GLYBUTAMIDE
GLYBUTAMIDE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 19/4/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
(AMINO-4 BENZENESULFONYL)-1 BUTYL-3 UREEEnsemble des dénominations
DCF : GLYBUTAMIDE
autre dénomination : AMINOPHENUROBUTANE
autre dénomination : BUTYL-1 SULFANILYL-3 UREE
autre dénomination : BZ-55
autre dénomination : CARBUTAMIDEClasses Chimiques
- HYPOGLYCEMIANT (principale certaine)
- SULFAMIDE HYPOGLYCEMIANT (principale certaine)
- ANTIBACTERIEN (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Augmente la libération d’insuline par le pancréas.
En provoquant la fermeture au niveau des cellules bêta pancréatiques d’un canal potassique ATP dépendant, le glimépiride induit une dépolarisation membranaire et l’ouverture de canaux calciques. L’entrée de calcium dans la cellule déclenche la libération d’insuline par exocytose.
Pourrait également posséder une activité hypoglycémiante extrapancréatique, indépendante de la libération d’insuline et impliquant notamment une augmentation de la capture de glucose au niveau des cellules musculaires et adipeuses. - secondaire
Inhibition de la secrétion de glucagon (à confirmer).
- HYPOGLYCEMIANT (principal)
- ANTIDIABETIQUE (principal)
- DIABETE NON INSULINODEPENDANT (principale)
- GLYCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
FORTE DOSE
SUJET MAIGRE
SUJET DENUTRI - ANOREXIE (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- PHARYNGITE (CERTAIN )
- GLOSSITE (CERTAIN )
- CHEILITE (CERTAIN )
- CONJONCTIVITE (CERTAIN )
- LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
Quelques cas mortels. - THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
- ERYTHRODERMIE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE LYELL (CERTAIN TRES RARE)
- PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN )
- ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN TRES RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE MIXTE (CERTAIN )
Probablement par hypersensibilité. - POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - OLIGURIE (CERTAIN )
- SYNDROME NEPHROTIQUE (CERTAIN )
– Meyler’s 1975;8:912. - LIPIDEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
– Meyler’s 1975;8:912. - BLOC NEUROMUSCULAIRE (A CONFIRMER )
- MALADIE DE GOUGEROT-BLUM (A CONFIRMER )
Un cas décrit :
– Z Hautkr 1974;49:1009.
- TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etudes chez des rates recevant des doses considérables de sulfamides hypoglycémiants, sans rapport avec les doses thérapeutiques habituelles. - PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME
- HYPOGLYCEMIE NEONATALE
Risque d’hypoglycémie néonatale sévère par stimulation excessive des cellules bêta de Langerhans du foetus lors de l’administration à la mère, en fin de grossesse, de sulfamides hypoglycémiants. - TOXICITE PERINATALE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- ANESTHESIE GENERALE PAR BARBITURIQUES
- ALLAITEMENT
Bien qu’aucun accident n’ait été décrit. - SUJET AGE
- HYPOGLYCEMIE
- GROSSESSE
Relais thérapeutique par l’insuline. - INSUFFISANCE MEDULLAIRE
- ALLERGIE AUX SULFAMIDES
- DIABETE INSULINODEPENDANT
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- DIABETE DE LA MATURITE AVEC OBESITE
- ACIDOCETOSE
Relais thérapeutique par l’insuline. - INFECTION INTERCURRENTE
Relais thérapeutique par insuline. - INTERVENTION CHIRURGICALE
Relais thérapeutique par l’insuline. - TROUBLES HEMATOLOGIQUES
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
* Avant traitement:
Contrôler la numération formule sanguine, les fonctions hépatiques et l’albuminémie.
S’il y a une hypoalbuminémie, réduire la posologie dans les mêmes proportions que l’albumine.
Toujours accompagner le traitement d’un régime
hypoglucidique.* Equilibrage de la posologie:
Posologie progressive :
Débuter par un gramme par jour, en 1 prise le matin, puis augmenter par paliers de deux cent cinquante à cinq cents milligrammes tous les 2 à 3 jours, avec contrôle de la
glycosurie post-prandiale,et en augmentant la posologie tant que la glycosurie persiste.
Néanmoins, si la glycosurie persiste avec une dose de deux grammes, il est inutile, voire dangereux de dépasser cette posologie, ainsi que d’associer un autre
sulfamide hypoglycémiant.
Lorsque la glycosurie devient nulle, pratiquer le lendemain matin, à jeun, une glycémie qui doit être comprise entre 0,8 et 1,20 gramme.
Si la glycémie est <0,8 g, diminuer la posologie quotidienne de 250 à 500 mg . * Surveillance d’un traitement au long cours:
– Glycosurie des 24 heures hebdomadaire,
– Glycémie à jeun et 2 heures après le repas tous les 2 mois.
Surveiller l’apparition d’une éventuelle cétonurie, pouvant traduire une acido-cétose, nécessitant alors
le passage à l’insuline.
– NFS tous les 6 mois.Prévenir le patient des risques d’hypoglycémie, notamment dans les situations suivantes:
– Prise simultanée d’autres médicaments;
– Apport glucidique insuffisant.
– Effort physique intense.
–
Intoxication alcoolique aigüe.L’informer également de la conduite à tenir lors d’apparition de signes d’hypoglycémie (2 à 4 morceaux de sucre, à renouveler toutes les demi-heures pendant 2 heures.)
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
45
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
voie fécale
– 4 –
REPARTITION
lait
– 5 –
REPARTITION
50
à 75
%
lien protéines plasmatiquesAbsorption
Résorption rapide et complète par voie digestive.
Concentration sanguine maximale 4 heures après la prise orale.
L’action se poursuit sur 24 heures.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques: 50 à 75%.
Le volume de diffusion correspond au secteur extra-cellulaire.
Traverse la barrière placentaire.
Passe dans le lait.
Demi-Vie
45 heures.
Métabolisme
Métabolisme hépatique: formation d’un dérivé acétylé.
Cycle entéro-hépatique.
Elimination
Voie rénale:
70% de la dose administrée est éliminée sous forme inchangée et sous forme de métabolites (dérivé acétylé);
Pour le dérivé non acétylé, il existe une réabsorption tubulaire; 20% sont éliminés en 24 heures.
Voie fécale:
Voie d’élimination de
10% de la dose administrée, sous forme inchangée et sous forme de métabolites.
Bibliographie
– Drugs 1977;14:41.
– N Engl J Med 1977;296,9:493.
– N Eng J Med 1977;296,14:787.
– Drugs 1977;17:134.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ALENTIN (AUTRES PAYS)
- ANTISUKRIN (AUTRES PAYS)
- BIOUREN (ESPAGNE)
- BUCARBAN (AUTRES PAYS)
- BUCROL (ANGLETERRE)
- CARBUTIL (ESPAGNE)
- DIA-TABLINEN (ALLEMAGNE)
- GLUCIDORAL (ITALIE)
- GLUCORAL (ALGERIE)
- INVENOL (ALLEMAGNE)
- INVENOL (PAYS-BAS)
- MIDOSAL (SUISSE)
- NADISAN (ALLEMAGNE)
- NADISAN (ESPAGNE)
- NADISAN (PAYS-BAS)
- ORABETIC (AUTRES PAYS)