OXAZIDIONE
OXAZIDIONE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/1/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
2-phényl-2-morpholinométhylindane-1,3-dioneEnsemble des dénominations
CAS : 27591-42-0
DCF : OXAZIDIONE
DCI : OXAZIDIONE
autre dénomination : MOFEDIONE
bordereau : 1749
code expérimentation : LD 4610
rINN : OXAZIDIONE
sel ou dérivé : FLUINDIONEClasses Chimiques
- ANTICOAGULANT (principale certaine)
- ANTIVITAMINE K (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Antagonisme compétitif de la vitamine K dont l’intensité de l’action dépend :
– de la quantité de vitamine K présente, variable selon l’apport alimentaire,
– du degré d’absorption intestinale du médicament.
Anticoagulant par inhibition de la biosynthèse hépatique post-ribosomale des facteurs de la coagulation actifs vitamino K dépendants : prothrombine (II), proconvertine (VII), facteur antihémophilique B (IX) et facteur Stuart (X). Il apparaît dans le plasma des proteines anormales correspondant aux précurseurs inactifs, les PIVKA (protein induced by vitamin K antagonists). - secondaire
Augmentation du facteur VIII en cas d’arrêt brutal ou à doses insuffisantes, ce qui expliquerait les accidents thrombo-emboliques (à confirmer).
- ANTICOAGULANT (principal)
L’intensité de l’effet dépend de la quantité de vitamine K présente dans l’organisme, variable selon les apports alimentaires et ne peut donc être prévue à l’avance. Il faudra obligatoirement l’évaluer. L’intensité de l’effet anticoagulant d’une même dose varie beaucoup d’un sujet à l’autre, et chez un même sujet d’un moment à l’autre.
- MALADIE THROMBOEMBOLIQUE (principale)
- MALADIE THROMBOEMBOLIQUE(PREVENTION) (principale)
- HEMORRAGIE (CERTAIN FREQUENT)
- ECCHYMOSE (CERTAIN FREQUENT)
- EPISTAXIS (CERTAIN FREQUENT)
- GINGIVORRAGIE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATURIE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATOME SOUS-CUTANE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATOME MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATOME DU PLANCHER DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN RARE)
- HEMATEMESE (CERTAIN RARE)
- HEMOPERITOINE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMATOME RETROPERITONEAL (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE SURRENALIENNE (CERTAIN TRES RARE)
- INSUFFISANCE SURRENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE CEREBRALE (CERTAIN RARE)
- HEMORRAGIE MENINGEE (CERTAIN RARE)
- HEMORRAGIE RETINIENNE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMOTHORAX (CERTAIN TRES RARE)
- HEMOPERICARDE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMOPTYSIE (CERTAIN TRES RARE)
- MENORRAGIE (CERTAIN TRES RARE)
- METRORRAGIE (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- EMBRYOPATHIE
Il a été décrit :
– chondrodysplasie ponctuée,
– cécité avec atrophie de la deuxième paire cranienne,
– hypoplasie nasale,
– retard mental et hydrocéphalie,
sans que l’on puisse absolument attribuer ces malformations à la prise d’AVK. - FOETOPATHIE
Il a été décrit :
– chondrodysplasie ponctuée,
– cécité avec atrophie de la deuxième paire cranienne,
– hypoplasie nasale,
– retard mental et hydrocéphalie,
sans que l’on puisse absolument attribuer ces malformations à la prise d’AVK. - TOXICITE PERINATALE
Risque hémorragique.
- SYNDROME HEMORRAGIQUE
- ARTERIOPATHIE CEREBRALE
- ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
- INTERVENTION CHIRURGICALE RECENTE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- GROSSESSE
- HYPERTENSION ARTERIELLE SEVERE
- HEMOPATHIE
Condition(s) Exclusive(s) :
TROUBLE DE L’HEMOSTASE - CIRRHOSE DECOMPENSEE
- PERICARDITE
- ALLAITEMENT
Médicament présent dans le lait, à prescrire avec prudence en raison du risque hémorragique.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie orale chez l’adulte :
* Traitement d’attaque : soixante dix à cent quarante milligrammes par jour pendant 2 à 3 jours.
* Traitement d’entretien : dose nécessaire pour maintenir une prothrombinémie entre 20 et 30%, en général cent
milligrammes par jour.Les posologies mentionnées ne sont données qu’à titre indicatif. Les fonctions hépatiques et rénales, ainsi que la concentration plasmatique d’albumine doivent être normales. Dans le cas contraire, il faut réduire les doses
initiales d’attaque. Les doses d’entretien sont à déterminer en fonction de l’activité prothrombinique à la 48ème heure.
L’efficacité thérapeutique évaluée sur le temps de Quick doit indiquer un taux de prothrombine entre 25% et 35%, et sur le
thrombotest d’Owren, un taux entre 7% et 13%.
Nécessité d’informer le patient sur les premiers symptômes cliniques d’un éventuel surdosage, d’effectuer les tests de coagulation à intervalles réguliers (temps de Quick, INR).
Sauf urgence, ne jamais
interrompre brutalement le traitement.
Proscrire les injections intramusculaires pendant la durée du traitement.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
15
heure(s)
– 2 –
REPARTITION
laitAbsorption
Résorption par le tractus gastro-intestinal.
Taux plasmatique maximum en 3 heures.
Répartition
Forte fixation à l’albumine plasmatique.
Passe dans le lait.
Passe la barrière foetoplacentaire.
Demi-Vie
Demi-vie plasmatique voisine de 15 heures.
Bibliographie
– Adv Drug React Bull 1989;137:512-515.(REVUE DES EFFETS SECONDAIRES).
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- AMPLIDIONE (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))