METHYLPREDNISOLONE

METHYLPREDNISOLONE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 10/4/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    11 bêta,17 alpha,21-trihydroxy-6 alpha-méthylprégna-1,4-diène-3,20-dione

    Ensemble des dénominations

    BAN : METHYLPREDNISOLONE

    CAS : 83-43-2

    DCF : METHYLPREDNISOLONE

    DCIR : METHYLPREDNISOLONE

    autre dénomination : MEDROCORTISONE

    autre dénomination : METHYL PREDNISOLONE

    autre dénomination : METHYL-6ALPHA PREDNISOLONE

    bordereau : 29

    code expérimentation : NSC 19987

    dci : méthylprednisolone

    rINN : METHYLPREDNISOLONE

    sel ou dérivé : PREDNISOLONE

    sel ou dérivé : PREDNISOLONE CAPROATE

    sel ou dérivé : PREDNISOLONE METASULFOBENZOATE SODIQUE

    sel ou dérivé : PREDNISOLONE PHOSPHATE SODIQUE

    sel ou dérivé : METHYLPREDNISOLONE HEMISUCCINATE

    sel ou dérivé : METHYLPREDNISOLONE ACETATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : METHYLPREDNISOLONE

    Regime : liste I

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
    2. ANTIINFLAMMATOIRE STEROIDIEN (principale certaine)
    3. IMMUNOSUPPRESSEUR (principale certaine)
    4. GLUCOCORTICOIDE (principale certaine)
    5. DERMOCORTICOIDE (principale certaine)
      Activité modérée à 0,25% (classe IV de la classification européenne des dermocorticoïdes).

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Antiinflammatoire mixte agissant dans l’inflammation primaire et secondaire au stade aigü de l’inflammation: stabilise la membrane lysosomiale pendant la phase catabolique protéolytique et augmente le tonus capillaire pendant la phase réactionnelmle vasculaire exsudative.
      Agit au stade du granulome pendant la phase anabolique proliférative de réparation: inhibition de la prolifération des fibroblastes, de la synthèse des mucopolysaccharides, de la formation du collagène.
    2. secondaire
      Activité antiinflammatoire augmentée par le methyl en 6 alpha.

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
    2. ANTIALLERGIQUE (principal)
    3. IMMUNOSUPPRESSEUR (principal)

    1. POLYARTHRITE RHUMATOIDE (principale)
    2. COLLAGENOSE (principale)
    3. MALADIE DE HORTON (principale)
      L’emploi de bolus IV permet une amélioration rapide et est bien toléré chez les sujets âgés.
    4. DOULEUR RHUMATISMALE (principale)
    5. ASTHME (principale)
    6. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE (principale)
      Par voie IV puis orale, diminue la durée de la ventilation mécanique ainsi que la mortalité:
      – JAMA 1998;280:159-165 ET 182-183.
    7. FIBROSE (principale)
    8. SARCOIDOSE (principale)
    9. SYNDROME DE LOEFFLER (principale)
    10. MONONUCLEOSE INFECTIEUSE (principale)
    11. HEMOPATHIE MALIGNE (principale)
    12. LEUCEMIE (principale)
    13. MALADIE DE HODGKIN (principale)
    14. ANEMIE HEMOLYTIQUE (principale)
    15. ASCITE (principale)
      Au cours des cirrhoses
    16. HEPATITE VIRALE (principale)
    17. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE (principale)
    18. REACTION ALLERGIQUE (principale)
    19. REACTION MEDICAMENTEUSE (principale)
    20. MALADIE SERIQUE (principale)
    21. REACTION TRANSFUSIONNELLE (principale)
    22. RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU (principale)
    23. RHUMATISME INFECTIEUX (principale)
    24. SEPTICEMIE (principale)
    25. BRUCELLOSE (principale)
    26. MILIAIRE ASPHYXIQUE (principale)
    27. TUBERCULOSE GENITALE (principale)
    28. MENINGITE BACTERIENNE(ADJUVANT) (principale)
      Prévention des cloisonnements.
    29. SCLEROSE EN PLAQUES (principale)
      Traitement des poussées aiguës. La voie intraveineuse ne serait pas plus efficace que la voie orale (étude randomisée chez 80 sujets) :
      – Lancet 1997;349:902-906.
      Intérêt des très fortes doses (2g/jour pendant 5 jours) :
      – Neurology 1998;50:1833-1836.
      Activité favorable de fortes doses par voie orale au cours des poussées:
      – Neurology 1998;51:529-534.
      La réduction de la durée des poussées était déjà démontrée, mais de plus la methylprednisolone ralentirait la progression de la maladie, étude de fortes doses IV chez 108 patients:
      – Neurology 1998;51:239-245.
      Activité équivalente par voie orale et par voie veineuse dans le traitement des rechutes :
      – J Neurol Sci 2000;173:73-77.
    30. DERMATITE ALLERGIQUE (principale)
    31. DERMATITE INFLAMMATOIRE (principale)
    32. DYSKERATOSE (principale)
    33. PRURIT (principale)
    34. CANCER METASTASE (principale)
    35. SYNDROME NEPHROTIQUE (principale)
      A lésions glomérulaires minimes.
    36. OEDEME CEREBRAL (principale)
      Revue générale des essais randomisés concernant l’efficacité des corticoïdes dans cette indication: efficacité incertaine:
      – BMJ 1997;314:1855-1859.
    37. HYPERCALCEMIE MALIGNE (principale)
      – Lancet 1985;2:907-910.
    38. EXOPHTALMIE BASEDOWIENNE (secondaire)
      Administration par voie intraveineuse :
      – Br Med J 1988;297:1574-1577.
    39. TRAUMATISME MEDULLAIRE (secondaire)
      Essai comparatif avec la naloxone. Résultats en faveur de la méthylprednisolone utilisée par voie injectable :
      – N Engl J Med 1990;322:1405-1411.
      Un traitement précoce, par voie IV à doses élevées, réduirait les séquelles motrices :
      – JAMA 1990;263,2150-2153.
      La récupération est meilleure si le traitement est donné pendant 48 heures pour des traumatismes datant de 3 à 8 heures (sel de méthylprednisolone non précisé) :
      – JAMA 1997;277:1597-1604.
    40. VOMISSEMENT (à confirmer)
      Vomissements au cours des chimiothérapies. Doses de 125 mg en IV :
      – N Engl J Med 1981;304:486.
    41. DREPANOCYTOSE(TRAITEMENT DE LA CRISE) (à confirmer)
      De fortes doses de méthylprednisolone pourraient diminuer les douleurs mais favoriser la récidive à l’arrêt du traitement (essai randomisé positif) :
      – NEngl J Med 1994;330:733-737.
    42. MALADIE DE BERGER (à confirmer)
      Etude randomisée chez 86 malades dans les néphropathies à IgA: traitement par séries bimestrielles de 3 injections de methylprednisolone IV associées à des prises quotidiennes de prednisone pendant 6 mois: diminution de la détérioration de la fonction rénale au bout de 5 ans, avec une tolérance satisfaisante:
      – Lancet 1999;353:883-887.
    43. NEVRITE OPTIQUE (à confirmer)
      Etude sur 30 patients présentant une névrite optique aigüe: actif à forte dose par voie orale (500 mg/jour pendant 5 jours):
      – Neurology 1999;52:1479-1484.

    1. HOQUET (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Lors de l’utilisation de fortes doses (un gramme par jour) par voie intraveineuse :
      – Ann Intern Med 1986;104:58-59.

    2. ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN ASSOCIE
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT PROLONGE
      ULCERE GASTRO-DUODENAL ANCIEN
      ULCERE GASTRO-DUODENAL RECENT
      VOIE GENERALE
    3. GASTRODUODENITE (CERTAIN FREQUENT)
    4. ULCERE GASTRIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE

      L’arrêt du traitement ne sera décidé qu’en tenant compte de la pathologie de fond.

    5. ULCERE DUODENAL (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE

      L’arrêt du traitement ne sera décidé qu’en tenant compte de la pathologie de fond.

    6. INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    7. KALIEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    8. RETENTION HYDROSODEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    9. ATROPHIE MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    10. RETARD DE CROISSANCE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    11. RESISTANCE AUX INFECTIONS(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE GENERALE
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE

      Effet lié aux propriétés glucocorticoïdes.
      Un cas de pneumonie à P Carinii après utilisation de fortes doses au cours du traitement d’un lupus érythémateux disséminé :
      – Clin Exptl Rheumatol 1993;11:96-97.

    12. HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE GENERALE
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE

      Plusieurs cas lors de la réduction progressive de la posologie, à la suite d’un traitement à long terme chez des enfants asthmatiques :
      – J Allerg Clin Immunol 1992;89:816-821.

    13. GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DIABETE SUCRE LATENT
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    14. SYNDROME CUSHINGOIDE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    15. CATABOLISME AZOTE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      VOIE GENERALE
    16. OSTEOPOROSE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    17. OSTEONECROSE ASEPTIQUE (CERTAIN )
      Un cas d’ostéonécrose multifocale deux ans après utilisation de fortes doses lors d’un choc septique (sel de méthylprednisolone non précisé) :
      – Clin Orthopaed Rel Res 1992;:176-179.
    18. TROUBLE PSYCHIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
      VOIE GENERALE
    19. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
      VOIE GENERALE
    20. PSYCHOSE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
      VOIE GENERALE
    21. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (CERTAIN TRES RARE)
    22. CATARACTE (CERTAIN TRES RARE)
    23. GOITRE (CERTAIN TRES RARE)
    24. FRAGILITE CAPILLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    25. GLAUCOME CHRONIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE LOCALE
      TRAITEMENT PROLONGE

      En instillation oculaire et pommade ophtalmique.
      Traitement prolongé d’un an environ.
      Disparaît habituellement à l’arrêt du traitement.

    26. MYOPATHIE (A CONFIRMER )
      Deux cas sous méthylprednisolone (sel non précisé), avec retentissement ventilatoire :
      – Am Rev Resp Dis 1992;146:800-802.
    27. RASH (A CONFIRMER )
      Un cas lors de l’utilisation de la méthylprednisolone (sel non précisé) pour un purpura rhumatoïde :
      – Allergy 1992;47:436-438.
    28. HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un patient myasthénique. Quatre autres cas seraient connus de la pharmacovigilance suédoise :
      – Br Med J 1994;308:454.
    29. HEMORRAGIE RETINIENNE (A CONFIRMER )
      Quatre cas, à la suite d’une injection épidurale (sel de méthylprednisolone non précisé) :
      – Arch Ophtalmol 1995;113:309-313.

    1. NON

    1. SPORTIFS
      Substance soumise à certaines restrictions :
      – Journal Officiel du 7 Mars 2000.
      L’administration des corticostéroïdes par voie orale, par voie rectale et par injection systémique est interdite.
      L’administration par inhalation et par voies anale, auriculaire, dermatologique, nasale et ophtalmologique n’est pas interdite.
      Les injections locales et intra-articulaires de corticostéroïdes ne sont pas interdites mais, lorsque le règlement d’une autorité responsable le prévoit, une notification peut s’avérer nécessaire.
    2. ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
    3. ULCERE GASTRIQUE(ANTECEDENT)
    4. ULCERE DUODENAL(ANTECEDENT)
    5. TROUBLES PSYCHIQUES
    6. OSTEOPOROSE
    7. HYPERTENSION ARTERIELLE
    8. GROSSESSE
    9. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    10. ETAT INFECTIEUX
    11. GLAUCOME
      En raison de l’augmentation de la pression intra-oculaire.
      Terrain : sujets génétiquement prédisposés.
      Surveillance ophtalmologique régulière en cas de traitement prolongé, surtout chez les sujets âgés:
      – Lancet 1997;350:979-982.

    1. ULCERE GASTRODUODENAL RECENT
    2. ULCERE GASTRIQUE EVOLUTIF
    3. ULCERE DUODENAL EVOLUTIF
    4. DIABETE
    5. KERATITE HERPETIQUE
    6. AMYLOSE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles par voie orale :
    – Adulte :
    *dose initiale :dix à trente milligrammes par jour.
    *dose d’entretien : quatre à ving milligrammes par jour.
    – Enfant (peu recommandé) :
    *moins de 6 ans : moitié de la dose adulte.
    *6 a 12 ans : trois quarts
    dose adulte.
    Modalités thérapeutiques variables selon indications,terrain et tolérance.
    Ne pas interrompre brusquement le traitement.
    Surveiller le poids, la température, l’appareil digestif, la glycémie, la radio thorax.
    En cas de traitement prolongé,
    surveillance ophtalmologique régulière.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    80
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    – 5 –
    ELIMINATION
    dialyse

    Répartition
    LIé à 80% aux protéines plasmatiques; à faible concentration, liaison avec la transcortine, à forte concentration, liaison avec l’albumine et augmentation de la forme libre.

    Métabolisme
    Hépatique:
    Réduction sur les doubles liaisons du cycle A.
    Réduction des groupes carbonyles en 3 et 20 donnant des composés inactifs ; réduction de la fonction cétonique en 11 donnant de la prednisolone.

    Elimination
    *Voie rénale : métabolites sulfo et glucuroconjugués.
    *Voie biliaire : faible partie.
    *Voie fécale : faible partie.
    *Dialysable.

    Bibliographie

    – Presse Med 1970;78:1205et 1419 .
    – Presse Med 1992;42:2061. * (INDICATION) purpura thrombopénique.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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