PRIMIDONE
PRIMIDONE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/3/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
ETHYL-5 PHENYL-5 PERHYDROPYRIMINEDIONE-4,6Ensemble des dénominations
CAS : 125-33-7
DCF : PRIMACLONE
DCI : PRIMIDONE
autre dénomination : DESOXY-2-PHENOBARBITAL
autre dénomination : DESOXYPHENOBARBITONE
bordereau : 261
rINN : PRIMIDONEClasses Chimiques
- ANTICONVULSIVANT (principale certaine)
- INDUCTEUR ENZYMATIQUE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Dépression du cortex moteur.
- ANTIEPILEPTIQUE (principal)
- ANTICOMITIAL(GRAND MAL) (principal)
- ANTICOMITIAL(CRISES TEMPORALES) (principal)
- EPILEPSIE (principale)
Epilepsies myoclonique, temporale, grand mal - EPILEPSIE(GRAND MAL) (principale)
- EPILEPSIE TEMPORALE (principale)
- EPILEPSIE MYOCLONIQUE (principale)
- TREMBLEMENT ESSENTIEL (secondaire)
Actif sur le tremblement des mains, inactif sur le tremlement de la tête :
– Br Med J 1981;283:178.
– J Neurol Neurosurg Psychiatry 1985;48:911-915.
– Neurology 1986;36:121-124.
– Clin Neuropharmacol 1990;13:67-76.
Revue de 8 études contrôlées et de 13 études ouvertes démontrant l’efficacité. Les effets secondaires observés en début de traitement ne sont que transitoires et ne devraient pas le faire interrompre. En cas d’insuffisance d’activité, on peut lui associer du propanolol:
– Neurology 2000;54:Suppl4;S30-S38.
- COMMENTAIRE GENERAL
La tolérance serait accrue chez les patients ayant déja été traités par le phénobarbital :
– Epilepsia 2000;41:1310-1314. - SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
- ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
- MALAISE (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN TRES RARE)
- IRRITABILITE (CERTAIN TRES RARE)
- ATAXIE (CERTAIN TRES RARE)
- ANEMIE MEGALOBLASTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGECompétition avec l’acide folique.
- ANEMIE MACROCYTAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Mégaloblastose médullaire. - THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- SOIF (CERTAIN TRES RARE)
- POLYURIE (CERTAIN TRES RARE)
- CRISTALLURIE (A CONFIRMER )
1 cas de cristallurie sévère en l’absence de surdosage :
– Ann Emerg Med 1999;33:726-727. - OEDEME (CERTAIN TRES RARE)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
- TROUBLE SEXUEL (CERTAIN TRES RARE)
- POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
L’anticorps le plus fréquent est dirigé contre la fraction nucléoprotidique soluble. - SYNDROME LUPIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
SURDOSAGE
INSUFFISANCE RENALE– Ann Neurol 1977;2,4:356-357.
- NYSTAGMUS (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
SURDOSAGE
INSUFFISANCE RENALE– Ann Neurol 1977;2,4:356-357.
- CARENCE EN FOLATES (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGEMalabsorption digestive :
– Gastroenterol Clin Biol 1978;2:309. - ASTERIXIS (A CONFIRMER )
– Lancet 1979;2:1250.
- TOXICITE PERINATALE
Risques de trouble de la coagulation chez le nouveau-né, à prévenir par la vitamine K.
- ANESTHESIE GENERALE
- LUPUS INDUIT
- GROSSESSE(DERNIER MOIS)
RISQUE DE TROUBLE DE LA COAGULATION CHEZ LE NOUVEAU-NE
- PORPHYRIE
- PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE
- PORPHYRIE CUTANEE
- ALLAITEMENT
A proscrire en période d’allaitement ou nécessitant de différerer celui-ci.
Utiliser de préférence la carbamazépine, la phénytoïne ou l’acide valproïque:
– N Engl J Med 2000;343:118-126 (129 réf.)
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale:
– chez l’adulte:
Un gramme à un gramme et demi par jour en prises fractionnées.
– chez l’enfant:
Deux cent cinquante à cinq cents milligrammes par jour selon l’âge.
La posologie doit être progressive, sous surveillance
neurologique et hématologique dans les traitements continus.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénale
– 2 –
REPARTITION
laitAbsorption
Résorption rapide par le tractus gastro-intestinal.
Activité maximum 6 à 8 heures après prise orale.
Répartition
Passe dans le lait.
Elimination
Voie rénale:
60 à 80% par 24 h (moitié sous forme inchangée, moitié sous forme métabolisée: phénylethylmalondiamide).
Bibliographie
– Médicaments organiques de synthèse 1969, tome 1:145.
– Drug Saf 1996;15:378-393.
– Neurology 2000;55,suppl 3:S5-S10. (Revue générale des antiépileptiques)
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- MYLEPSINUM (ALLEMAGNE)
- MYSOLINE (PAYS-BAS)
- MYSOLINE (ANGLETERRE)
- MYSOLINE (ITALIE)
- MYSOLINE (SUISSE)
- MYSOLINE (USA)
- PRYSOLINE (ISRAEL)