ATROPINE SULFATE

ATROPINE SULFATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 15/1/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    D,L-TROPATE DE TROPANYLE-3 SULFATE

    Ensemble des dénominations

    BANM : ATROPINE SULPHATE

    CAS : 55-48-1 (sulfate d’atropine anhydre)

    CAS : 5908-99-6 (sulfate d’atropine monohydrate)

    autre dénomination : SULFATE D’ATROPINE

    autre dénomination : SULFATE NEUTRE D’ATROPINE

    bordereau : 575

    sel ou dérivé : ATROPINE

    sel ou dérivé : ATROPINE ESTER SULFURIQUE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : ATROPINE

    Regime : liste I

    1. PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)
      ACTION PERIPHERIQUE ET CENTRALE
    2. ANTICHOLINERGIQUE CENTRAL (principale certaine)
      EFFETS SENSIBLES A FORTES DOSES(SUPERIEURES A 1 MG/24H PER OS OU SOUS-CUTANE CHEZ L’ADULTE
    3. SPASMOLYTIQUE (principale certaine)
      EFFET IMPORTANT SI LA STIMULATION INITIALE EST D’ORIGINE PARASYMPATHOMIMETIQUE(MUSCARINIQUE)ET D’AUTANT PLUS IMPORTANT QUE LA STIMULATION EST PLUS GRANDE .
      EFFET MOYEN SI LA STIMULATION INITIALE EST PROVOQUEE PAR LA SEROTONINE OU LA NICOTINE .
      EFFET FAIBLE SI LA STIMULATION A UNE AUTRE ORIGINE:CENTRALE, ADMINISTRATION DE MORPHINIQUES,D’HISTAMINE OU DE VASOPRESSINE AU COURS D’UN COMA INSULINIQUE .
      UNE DOSE DE 0,8 MG D’ATROPINE INHIBE PARTIELLEMENT OU COMPLETEMENT LA MOTRICITE COLIQUE;L’EFFET DURE DE UNE A PLUSIEURS HEURES SELON LES SUJETS
    4. MYDRIATIQUE (principale certaine)
      A FAIBLES DOSES SI UTILISATION LOCALE EN COLLYRE(1 GOUTTE) .
      A FORTES DOSES PAR VOIE GENERALE(SUPERIEURES OU EGALES A 0,6MG) POUR OBTENIR CET EFFET;L’EFFET DURE DE PLUSIEURS HEURES A QUELQUES JOURS SELON LES SUJETS,PLUS INTENSE ET PLUS PROLONGE CHEZ L’ENFANT ET CHEZ LE VIEILLARD QUE CHEZ L’ADULTE
    5. ANTISECRETOIRE (principale certaine)
      SURTOUT AU NIVEAU SALIVAIRE ET GASTRIQUE
    6. GANGLIOPLEGIQUE (secondaire certaine)
      POUR DES DOSES ELEVEES(SUPERIEURES A 1 MG/24H PER OS OU SOUS- CUTANE CHEZ L’ADULTE);SI AUGMENTATION DES DOSES,PASSAGE A UN EFFET CURARISANT.EFFETS D’ABORD DISCRETS PUIS PLUS INTENSES(5 MG)
    7. CURARISANT (secondaire certaine)
      POUR DES DOSES ELEVEES(SUPERIEURES A 1MG/24H PER OS OU SOUS- CUTANE CHEZ L’ADULTE);EFFET D’AUTANT PLUS INTENSE QUE LES DOSES SONT ELEVEES(5 MG)
    8. ANTIVIRAL (à confirmer)
      POSSEDERAIT EN PARTICULIER UNE ACTION SUR LE VIRUS HERPETIQUE ANTIMICROB. AG. CHEMOTHER. 1984, 26 : 702

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Parasympatholytique; sÂoppose de façon compétitive et surmontable aux effets muscariniques de lÂacétylcholine.
      Antispasmodique:
      Au niveau du tractus digestif: diminution du tonus de base, de lÂamplitude et de la fréquence des mouvements péristaltiques, fermeture des phincters digestifs, mais ouverture du sphincter dÂOddi,; ces effets sÂobservent principalement sur lÂestomac et lÂintestin, il en résulte un ralentissement de lÂévacuation gastrique.
      Au niveau des bronches: dilatation par relâchement des fibres musculaires lisses des bronches et des bronchioles.
      Antisecrétoire au niveau de lÂestomac:
      Diminue de 30 à 40% la secrétion gastrique acide libérée par stimulation vagale; réduction de la secrétion de mucus et de pepsine, diminution nette de lÂhypersecrtion provoquée par les parasympathomimétiques, diminution partielle de lÂhypersecrétion de lÂhistamine, lÂalcool, la cafeine; inhibe les secrétions salivaires et sudorales.
      Effets oculaires:
      Mydriase passive, paralysie flasque de lÂaccomodation, perte des réflexes de constriction pupillaire à la lumière et du reflexe dÂaccomodation -convergence.
      Effets biliaires et urétéraux:
      Antispasmodique partiel sur les fibres lisses vésiculaires cholédociennes, peu efficace si le spasme est provoqué par un morphinique, dilatation de l’uretre, mais l’atropine bloque la contraction vésicale et l’élimination de l’urine.
      Effets sur l’appareil cardiovasculaire:
      Bradycardie par stimulation inconstante du noyau du vague et action direste (agoniste partiel), puis tachycardie .
      L’atropine augmente l’automatisme sinusal et améliore la conduction auriculoventriculaire, effets vasculaires et tensionnels peu importants.
    2. secondaire
      Action sur le système nerveux central: déprime la formation réticulée ascendante activatrice et le système pallido-strié (d’où dépression de la régulation du tonus musculaire), aaction excitante corticale.
      Stimulation inconstante du noyau du vague, stimulation des centres respiratoires, sauf aux doses toxiques qui induisent une dépression.

    1. PARASYMPATHOLYTIQUE (principal)
    2. MYDRIATIQUE (principal)
    3. ANTISECRETOIRE (principal)
    4. ANTIBRADYCARDISANT (principal)
      L’ATROPINE EST UTILE AU NIVEAU CARDIAQUE UNIQUEMENT LORSQUE L’ ETAT PATHOLOGIQUE COMPORTE UNE HYPERACTIVITE PARASYMPATHIQUE:
      BRADYCARDIE NODALE OU SINUSALE SEVERE(APRES INFARCTUS DU MYOCARDE NOTAMMENT POSTERO-DIAPHRAGMATIQUE)OU BLOC AURICULO- VENTRICULAIRE AINSI QUE LES TROUBLES DU RYTHME ENGENDRES PAR LES REFLEXES A SUPPORT CHOLINERGIQUES LIES A L’INHALATION DE VAPEURS IRRITANTES,A LA STIMULATION DES SINUS CAROTIDIENS,A LA COMPRESSION DES GLOBES OCULAIRES,AUX IRRITATIONS ET MANIPULATIONS VISCERALES
    5. ANTISPASMODIQUE (principal)
      LORSQU’UN EFFET PARASYMPATHOMIMETIQUE EST EN CAUSE; UTILISATION SOUVENT LIMITEE PAR L’IMPORTANCE DES EFFETS SECONDAIRES
    6. ANTIPARKINSONIEN (accessoire)
    7. ANTINAUSEEUX (accessoire)
    8. ANTISUDORAL (accessoire)

    1. INTOXICATION PAR LES ANTICHOLINESTERASIQUES (principale)
      Traitement d’urgence utilisant , en fonction de la symptomatologie observée, des doses très importantes d’atropine (par voie intraveineuse), souvent supérieures aux doses maximales habituelles.
    2. INTOXICATION PAR LES CHAMPIGNONS MUSCARINIQUES (principale)
      Inocybe et clitocybe.
      Traitement d’urgence utilisant, en fonction de la symptomatologie observée, des doses très importantes d’atropien par voie intraveineuse, souvent supérieures aux doses maximales habituelles.
    3. SPASME CERVICO-UTERIN (principale)
    4. DIARRHEE (principale)
    5. DYSKINESIE BILIAIRE (principale)
    6. COLIQUE HEPATIQUE (secondaire)
      En association aux morphiniques
    7. PANCREATITE (principale)
    8. ULCERE DUODENAL (principale)
    9. ULCERE GASTRIQUE (principale)
      Utilise les propriétés antisecrétoires de l’atropine; utilisation souvent limitée par l’importance des effets secondaires.
    10. COLIQUE NEPHRETIQUE (principale)
    11. GASTRITE (principale)
      Utilise les propriétés antisecrétoires de l’atropine; utilisation souve

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