OXYBUPROCAINE CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/3/2000
Etat : validée

• Identification de la substance
• Propriétés Pharmacologiques
• Mécanismes d’action
• Effets Recherchés
• Indications thérapeutiques
• Effets secondaires
• Pharmaco-Dépendance
• Précautions d’emploi
• Contre-Indications
• Posologie & mode d’administration
• Spécialités contenant la substance
  

  Identification de la substance

  Formule Chimique :
  AMINO-4 BUTOXY-3 BENZOATE DE DIETHYLAMINO-2 ETHYLE CHLORHYDRATE

  Ensemble des dénominations

  autre dénomination : BENOXINATE CHLORHYDRATE
  
  autre dénomination : CHLORHYDRATE D’OXYBUPROCAINE
  
  bordereau : 112 et 1587

  Classes Chimiques

  • BENZOATE ESTER

  Molécule(s) de base

  • OXYBUPROCAINE
  • BENOXINATE
  • BUTOXYPROCAINE

  
  Regime : liste II
  

  Proprietés Pharmacologiques

  2. ANESTHESIQUE LOCAL (principale certaine)
  3. ANESTHESIQUE DE SURFACE (principale certaine)
  4. ANTIBACTERIEN (secondaire certaine)
  5. BACTERIOSTATIQUE (secondaire certaine)

  Mécanismes d’action

  2. principal
     Agit au niveau du neurone en interférant avec le processus d’excitation et de conduction.
     Le principal lieu d’action de l’anesthésique est la membrane neuronale. La molécule traverse la membrane axonique, riche en lipides, sous forme de base avant de reprendre une forme cationique sur la face interne du neurone où le pHest plus acide.
     A ce niveau, l’anesthésique bloque la conduction nerveuse par diminution de la perméabilité membranaire aux ions sodium qui survient lors de la phase de dépolarisation.
     Les fibres nerveuses sont inégalement sensibles à l’action des anesthésiques locaux : disparaissent dans l’ordre les sensations douloureuses, thermiques, tactiles.
  3. secondaire
     Action bactériostatique.

  Effets Recherchés

  2. ANESTHESIQUE LOCAL (principal)
  3. ANESTHESIQUE LOCAL DE SURFACE (principal)

  Indications Thérapeutiques

  2. ANESTHESIE OPHTALMOLOGIQUE (principale)

  Effets secondaires

  2. HYPERHEMIE CONJONCTIVALE (CERTAIN TRES RARE)
     Condition(s) Exclusive(s) :
     ANESTHESIE OCULAIRE
  3. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
  4. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
  5. FASCICULATION MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
  6. CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
  7. MORT SUBITE (CERTAIN TRES RARE)
  8. DYSPNEE (CERTAIN TRES RARE)
  9. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
  10. TACHYCARDIE (CERTAIN TRES RARE)
  11. SYNCOPE (CERTAIN TRES RARE)
  12. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
  13. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
  14. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
  15. DERMATOSE ALLERGIQUE (CERTAIN RARE)
  16. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)

  Pharmaco-Dépendance

  2. NON

  Précautions d’emploi

  2. SPORTIFS
     Substance soumise à certaines restrictions :
     – Journal Officiel du 7 Mars 2000.
  3. ALLERGIE
  4. HYPERTHYROIDIE

  Contre-Indications

  2. SENSIBILISATION ANTERIEURE

  Posologie et mode d’administration

  Usage local:
  en collyre à 4 pour mille.
  en solution ORL à 1%.
  réservé à l’usage des spécialistes.
  

  Spécialités

  Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

  Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

  • Attention ! Données en date de janvier 2000.

  • CONJUCAIN (ALLEMAGNE)
  • DORSACAINE (USA)
  • NOVESINA (ITALIE)
  • NOVESINE (PAYS-BAS)
  • NOVESINE (ANGLETERRE)
  • NOVESINE (ALLEMAGNE)
  • NOVESINE (SUISSE)

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