardiol 1984;53:1588.
      – Hypertension 1986;8:238-242.
    8. SYNDROME DE RAYNAUD (secondaire)
      A la dose de soixante milligrammes trois fois par jour :
      – Ann Intern Med 1981;95:243.
    9. CARDIOTHYREOSE (à confirmer)
      Chez les sujets présentant une contre-indication à l’utilisation des bêta-bloquants :
      – Pharmacotherapy 1990;10:100-106.
    10. INFARCTUS DU MYOCARDE (à confirmer)
      Indication controversée (méta-analyse négative) :
      – Br Med J 1989;299:1187-1192.
      Essai randomisé vs placebo après traitement thrombolytique. Pas d’effet sur la mortalité ou les récidives mais réduction des besoins de revascularisation myocardique :
      – Lancet 2000;355:1751-1756.
    11. INFARCTUS DU MYOCARDE(PREVENTION DES RECIDIVES) (à confirmer)
      En prévention secondaire, réduirait les besoins de revascularisation :
      – Lancet 2000:355:1751-1756.
      Essai randomisé vs diurétiques et/ou bêtabloquants en cas d’hypertension artérielle, le diltiazem est aussi efficace que les autres traitements :
      – Lancet 2000;356:359-365.
    12. INSUFFISANCE RENALE AIGUE POST-ISCHEMIQUE (à confirmer)
      Au cours des transplantations :
      – Am J Med 1989;87:306-315.
    13. TACHYCARDIE PAROXYSTIQUE SUPRAVENTRICULAIRE (à confirmer)
      Nodale, par ré-entrée :
      – Am J Cardiol 1982;49:621.
    14. NEPHROPATHIE DIABETIQUE (à confirmer)
      Essai randomisé sur 35 sujets contre bêta-bloquant. Réduit la progression de l’insuffisance rénale;
      Arch Intern Med 1993;153:973-980
    15. DYSMENORRHEE (à confirmer)
      A la dose de 240 mg/j, entraîne une réduction des douleurs (essai portant sur 31 cas) :
      – Presse Med 1985;14:163.
    16. MEGAOESOPHAGE IDIOPATHIQUE (à confirmer)
      – Am J Gastroenterol 1984;79:892.
    17. MALADIE DES SPASMES ETAGES DE L’OESOPHAGE (à confirmer)
      – Am J Gastroenterol 1984;79:892.
    18. ACCES MANIAQUE (à confirmer)
      – Neuropsychobiology 1985;14:23-26.
    19. PROCTALGIE FUGACE (à confirmer)
      – Lancet 1986;1:1493.
      – Lancet 1987;1:754.
    20. DYSKINESIE TARDIVE (à confirmer)
      – Ann Pharmacother 1993;27:191-196.
    21. GREFFE DE COEUR(ADJUVANT) (à confirmer)
      Prévention de l’insuffisance coronarienne après transplantation :
      – N Engl J Med 1993;328:164-170.
    22. GREFFE DE REIN(ADJUVANT) (à confirmer)
      Le diltiazem améliorerait l’hémodynamique rénale au cours des phénomènes néphrotoxiques consécutifs à l’emploi de la ciclosporine chez les transplantés rénaux :
      – Clin Transpl 1992;6:391-398.
      Serait aussi efficace que les globulines anti-thymocytes dans les traitement suivant le traitement par ciclosporine:
      – Am J Kidney Dis 1997;30:639-645.
    23. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL(PREVENTION) (à confirmer)
      Essai randomisé vs diurétiques et/ou bêtabloquants en cas d’hypertension artérielle, le diltiazem est aussi efficace que les autres traitements :
      – Lancet 2000;356:359-365.

    1. BRADYCARDIE SINUSALE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Modérée.

    2. TACHYCARDIE REFLEXE (CERTAIN )
      – Am J Cardiol 1992;69:17C-25C.
    3. BLOC SINOAURICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ASSOCIATION AUX BETABLOQUANTS
      SUJET AGE
    4. PR(ALLONGEMENT) (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ASSOCIATION AUX BETABLOQUANTS
    5. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      ASSOCIATION AUX BETABLOQUANTS

      BAV II :
      – N Engl J Med 1982;307:953.

    6. RYTHME NODAL (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      ASSOCIATION AUX BETABLOQUANTS
    7. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ASSOCIATION AUX NITRITES
    8. ASTHENIE (CERTAIN RARE)
      Fréquence évaluée à 3.4% des cas. En début de traitement, et disparaît en général en 3 à 4 semaines.
    9. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    10. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
      Trois cas de rash cutané :
      – Br Med J 1988;296:1071.
      – DICP Ann Pharmacother 1990;24:1046-1049.
      Un rash :
      – Clin Exp Dermatol 1989;14:457-458.
      7 cas rapportés, de nature variable, dont deux généralisés :
      – Aust J Dermatol 1992;33:11-18.
      Un cas de rash cutané avec réaction croisée avec l’amlodipine :
      – Ann Pharmacother 1994;28:118-119.
    11. PUSTULOSE EXANTHEMATEUSE AIGUE GENERALISEE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un sujet âgé après trois semaines de traitement:
      – Br J Dermatol 1997;137:837-839.
    12. URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    13. PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
    14. SYNDROME DE LYELL (CERTAIN TRES RARE)
      – Arch Intern Med 1989;149:829-832.
    15. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN TRES RARE)
      – Arch Intern Med 1989;149:829-832.
      Un cas :
      – Clin Pharm 1990;9:948:950.
      Un cas après deux jours de traitement :
      – Lancet 1993;341:967.
    16. ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN )
      Un cas réversible à l’arrêt du traitement :
      – Dermatologica 1989;179:90-94.
      Autres publications :
      – Arch Intern Med 1989;149:829-832.
      – Lancet 1993;341:967.
    17. DERMATITE EXFOLIATRICE (CERTAIN )
      – Arch Intern Med 1989;149:829-832.
    18. DERMATITE (CERTAIN TRES RARE)
      Trois cas de dermatite généralisée :
      – Contact dermatitis 1993;29:44-45.
    19. PETECHIE (CERTAIN TRES RARE)
    20. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
    21. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    22. CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
    23. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
    24. HEMORRAGIE DIGESTIVE (A CONFIRMER )
      Mise en évidence de saignements digestifs chez des sujets âgés hypertendus, le risque serait voisin voire supérieur à celui des AINS, en attente de confirmation :
      – Lancet 1996;347:1061-1065.
      Le diltiazem pourrait augmenter le risque d’hémorragie digestive chez les sujets âgés :
      – Reactions 1997;663:3.
    25. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    26. OEDEME (CERTAIN RARE)
      Apparition immédiate ou après 3 à 4 semaines de traitement. Disparition après 3 à 4 semaines de traitement, disparition après diminution de la posologie.
    27. SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ARRET BRUTAL

      Vasospasme coronaire chez des angoreux, 24 heures après arrêt du traitement avec ischémie-lésion à l’ECG. Deux cas :
      – Br Med J 1983;286:520..
      Un cas d’infarcus du myocarde :
      – Ann Thorac Surg 1984;37:469.
      – Presse Med 1986;15,3:121-122.

    28. SYNDROME PARKINSONIEN (CERTAIN )
      Un cas cédant à l’arrêt du médicament et réapparaîssant lors de sa ré-introduction. Revue de la littérature et d’un autre cas :
      – Am J Med 1989;87:95-96.
      Un cas aigu chez un patient âgé, réversible à l’arrêt du traitement :
      – Aust N Z J Med 1994;24:70.
      Un nouveau cas décrit:
      – Thérapie 2001;56:57-58
    29. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN )
      Deux cas :
      – Am Acad Dermatol 1989;21:132-133.
    30. HYPERPLASIE GINGIVALE (CERTAIN TRES RARE)
      La fréquence pourrait être très acrue chez les sujets âgés (l’hyperplasie pourrait alors atteindre plus de 70% des patients) :
      – Drug Newletter 1993;12:93-94.
      Fréquence de 21% :
      – Ann Intern Med 1994;120:663-664.
    31. GLYCEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      Un cas réversible à l’arrêt du traitement et se reproduisant lors de la ré-introduction du médicament :
      – J Intern Med 1990;227:285-286.
    32. ADENOPATHIE (A CONFIRMER )
      Un cas d’adénopathies diffuses liées à une réaction d’hypesensibilité, réversible à l’arrêt du traitement :
      – Ann Intern Med 1985;102:558.
    33. CEPHALEE (A CONFIRMER )
    34. INSOMNIE (A CONFIRMER )
    35. SOMNOLENCE (A CONFIRMER )
    36. ULCERE GASTRODUODENAL(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
    37. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
    38. CPK(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      Modérée.
    39. HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
    40. HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
      Deux cas :
      – Gastroenterol Clin Biol 1987;11: 76.
    41. HEPATITE GRANULOMATEUSE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un sujet âgé :
      – Histopathology 1991;18:474-475.
    42. AKATHISIE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Ann Intern Med 1983;99:794.
    43. ACCES MANIAQUE (A CONFIRMER )
      Un cas réversible à l’arrêt du traitement :
      – Clin Cardiol 1984;7:611-612.
    44. ERYTHRODERMIE (A CONFIRMER )
      – Acta Derm Venereol 1986;66:536-538.
    45. CALCEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      Deux cas chez des sujets ayant un cancer du sein :
      – Lancet 1991;337:924.
    46. FIEVRE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Arch Intern Med 1991;151:1869-1870.
    47. PURPURA VASCULAIRE (A CONFIRMER )
      Un cas sous nifédipine. Mais il y aurait une réaction croisée avec le diltiazem :
      – DICP Ann Pharmacother 1992;26:1089-1090.
    48. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
      Un cas d’origine allergique chez un patient âgé, un autre cas a déjà été rapporté:
      – Pharmacotherapy 1997;17:1345-1348.
    49. HYPERPLASIE CUTANEE (A CONFIRMER )
      Au niveau de la plante des pieds. Un cas associant une perte de la sensibilité locale, réversible à l’arrêt du traitement :
      – Int J Cardiol 1992;35:115.
    50. GYNECOMASTIE (A CONFIRMER )
      Un cas de gynécomastie unilatérale chez un patient âgé, réversible à l’arrêt du traitement :
      – Arch Intern Med 1994;154:351.
    51. SYNDROME LUPIQUE (CERTAIN )
      Quatre cas d’éruption cutanée avec anticorps antinoyaux et guérison à l’arrêt du diltiazem :
      – N Engl J Med 1995;333:1429.
    52. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit, 2 cas cités :
      – Ann Pharmacother 1998;32:656-658.
    53. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit après prise unique, 2 cas cités :
      – Ann Pharmacother 1998;32:656-658.
    54. TETANIE (A CONFIRMER )
      Un cas sévère et généralisé 1 minute après une injection IV nécessitant l’injection de 1 g de calcium. D’autres cas seraient connus du fabricant :
      – Ann Emerg Med 1999;34:676-678.
    55. DOULEUR ARTICULAIRE (A CONFIRMER )
      Un cas chez une femme, réversible à l’arrêt du traitement mais avec réintroduction positive. Même effet indésirable lors de la prise de vérapamil ou d’amlodipine :
      – Am J Health Syst Pharm 2000;57:55-57.

    1. TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Anomalies squelettiques chez la Souris, à fortes doses.

    1. NON

    1. ALLONGEMENT DE L’ESPACE PR
    2. BRADYCARDIE
    3. SYNDROME DE WOLFF-PARKINSON-WHITE
    4. MALADIE HEPATIQUE PREEXISTANTE
    5. ANESTHESIE GENERALE
    6. SUJET AGE
      Nécessite de réduire ou d’espacer les doses :
      – Am J Cardiol 1987;59:1111-1117.
    7. HYPOTENSION ARTERIELLE
    8. ALLAITEMENT
      – N Engl J Med 1985;312:992-993.
    9. REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN
      Le diltiazem diminue la pression du sphincter inférieur de l’oesophage :
      – Am J Gastroenterol 1984;79:892.
    10. DIABETE INSULINODEPENDANT
      Risque d’augmentation des besoins en insuline (un cas décrit) :
      – JAMA 1987;257:930-931.

    1. MALADIE RYTHMIQUE AURICULAIRE
      Non appareillée.
    2. BLOC SINO-AURICULAIRE
      Non appareillé.
    3. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE
      Non appareillé (BAV II et III).
    4. CHOC CARDIOGENIQUE
    5. INSUFFISANCE CARDIAQUE
    6. GROSSESSE

    Posologie et mode d’administration

    Posologie usuelle, voie orale :
    Cent quatre-vingt milligrammes par jour (180 mg/j) en trois prises à huit heures d’intervalle. La posologie peut être augmentée pour atteindre deux cent quarante milligrammes par jour (240 mg/j) en trois à quatre
    prises.
    Posologie maximale :
    Trois cent soixante milligrammes par jour (360 mg/j) en trois à quatre prises :
    – Am J Cardiol 1984;53:669.

    Chez les sujets âgés, débuter par une posologie faible qui sera éventuellement augmentée.
    Nécessité d’une
    surveillance clinique et électrocardiographique plus étroite en cas de bradycardie sinusale, de troubles de la fonction sinusale ou de la conduction auriculoventriculaire.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Résorbé par le tractus gastro-intestinal.
    Taux plasmatique maximum : 3 à 4 heures après administration per os.

    Répartition
    Les taux plasmatiques actifs seraient compris entre 70 et 140 mg/ml.
    Le diltiazem se lie non seulement à l’albumine, mais aussi à l’alpha-1 glycoprotéine acide. La liaison est accrue lorsque cette protéine est augmentée, commme c’est le cas dans
    l’infarctus du myocarde :
    – J Clin Pharmacol 1990;30:311-317.

    Demi-Vie
    La demi-vie n’est pas allongée en cas d’insuffisance rénale sévère :
    – Eur J Clin Pharmacol 1983;24:635.

    Elimination
    (LAIT)
    Passage important :
    – N Engl J Med 1985;312:992-993.

    Bibliographie

    – Am J Nephrol 1986;6:73-123. Utilisation spécifique dans l’HTA.
    – Clin Pharmacother 1989;46:408-419. (PHARMACOCINETIQUE)
    – Chest 1989;96:393-399. (INTERACTIONS)
    – Drugs 1990;39:757-806. (REVUE GENERALE)
    – Facts and Comparisons Drug Newletters
    1993;12:18-19. (TOXICOLOGIE) *
    – Sem Hôp Paris 1994;70:344-350. *

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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