CLINDAMYCINE CHLORHYDRATE

CLINDAMYCINE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
CHLORO-7 TRIDESOXY-6,7,8 TRANS-(METHYL-1 PROPYL-4 L- PYRROLIDINE-.CARBOXAMIDO-2)-6 THIO-1 L-THREO ALPHA-D-GALACTO-OCTAPYRANNOSIDEDE.METHYLE CHLORHYDRATEEnsemble des dénominations
CAS : 58207-19-5
bordereau : 1746
sel ou dérivé : LINCOMYCINE CHLORHYDRATE
sel ou dérivé : CLINDAMYCINE PHOSPHATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : CLINDAMYCINE
- ANTIBACTERIEN (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
- CHLAMYDIA (secondaire certaine)
- RICKETTSIE (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Activité bactériostatique:
Bactériopause.
Inhibition de la synthèse protéique par fixation sur les sous-unités 50S des ribosomes bactériens.
Il existe une résistance chromosomique des staphylocoques.
Résistance croisée totale avec la lincomycine, sauf pour les gonocoques, hemophilus, bactéroîdes.
Résistance croisée partielle avec les macrolides vis à vis des staphylocoques.
- INFECTION A ANAEROBIES (principale)
En particulier à bacteroïdes fragilis. - INFECTION OSSEUSE (principale)
En particulier osteomyélite aigüe ou chronique à staphylocoques - INFECTION OSSEUSE A STAPHYLOCOQUES (principale)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (principale)
Pneumonie, abcès pulmonaireà anaérobies ou à staphylocoques. - PLEURESIE PURULENTE (principale)
Notamment à staphylocoques ou à anaérobies - INFECTION GENITALE (principale)
Infection du haut appareil à anaérobies. - INFECTION CUTANEOMUQUEUSE (principale)
Infection sévère de la peau ou des tissus mous à anaérobies ou à staphylocoques. - INFECTION ABDOMINALE POST-CHIRURGICALE (principale)
Infection abdominale post-chirurgicale, péritonite, abcès intra-abdominal à anaérobies. - SEPTICEMIE (principale)
A anaérobies, notamment à bactéroïdes. - SEPTICEMIE A ANAEROBIES (principale)
Notamment à bactéroïdes. - PALUDISME (secondaire)
Dans les formes chloroquino-résistantes:
– J antimicrob Chemotherp 1989;23:275-281. - INFECTION STOMATOLOGIQUE (secondaire)
A anaérobies. - DIPHTERIE (secondaire)
Pour l’éradication des germes en cas d’intolérance à l’érythromycine . - PNEUMONIE A PNEUMOCYSTIS CARINII (à confirmer)
En association avec la primaquine, cela pourrait constituer une alternative au cotrimoxazole en cas d’allergie au sulfamide:
– Lancet 1989;2:626-627. - MICROSPORIDIOSE (à confirmer)
Microsporidiose cutanée: un cas traité avec succès chez un malade atteint de SIDA:
– Ann Intern Med 1998;128:911-914. - BABESIOSE (à confirmer)
L’association clindamycine-quinine sulfate basique est efficace :
– N Engl J Med 2000;343:1454-1458.
- DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
Par hypersensibilité. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN FREQUENT)
Dans 10 % des cas dans une étude, le plus souvent de type maculopapuleuse, mécanisme d’hypersensiblité. - SYNDROME DE LYELL (CERTAIN TRES RARE)
Un cas décrit, un autre aurait déjà été rapporté (sel de clindamycine non précisé) :
– Br J Dermatol 1995;132:665-666. - SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN TRES RARE)
- ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN RARE)
- URTICAIRE (CERTAIN RARE)
- DERMATITE DE CONTACT (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE LOCALEObservée lors d’applications locales pour acné.
- ANOREXIE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN FREQUENT)
Parfois dans le cadre d’une colite pseudomembraneuse. - DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
Sa fréquence atteint 20 % dans certaines études. Son intensité est variable, de modérée à grave. Elle peut être le signe d’une colite pseudomembraneuse. Toute diarrhée sévère impose l’arrêt du traitement. - COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (CERTAIN RARE)
Fréquence de 1 à 10 % selon les études. Elle peut se voir après un traitement per os, parentéral et même local. Elle apparaît le plus souvent en quelques jours à deux semaines après le début du traitement et se manifeste par des douleurs abdominales, une diarrhée sévère parfois mucosanglante, de la fièvre, un hyperleucocytose et peut être fatale. Elle impose un arrêt du traitement et la mise sous vancomycine (un à deux grammes par jour per os chez l’adulte pendant 10 jours). Il ne faut pas administrer d’antidiarrhéïque. Elle est secondaire à la production d’une toxine par le Clostridium Difficile :
– Am J Gastroenterol 1984;79:878-883. - COLITE AIGUE (CERTAIN RARE)
Impose l’arrêt du traitement. - OESOPHAGITE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas d’ulcération oesophagienne par désintégration de la capsule dans l’oesophage :
– Br Med J 1977;1:1598. - ULCERATION OESOPHAGIENNE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas rapporté par désintégration de la capsule dans l’oesophage :
– Br Med J 1977;1:1598.
Deux cas rapportés :
– Gastroenterol Clin Biol 1983;7:868-876. - EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
Réversible à l’arrêt du traitement. - LEUCOCYTOSE (CERTAIN RARE)
Dans le cadre d’une colite pseudo membraneuse. - LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Réversible à l’arrêt du traitement. - NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Réversible à l’arrêt du traitement. - TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN FREQUENT)
De type variable : éruption cutanée, urticaire, oedème de Quincke, un cas décrit :
– DICP 1991;25:317. - OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas associé à un érythème généralisé après 10 jours d’utilisation par voie orale :
– Contact Dermatitis 1999;41:221. - ECZEMA (A CONFIRMER )
Un cas d’éruption eczématiforme :
– Arch Dermatol 1978;144:446. - ENTEROCOLITE NECROSANTE (A CONFIRMER )
Un cas rapporté chez un sujet traité par prednisone pour une sarcoïdose. Les signes débutèrent 5 jours après l’arrêt de la clindamycine :
– Br Med J 1979;2:1188. - CHOC ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas rapporté après prise orale :
– J Hyg Epidermol Microbiol 1977;21:441. - PURPURA THROMBOPENIQUE (A CONFIRMER )
- THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
Exeptionnelle, réversible à l’arrêt du traitement. - AGRANULOCYTOSE (A CONFIRMER )
Imputabilité douteuse. - OEDEME LABIAL (A CONFIRMER )
Un cas associant oedème labial et nasal (sel de clindamycine non précisé) :
– Ann Pharmacother 1993:27:885-886. - OEDEME NASAL (A CONFIRMER )
Un cas associant oedème labial et nasal (sel de clindamycine non précisé) :
– Ann Pharmacother 1993:27:885-886. - HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
Un cas décrit avec cholestase prolongée et paucité des canaux biliaires (sel de clindamycine non précisé) :
– Am J Gastroenterol 1994;89:1230-1234. - TORSADE DE POINTES (A CONFIRMER )
Un cas chez un patient âgé:
– Am J Cardiol 1999;83:813-815.
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Quelques cas de malformations, d’imputabilité douteuse, rapportés chez le rat à très fortes doses. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
PAS D’ETUDE SYSTEMATIQUE
- GROSSESSE
PAS D’ACCIDENT RAPPORTE. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
SURVEILLER LES TAUX SERIQUES ET ADAPTER LA POSOLOGIE.
-BR.J.CLIN.PHARMAC.1982,13:661-4 - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
SURVEILLER LES TAUX SERIQUES ET ADAPTER LA POSOLOGIE. - ANTECEDENTS ALLERGIQUES
- HYPERSENSIBILITE
A la clindamycine ou à la lincomycine. - NOURRISSON DE MOINS DE 1 MOIS
- COLITE
- ALLAITEMENT
En raison du risque de diarrhée et d’accident d’hypersensibilité chez le nouveau-né.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale:
– chez l’adulte:
Six cents à deux mille quatre cents milligrammes par 24 h selon la gravité de l’infection, en 3 à 4 prises.
– chez l’enfant de plus de 30 jours:
Huit à vingt cinq milligrammes par kilo et par 24h selon la
gravité de l’infrction, en 3 à 4 prises.Surveillance de la numération formule sanguine, du bilan hépatique et du bilan rénal en cas de traitement prolongé.
rendre les gélules avec un grand verre d’eau en raison du risque d’irritation oesophagienne.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
2.50
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 3 –
ELIMINATION
voie rénale
– 4 –
REPARTITION
laitAbsorption
Bonne absorption digestive: voisine de 90%, non modifiée par la prise d’aliments.
Répartition
Liaison aux protéines sériques voisine de 40%.
Excellente diffusion tissulaire dans les tissus (os en particulier), et les séreuses à l’exception du LCR.
Passe dans le lait: passage d’importance très variable:
– Br J Clin Pharmacol 1982;13:661-664.
Passe
la barrière foetoplacentaire.
Pic du taux sérique à 1h voisin de 2 à 3,5 microgrammes par ml après prise de 300 mg.
Rapport bile/plasma: 3.
Demi-Vie
2,5 h.
Comprise netre 2 et 3 h.
Augmentée dans les hépatopathies sévères:
– Drugs 1979;17:198.
Elimination
Voie rénale.
Pour 10% de la dose.
Voie biliaire:
Voie principale: cycle entéro-hépatique.
Non dialysable.
Bibliographie
– J Antimicrobiol CHemother 1981; Suppl A au vol 7.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- CLEOCIN (USA)
- DALACIN C (ANGLETERRE)
- DALACIN C (SUISSE)
- SOBELIN (ALLEMAGNE)